Investissements directs étrangers : Lever les obstacles
Dans le cadre du Programme de renforcement des capacités en analyse des flux des capitaux privés étrangers (PRC CPE), il s’est tenu le vendredi 13 octobre 2006 à Ouagadougou, un atelier de restitution des résultats de « l’enquête sur les actifs et passifs étrangers et perception des investisseurs ».
Le Burkina Faso abrite depuis août 2005, la phase pilote du Programme de renforcement des capacités en analyse des flux des capitaux privés étrangers (PRC CPE). Les activités menées par le programme depuis lors, ont conduit entre autre à l’organisation d’un atelier de sensibilisation et de formation des équipes nationales, et à la réalisation d’une enquête.
L’étude avait pour objectif de sensibiliser tous les acteurs sur l’importance de la balance des paiements et son caractère central, en tant qu’outil essentiel d’analyse et d’aide à la décision.
Elle s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’amélioration de la connaissance des différentes composantes standards de la balance des paiements et plus particulièrement les flux des capitaux, regroupant les investissements directs, de porte-feuille, de prêts et de crédits commerciaux.
L’enquête visait également à affiner la connaissance et l’analyse des flux des capitaux privés pour mieux asseoir les mesures de politiques économiques.
Réalisée sur un échantillon de trois cent vingt six (326) entreprises, parmi lesquelles deux cent cinquante sept (257) ont répondu, l’enquête a fait ressortir un taux de réponses de 78,8%.
A l’issue de l’étude, des recommandations visant à attirer les Investissements directs étrangers (IDE) dans notre pays ont été formulées. Au nombre de ces recommandations : la relecture du code des investissements, la facilitation de l’accès aux moyens financiers, le renforcement de la gouvernance économique et politique, le renforcement des capacités humaines, etc.
Le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Jean Claude Bicaba qui a présidé la cérémonie, a salué la réalisation de cette étude dont les recommandations permettront de « rendre mieux attractif notre pays et de contribuer à lever les obstacles à l’investissement direct étranger ».
Des démarches seront entreprises pour permettre l’extension du programme à tous les quatorze (14) pays de l’UEMOA et de la CEMAC. La réalisation de cette enquête a été possible grâce au soutien d’institutions partenaires comme le Développement financier international (DFI).
S. Gladys GUIENGUERE (Stagiaire)
Sidwaya