LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Loterie pour les Etats-Unis : Cliquez sur www.dvlottery.state.gov

Publié le jeudi 5 octobre 2006 à 08h11min

PARTAGER :                          

Hier dans la matinée, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina a animé une conférence de presse dans l’enceinte de son centre culturel. L’essentiel du menu portait sur les conditionnalités d’obtention du « Diversity visa », appelé communément loterie carte verte américaine, un parfait sésame qui permet un séjour définitif au pays de l’Oncle Sam.

Les deux méthodes les plus connues pour atteindre cet eldorado des aventuriers, c’est être jusqu’au-boutiste en passant par Ceuta et Mellila et nager plus loin dans les eaux troubles et infestées de requins du Pacifique, ou être légaliste et déposer une demande en bonne et due forme dans une représentation diplomatique.

Mais il y a, comme qui dirait, une troisième voie, peu exploitée, mais qui peut donner accès au document tant convoité. Si les dieux de la chance sont avec vous et... si vous avez le Bac. Mais le constat est que l’information semble manquer et pour y remédier, l’ambassade américaine a battu le rappel des journalistes pour en être les relayeurs. D’abord, précisons que la ponctualité à l’anglaise était au rendez-vous.

A 11 heures pile, le présidium s’est installé et le vice-consul de l’ambassade des Etats-Unis, Scott E. Sommers, l’animateur principal du point de presse, s’est dirigé vers le micro. Ensuite, ce qu’on a remarqué, c’est le ton dans les propos. Un ton direct, vif, tranchant et qui n’avait rien de diplomatique. Enfin, l’animateur ne se préoccupait point du tout de l’origine rédactionnelle des journalistes qui posaient les questions.

Il n’y avait pas ces fameuses listes d’interventions habituelles qui faisaient inutilement perdre du temps et toute réponse, donnée aussitôt après la question, était des plus concises et des plus précises. En somme, c’était une ambiance à l’américaine avec comme mot d’ordre fétiche « Time is money ».

Inutile donc de dire que la conférence de presse a démarré sur des chapeaux de roue. Sans fioriture, l’animateur du jour a annoncé la couleur : « Je suis là aujourd’hui pour encourager ceux qui sont éligibles à jouer, mais surtout pour décourager ceux qui ne le sont pas ». La rencontre avec les journalistes des médias burkinabè est née d’un constat : le contenu du programme de la loterie américaine est méconnu de beaucoup de candidats à l’aventure qui y souscrivent.

Ton Bac d’abord

Le diplomate a surtout insisté sur une des conditions à l’obtention définitive de ce visa : le demandeur doit être titulaire du Bac. A l’écouter, c’est une condition sine qua non. Sans le premier diplôme universitaire, aucune chance, et il n’y a aucun recours possible. Conséquence : chaque année, plus de la moitié des gagnants burkinabè à ce jeu ne sont pas éligibles pour le visa et ne peuvent pas aller aux Etats-Unis.

A titre d’exemple, sur les 164 gagnants l’année passée, seuls 56 ont eu finalement le sésame pour « les States ». Beaucoup de soumissionnaires ignorent qu’il y a deux étapes : le jeu et la détermination de l’éligibilité. Et une partie importante de cette éligibilité, a-t-il précisé, repose sur le niveau d’éducation.

Et l’animateur du jour d’utiliser cette formule lapidaire : « Je me résumerai en termes simples et assez directs : « PAS DE BAC, PAS DE DV, PAS DE VISA ! ». « Ne s’agit-il pas là d’une immigration choisie à l’américaine ? », a demandé un journaliste dans la salle.

Pour le diplomate américain, point du tout, car l’on demande aux candidats un minimum d’éducation formelle. On ne leur demande pas une spécialisation. « Le département d’Etat américain a déterminé qu’au Burkina Faso, l’équivalent du diplôme "high school" est le baccalauréat ».

En conclusion, il a demandé aux candidats à l’immigration de frapper à la bonne porte. Il n’y a pas un quelconque recours possible dans tout le cheminement du candidat, jusqu’à l’obtention du fameux « laissez-passer ». Il faut donc s’en tenir au site officiel pour remplir le formulaire, et le tirage au sort est fait par ordinateur.

L’inscription au Green Card étant totalement gratuite, il vaut mieux éviter donc, pour ne pas perdre du temps et de l’argent, de chercher d’hypothétiques intermédiaires ou de remplir un soi-disant formulaire sur des sites parallèles.

Issa K. Barry
Alassane Ouédraogo (Stagiaire)


L’édition 2008 est lancée Faites vos jeux !

Chaque année, c’est la même chose, l’IS (Immigration Services) reçoit des millions de dossiers pour l’obtention d’une Green Card, mais la moitié d’entre eux partent directement à la poubelle, soit parce qu’ils arrivent trop tard, soit parce qu’ils sont incorrectement rédigés ou que les photos ne sont pas au format exigé.

La Green Card permettant d’obtenir une carte de résident permanent autorisant les chanceux à vivre et travailler aux USA, il est indispensable, pour ne pas être écarté du processus, de bien suivre les recommandations. Vérifiez que vous êtes éligible au tirage. Qui est éligible ? Tout le monde ou presque, à condition d’être âgé au moins de 18 ans, et d’avoir le Bac.

Néanmoins, le nombre de Green Card délivrées chaque année étant limité à 50 000, le gouvernement américain procède à une rigoureuse sélection au sein des 90 000 dossiers tirés au sort. La nationalité peut être un critère de rejet, dans la mesure où les ressortissants de pays ayant envoyé plus de 50 000 émigrants aux Etats-Unis au cours des cinq dernières années sont impitoyablement écartés de la sélection.

C’est le cas d’une quinzaine de pays, dont le Canada, le Mexique, la Chine, l’Inde, la Russie ou le Royaume-Uni (sauf l’Irlande du Nord).

Source : Internet

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique