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Fait divers : L’astuce payante de la moto sans bougie

Publié le mardi 3 octobre 2006 à 07h41min

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Saïdou K. est un agent de liaison d’une société de la place. Il possède une mobylette BB-CT qu’il utilise pour ses courses et dès qu’il arrive devant un service, il a une curieuse manière qui consiste à démonter la bougie de l’engin avant de le quitter. Il avait ses raisons !

Il y a quelques jours, une nécessité de service le conduisit devant des locaux non loin du siège de la CNSS à Ouagadougou. Comme d’habitude, il retira la bougie de la mobylette et ne sollicita point les services d’un gérant de parking.

Il s’éloigna et lorsqu’il revint sur ses pas, point de BB-CT. Un mauvais garçon était passé par là ! Que faire ?

Saïdou savait que sans la bougie, le voleur ne pouvait pas être allé loin. Saïdou se mit donc à faire un tour rapide des mécanos du coin. C’était une bonne astuce, car il ne tarda pas à retrouver l’engin dans un parking du côté nord du siège de la SONABEL.

Il fit le guet jusqu’au moment où un jeune se présenta au parking, muni d’une bougie qu’il se mit à fixer. Saïdou cria au voleur qui ne demanda pas son reste et trouva refuge dans le standard d’un service et on referma la porte sur lui car la foule des poursuivants se faisait menaçante.

Sur instructions du patron des lieux, le standardiste tenta de joindre la police, mais dans sa panique, il fit plutôt appel aux sapeurs-pompiers, qui arrivèrent immédiatement.

Le malfrat couché à même le sol tenta de tromper la vigilance des soldats du feu en gémissant comme s’il était souffrant. Les secouristes, après un bref examen, s’aperçurent de la supercherie et l’abandonnèrent à son sort. Ils notifièrent que pareille intervention était plutôt du ressort de la police.

Le standardiste avait entre-temps réussi à joindre le commissariat central de police qui dépêcha des hommes à bord d’un fourgon. A la vue du véhicule, le malfrat emprunta une autre porte, se tapa un 100 mètres plat et s’engouffra dans la voiture des policiers. Il était temps, car les badauds venaient juste de défoncer la porte qui jusque-là leur résistait. Saïdou récupéra sa BB-CT et s’éloigna sans se demander quel sort attendait son voleur.

Il ne fait aucun doute que ce n’est pas de si tôt qu’il abandonnera son procédé, grâce auquel il s’en est tiré à bon compte.


Vu : Zagthouli Un chauffard rattrapé par la police

Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, un chauffard au volant d’un car a posé un acte des plus condamnables à Zagthouli (axe Ouaga-Bobo). En effet, après avoir renversé un cycliste, il a tenté de prendre le large en appuyant sur le champignon.

Un témoin, qui avait vécu la scène, alerta deux policiers qui passaient par là. Ces derniers prirent en chasse le véhicule, qu’ils rattrapèrent. Il fut ramené sur les lieux de l’accident pour un constat de police. Les documents du conducteur furent confisqués et les passagers priés de trouver un autre car.

Aux dernières nouvelles, on apprend que la vie du cycliste n’est pas en danger. Quant au conducteur, les deux agents lui ont demandé de passer au commissariat pour récupérer ses documents. Seulement, sait-il que pour un pareil délit, il est passible d’une peine d’emprisonnement allant de trois (3) à douze (12) mois ?


Cité universitaire de Zogona : Quelle merde !

Les étudiants du bâtiment 2 de la cité universitaire de Zogona vivent le calvaire. Pour descendre ou rejoindre leur chambre, ils ont entreposé des briques (voir photo). La raison : un problème de plomberie a fait que l’eau a inondé le bâtiment. Et depuis, la situation perdure au grand dam des occupants, qui ne cessent de se lamenter surtout que les moustiques y ont élu domicile pour troubler leur sommeil.

Le DG du CENOU, Robert Sangaré, qui a l’habitude de réagir promptement chaque fois qu’il est interpellé, doit encore faire quelque chose. Il y va de l’image de notre université et de la sécurité des étudiants.


A la BNSP : Noyé dans un cimetière

Les statistiques de la BNSP concernant la période du 25 septembre au 1er octobre 2006 font ressortir que le corps sans vie d’une personne a été repêché d’une crevasse au cimetière de Taab-tenga.

Les soldats du feu se demandent ce qui a bien pu se passer, car le fait est des plus insolites. Un second individu est lui aussi mort des suites de noyade au secteur 27. Deux personnes prises de malaises, conduites vers des centres de soins, ne sont plus de ce monde. Au cours de la semaine sus-citée, il y a eu 92 interventions pour porter secours à 112 victimes et aucune perte de vie humaine n’est à déplorer.

Quelques détails :
- 37 victimes d’accrochages entre usagers d’engins à deux roues ;
- 22 cyclomotoristes renversés par des automobilistes ;
- 18 piétons percutés par des mobylettes et 6 autres par des voitures ;
- 13 citoyens ayant perdu l’équilibre sont tombés tout seuls de leur monture.


Dans nos maternités

Au cours de la semaine du 25 septembre au 1er octobre 2006, le nombre total de naissances enregistré au sein de nos maternités est de 260.
- "Gounghin (sect 9)" totalise le plus petit chiffre : 26 bébés dont 16 garçonnets. On a déploré 3 avortements et 1 mort-né ;
- l’autre structure du quartier sus-cité, mais au secteur 8, est à 59 enfants dont 36 fillettes. 3 mort-nés y ont été déplorés ;
- 22 enfants du sexe masculin contre 20 de l’autre ont vu le jour à "Pogbi" ;
- s’il n’y avait pas eu 3 avortements au "secteur 15", cette structure sanitaire serait à égalité parfaite avec le "CMA du secteur 17 (Pissy)" et le "Secteur 21" où l’on a inscrit dans les registres 68 nouveau-nés.

L’Observateur

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