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Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

Publié le samedi 30 septembre 2006 à 09h26min

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Ils sont là, riches comme Crésus, avec des fortunes qui n’ont pas d’histoire, pour reprendre l’expression de Norbert Zongo. Mais personne s’en fout. Au contraire, tout le monde veut les avoir pour amis. Même l’Etat s’empresse de leur dérouler le tapis rouge.

Par exemple, Issaka Korgo qui faisait auto stop en 1998, est moins d’une décennie après, riche en milliards de francs CFA, au point de truander l’Etat, de corrompre juges et gendarmes et d’être la coqueluche du palais du Gouverneur.

Mais l’admiration ne s’arrête pas là. Le 11 décembre prochain, le jour de la fête de notre indépendance, l’Etat, avec toute la solennité qui sied à la circonstance, va épingler sur sa poitrine la haute distinction nationale destinée à reconnaître et à valoriser les plus méritants des enfants de la Nation. L’Etat va donc nous le montrer en exemple. C’est comme lui que nous devons être.

Voici donc les nouveaux modèles d’une société qui visiblement n’a plus de dieu que l’argent. Bon Dieu, où allons-nous avec ça ? Question sans doute incongrue, puisque apparemment ça réussit bien au pays. Ouagadougou change à vue d’œil. Il suffit seulement de faire un mois sans passer dans un quartier pour ne plus s’y retrouver, tellement les bâtisses poussent.

Issaka Korgo : Grand délinquant ou simple faire valoir ?

Fortune spontanée et témérité à toute épreuve, l’homme que le Conseil des ministres de la rentrée a décidé de sanctionner n’aurait dit-on peur rien. Sauf que le ciel ne lui tombe sur la tête. Analphabète, il peut se permettre d’imiter la signature du ministre des Finances et ainsi vider les caisses de la toute jeune banque libyenne à Ouagadougou, la dernière née, en toute impunité ou presque.

Si la décision du Conseil des ministres du 6 septembre dernier doit faire foi, outre l’exclusion de Issaka Korgo de tous les marchés de l’Etat, il fait aussi l’objet de poursuite pour faux en écriture publique et usage de faux pour avoir justement imité la signature du ministre des Finances. Or pour ce seul délit, l’intéressé devait être sous les liens de la prévention. Mais Issaka Korgo est libre et vaque tranquillement à ses besognes. Pourtant, le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou est saisi du dossier.

Pourquoi n’actionne-t-il pas la justice pour un délit dont la gravité, notamment le faux en écriture publique, vaut pour le contrevenant une réclusion criminelle ? C’est la preuve s’il en fallait que ce monsieur n’est pas un simple justiciable. Ceux qui ont eu déjà affaire à lui s’en souviennent avec beaucoup d’amertume. Ce n’est pas la peine d’emmener Issaka en justice, c’est peine perdue.

Du reste lui-même le dit à ses interlocuteurs. Le vieux El hadji Simporé de Kaya, l’un des premiers boulangers de la dite ville qui a repris la boulangerie d’Edouard Yaméogo, un ex dignitaire du régime de Maurice Yaméogo, garde encore les stigmates de sa confrontation avec Issaka. Et pourtant quelques années auparavant, alors qu’il venait juste de débuter son commerce de pièces détachées, c’est El Hadji qui lui avait permis de squatter un coin de la boulangerie pour faire son commerce.

En son temps, pas si lointain que ça, puisque c’est en 1998, El Hadji se souvient que parfois il a dû demander à ses amis venus lui rendre visite de bien vouloir déposer Issaka à Ouagadougou dans leur voiture. En ces temps-là, les fées de la fortune ne s’étaient pas encore penchées sur son lit. Mais cela ne tarda pas et c’est El Hadji Simporé qui va l’apprendre à ses dépends.

En effet, un jour de l’an 2003, soit un quinquennat après, Issaka Korgo fait informer El Hadji Simporé par huissier que c’est lui qui était désormais le propriétaire de la parcelle sur laquelle était bâtie sa boulangerie et qu’il lui donnait trois mois pour libérer les lieux. Les protestations de ce dernier ne feront rien. A la date indiquée, un huissier lourdement accompagné d’un détachement de gendarmes est venu en plein midi déboulonner les fours à pain de El Hadji et les a entreposés en plein milieu du goudron.

Le pauvre El Hadji prend un avocat, notamment maître Barthélemy Kéré et engage une procédure en justice. Après plusieurs audiences à Kaya et à Ouagadougou El Hadji gagne son procès. Issaka Korgo est condamné à lui verser 3, 5 millions francs. Cette décision ne sera jamais exécutée.

El Hadji explique que Issaka Korgo lui a fait clairement savoir qu’il est prêt à débourser un milliard pour soudoyer les gens de la justice, mais jamais il ne lui versera cet argent. C’est effectivement ce qui s’est produit. El Hadji Simporé en a gardé une meurtrissure. Mais dans cette affaire El Hadji ne sera pas le seul à trinquer.

La parcelle acquise ne semblait pas suffire au projet du nouveau riche. Il exige des propriétaires de la parcelle mitoyenne de lui vendre leur propriété. Ceux-ci refusent. Il passe outre et annexe la parcelle et fait pousser un immeuble de quatre niveaux (voir photo).

Quand les propriétaires menacent de saisir la justice, il leur dit tout simplement qu’il est préférable que ces derniers acceptent un arrangement, parce qu’ils perdent leur temps en allant à la justice. Effectivement toutes les saisines de la justice sont restées sans suite. Issaka Korgo a bien signé des documents attestant qu’il s’engage à arrêter les travaux. Mais sur le terrain, l’immeuble continue de pousser.

Ce que Issaka Korgo fait aux simples individus, il le fait aussi à l’Etat en toute impunité. La récente décision du Conseil des ministres semble n’être que de la poudre aux yeux. Le sommeil de l’intéressé n’est pas troublé pour autant et nombre de Kayalais, c’est sa ville d’origine, sont convaincus que cette affaire n’ira pas loin. Pour l’instant, ils n’ont pas tort. Mais de quoi s’agit-il au fait ?

Korgo faussaire et corrupteur impénitent

A la vérité, les délibérations du conseil des ministres sont très floues. On sait seulement qu’il est exclu des marchés publics et qu’il va faire l’objet de poursuite pour faux en écriture publique. Les faits qui lui valent cette punition ne sont pas très précis et sont de plusieurs ordres.

Le fait qui a déclenché la procédure contre Issaka Korgo semble être le nantissement de faux marchés publics auprès de la jeune banque libyenne à Ouagadougou la Banque sahelo saharienne pour l’investissement et le commerce au Burkina Faso. Cette banque aurait, selon les documents du Conseil des ministres, demandé au ministère des Finances la situation des contrats qui au regard des procès verbaux de réception définitive joints, étaient entièrement exécutés par la SOKOCOM SA.

Vérification faite, les Procès verbaux transmis par la banque n’ont jamais été signés par le ministre. Tel que présenté, le document lui-même n’est pas très clair, sauf à le rapprocher de trois marchés (voir ci-contre tableau) d’un montant total de 150 millions de francs environ.

Il s’agirait donc de ces marchés obtenus selon les procédures en vigueur, mais qui n’ont pas été exécutés totalement ou en partie et pour lesquels, Issaka Korgo a pourtant pu obtenir un procès-verbal de réception définitive. Comment est-ce possible quand on connaît la lourde procédure minutieusement détaillée par les textes. Les rompus à la chose disent que c’est tout ce qu’il y a de plus facile. En principe on ne sait jamais à l’avance le nom des représentants des structures habilitées à certifier que le marché a été bien exécuté.

Mais cela n’est pas essentiel pour orchestrer une opération de corruption. Il suffit seulement de connaître ceux qui désignent. Si celui qui désigne est bien " arrosé ", il enverra son élément sûr, qui ne fera aucune difficulté. De toute façon, il est suffisamment brieffé à l’avance par son chef. Pour donc avoir un procès-verbal de réception définitive, alors que le travail n’a pas été fait, il suffit simplement de connaître tous ceux qui ont le pouvoir de désigner dans les structures.

Le reste devient un jeu d’enfant. Dans ce cas précis, si c’est cette procédure qui est suivie et il y a de fortes chances qu’il en soit ainsi, l’argument d’imitation de signature ne peut pas prospérer. Le ministre a dû simplement signer un document que ses services techniques lui ont bel et bien transmis sous le couvert des diverses complicités grassement entretenues par Issaka Korgo.

Mais les crimes ne s’arrêtent pas là. Il y a aussi le nantissement de faux marchés. Il s’agit pour Issaka Korgo de s’attribuer des marchés publics fictifs. Avec le papier d’attribution du marché signé par le ministre des Finances, l’intéressé va voir son exploitant en banque et lui demande de lui faire une avance. Ce dernier aussi, qui très souvent est bien arrosé, se prête au jeu et facilite l’opération.

Ainsi donc l’opérateur économique prend possession d’une importante somme liquide qu’il peut utiliser à sa guise. Korgo aurait aussi commis ce forfait dans le cadre de plusieurs marchés avec le ministère de l’Education de base et de l’Alphabétisation (MEBA), précisément le marché N° 2005-405/MEBA pour la livraison de fournitures scolaires qui s’est revèle être un faux contrat.

Mais pour réussir ce coup, il lui a fallu des complicités à la Direction des marchés publics, puisque chaque lettre d’attribution porte un numéro d’ordre et seuls ceux qui sont à cette direction peuvent le lui fournir. Certains ont prétendu qu’il s’était fait fabriquer des cachets et qu’il entretiendrait pour ce faire une véritable équipe de faussaires. C’est possible. Mais pour certaines choses, il faut des relais dans l’administration nécessairement. Ce faisant, un "vrai faux " peut parvenir sur le bureau du ministre qui le signe en toute bonne foi.

Même si on peut penser que vu l’assurance de Korgo dans ses relations avec ses vis-à-vis, il lui faut de solides soutiens autres que les petites complicités des responsables de l’administration. Si c’était ça seulement, depuis longtemps son aventure aurait pris fin. Mais il se trouve que depuis bien longtemps, la Commission de règlement des litiges avait attiré l’attention des administrations sur le cas Korgo, mais cela ne l’a pas empêché de continuer à bénéficier des marchés.

Un de nos interlocuteurs a soutenu que le ministre des finances lui-même est intervenu après cette mise en garde de la commission pour exiger que l’on n’exclue pas Korgo des appels d’offres. Et comme il est toujours le moins disant, il remporte tout le temps les marchés au grand dam de ses concurrents. Il propose des prix qu’aucun autre opérateur économique de la place ne peut se permettre, fait remarquer un ancien membre de la Direction des marchés de l’Etat.

La décision du Conseil des ministres l’exclut des marchés à venir, mais ne dit rien sur tous les marchés qu’il détient présentement et qui se chiffreraient en milliards de francs cfa. Car outre Ouagadougou, il est attributaire de marchés dans les provinces par le biais des crédits délégués. Spécifiquement, la délibération du Conseil des ministres a instruit de suspendre un marché d’environ deux milliards huit cent millions francs (2 832 855 015 fcfa) qu’il exécuterait présentement en faveur des ministères des enseignements MESSRS et MEBA et dont plus de deux milliards sept cent millions pour le seul MESSRS.

Il y a beaucoup de chance que ces marchés ne lui soient pas retirés, puisque par les subterfuges expliqués plus haut il a pu déjà les nantir ou il s’est même fait payer une bonne partie par le biais des livraisons constatées par des procès-verbaux fictifs. Ce qui est sûr, en complicité avec certains fonctionnaires des Finances et certains DAF des ministères, le deal des marchés publics est devenu un véritable sport national. Le dossier introduit en Conseil des ministres constate d’ailleurs incrédule que " le faux est devenu une pratique courante dans le domaine des marchés publics "

Dans le cas des marchés dont l’exécution a été suspendue, le Conseil des ministres propose de conclure de nouveaux marchés de gré à gré, soit de recourir aux offres classées ou au second moins disant. Comme on le voit, le gouvernement lui-même ne sait pas tirer les leçons qui s’imposent dans un environnement où " le faux est devenu une pratique courante ". En laissant la possibilité de conclure des marchés de plus de deux milliards par la procédure du gré à gré, il fait le lit de toutes les magouilles. Alors, que veut exactement le gouvernement ? Personne ne le sait.

C’est pourquoi Issaka Korgo est bien fondé de croire que c’est parce qu’il n’a pas respecté totalement un deal qu’on a engagé cette petite cabale contre lui. D’autres pensent que cette affaire Korgo est plutôt l’illustration des coups que les clans antagonistes au sommet de l’Etat se donnent. C’est pourquoi dit-on dans l’entourage de Korgo qu’on lui a demandé de rester tranquille et de se faire même très discret. Consigne qu’il respecterait à la lettre.

Qui couvre Issaka Korgo ?

Normalement, pour le 11 décembre prochain, Korgo Issaka fera partie des récipiendaires qui recevront les distinctions honorifiques de l’Etat. Son dossier est déjà à la grande chancellerie où il est proposé pour être décoré au grade de Chevalier de l’ordre national ? Pourquoi ? On n’en sait rien sauf que la proposition est venue du gouvernorat du Centre Nord, à l’initiative de l’entreprenante gouverneur Fatimata Legma.

Issaka est donc très introduit dans la haute sphère de la politique et il ne marchande pas ses largesses aux nombreuses sollicitations qui lui sont régulièrement faites par les hauts responsables de l’Etat. Ces opérations de marketing et d’image, il peut se les permettre avec son chiffre d’affaires annuel estimé à plus de 2 milliards de nos francs. Si on sait qu’il est assez riche pour être généreux, on ne sait toujours pas qui lui assure cette fortune facile ?

Issaka Korgo sait de toute façon que cette affaire n’ira pas loin. Dans le pire de cas, il goûtera aux désagréments de la prison juste pour un bout de temps et il ressortira pour poursuivre ses activités. Il y a peu de chance que la procédure actuelle aille à son terme et qu’un procès se tienne. Il l’a si bien compris qu’il continue tranquillement ses opérations.

Aux dernières nouvelles, il aurait fait une proposition de dédommagement aux propriétaires de la parcelle annexée à Kaya et il envisage dans le même temps acquérir un lopin mitoyen pour agrandir sa propriété. Avec les charges qui pèsent sur lui, avoir la tête à l’accumulation est un signe qu’il sait que ça n’ira pas loin. Si ses protections politiques ne suffisent pas, on le dit très waké et gare à celui qui ose s’attaquer à lui.

Quand nous sommes allés à Kaya entreprendre cette enquête, nombre de nos interlocuteurs on pensé que nous étions fous et que nous n’allions pas survire à cette affaire tant le monsieur serait dit-on bardé de pouvoirs magiques. Certains avaient même prédit que nous n’aurons pas le temps d’écrire cette enquête. Sur ce point au moins, ils se sont trompés, heureusement pour nous. Mais nous croyons nous surtout à la force de Dieu. Qui est un être de justice.

Par Newton Ahmed BARRY

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2006 à 12:18 En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Bonjour et Merci le kooro, Newton Ahmed BARRY pour votre courage de publier de tels articles.
    Il en faudrait des personnages comme vous meme si vous etes mal vu par certains.
    Vous méritez une médaille au 11 Decembre prochain, malheureusement ça ne se passe pas comme cela au pays des "hommes intègres".
    Merci à vous

    • Le 6 octobre 2006 à 10:32, par bouba En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

      mes amis ainssi va la vie.prions ,prions prions dieu que notre tour arrive.que penssez vous ?que l’etat vous
      appel un par un ou vous mettent en ligne pour vous donner votre part ?non et non.levez vous utulise vos
      tetes cherchez et vous trouverez.sankara n’a pas put malgre ses long discours et sa tereur qui penssez
      vous qu’il va vous sauver ?dieu ?maleureusement il ne resout pas des les probleme sure terre ! nous somme dans un monde de chaqun pour et dieu pour tous.si vous pouvez faire comme ce mr et vous en sortire
      indem nesitez .aujourdhui les gens respect qui est riche ,pas les beau parleurs ,ils n’ont pas peur de ce que
      tu as fait pour etre riche ,mais de combien de francs de fait riche.alors cherchez a etre riche
      merci les amis

  • Le 30 septembre 2006 à 13:16 En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Merde !!!
    A cette allure là, quel avenir pour ce pays ?
    Difficile à répondre.
    Toujours est il qu’au moment où le Directeur de la Banque Mondiale semble décidé à suspendre la coopération avec les pays qui ne font aucun effort pour enrayer la corruption de leur contrée, le Burkina semble décidé à s’y enfoncer.
    Waké ou pas, Couvert ou pas, Issaka KORGO ne perd rien pour attendre.
    L’injustice est une menace très sérieuse pour notre stabilité et si l’on ne fait rien à présent, nous risquons de voir monter en flèche les manifestations populaires.

  • Le 30 septembre 2006 à 18:21, par dougg En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    c’est triste mais le faso fonctionne comme ca depuis une dizaine d’années et ce n’est pas parti pour changer...

  • Le 30 septembre 2006 à 20:52 En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Ah le Faso ! C’est pour ça que la jeunesse a peur d’investir dans la création de nouvelles entreprises. Toute entreprise a besoin de marchés pour survivre. Mais quand les attributions de marchés sont à l’image de nos hommes politiques (malhonnêtes et sans objet), aucune initiative ne peut se faire sainement. A tout cas, son Wak là, qu’il se le mette où je pense.

  • Le 1er octobre 2006 à 14:12, par Noraogo En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Voici un autre cas d’impunité qui court au Faso et on reste lá á croiser les bras et à dire que " Wiim Ya Kanga".
    il est temps que foutent ces personnes en prison qui contribuent à faire souffrir les Burkinabè.
    Courage à toi Newton. Il faut des gens comme vous pour faire changer le pays. Tu es un vrai successeur de Norbert Zongo. Le vrai Burkina a besoin de toi.

  • Le 1er octobre 2006 à 16:19 En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Lorsque la politique et le commerce se mêlent c’est la pagaille qui s’installe. La situation au Bf n’est pas loin de celle de la France avant la révolution où les politiciens exercaient au compte des bourgeois au détriment du peuple.

    Des gens comme Issaka Korogo, on en trouve à tous les coins de la rue au BF. Dire qu’il y a des gens qui sont fiers de gagner leur pain en se laissant corrompre par des gens comme issaka Korogo.

    Mon Dieu, aide nous.

  • Le 2 octobre 2006 à 12:36 En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Bon Courage Newton et courage à tous ces Journalistes, à tous d’ailleurs qui hésitent à s’engager resolument pour un meilleur devenir du Burkina Faso, notre Patrie.

    Bon courage

  • Le 2 octobre 2006 à 18:58, par un expatrie burkinabe decu En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    C’EST DECEVANT, MAIS JE TE REMERCIONS POUR CES ECRITS.
    CELA NOUS PERMET DE COMPRENDRE BEAUCOUP DE CHOSES ,SURTOUT NOUS QUI SOMMES A L’EXTERIEUR.UN JOUR UN AMI QUI ESTT REVENU DU PAYS NOUS DISAIT QUE LE BURKINA EST BIEN MAINTENANT ET QUE TOUS LES JEUNES SONT RICHES.LA CHOSE QUE JE NE POUVAIS PAS COMPRENDRE ,ETAIT QUE ,DANS MA FAMILLE AUCUN JEUNE NE SE DEMARQUAIT .ET JE ME DISAIT QUE C’ETAIT MES FRERES QUI NE VEULENT RIEN FAIRE.MAINTENANT ,NOUS COMPRENEONS DE PLUS DE EN PLUS.
    QUELLE HONTE ,QUAND LES BLANCS QUE LES BURKINABE FONT DU TRAVAILLEMENT ET NOUS SOMMES LA POUR CHERCHER L’ARGENT ET ALLER FAIRE LE TRAVAILLEMENT AU PAYS.
    C’EST INSULTANT QUE NOS DIRIGEANTS MENDIENT POUR DONNER A LEURS ENFANTS POUR LE TRAVAILLEMENT.
    C’EST INSULTANT QUE NOUS PERMETTONS A DES REBELS DE S’ACHETER DES GROSSES MAISONS DANS NOTRE PAYS ,ET COUCHER AVEC NOS SOEURS SANS ETRE INQUIETER. AVEZ PENSE AUX CONSEQUENSES DE CES COMPORTEMENTS ,APRES LA REBELLION.
    NOUS N’AVONS QUE NOS YEUX POUR REGARDER.SOUVENT NOUS TENTER DE SOUTENIR UN AMI QUI DIT TOUJOURS QUE C’EST BIEN POUR LES BURKINABE. MES FRERES ET SOEURS ,NE SERAIT-IL PAS LE TEMPS DE SE REVEILLER ?
    QUE LE BON DIEU NOUS GUIDE

  • Le 2 octobre 2006 à 20:17, par ROKO En réponse à : > Dossier SO.KO.COM : Issaka Korgo, l’insolence du nouveau riche

    Si le Burkina etait vraiment le pays des hommes integres, ce serait des gens comme toi, Newton Ahmed Barry qui seraient designes pour des`medailles. Malheureusement, c’est des gens comme Issaka Korgo qui en beneficient. Mais que peut-on attendre d’une administration qui a commence a pourrir de la tete depuis le jour ou elle est nee et qui continue a pourrir vers les pieds ? Merci, NAB, pour ton courage.

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