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MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

Publié le mercredi 27 septembre 2006 à 08h19min

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Gbagbo et Compaoré hier à Ouaga

Le mardi 26 septembre 2006, le président Blaise Compaoré a reçu ses homologues ivoirien, Laurent Gbagbo et sud-africain Thabo Mbeki à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur la crise en Côte d’Ivoire.

Il est 10h 30 le mardi 26 septembre 2006 lorsque l’avion du président sud-africain Thabo Mbeki s’immobilise sur le tarnac de l’aéroport international de Ouagadougou. Une demi-heure plus tard, c’est celui du président ivoirien Laurent Gbagbo qui se signale. A leur descente d’avion, les deux présidents ont été accueillis par leur homologue burkinabè, Blaise Compaoré. A ce niveau, aucune déclaration n’a filtré sur l’objet de cette visite.

Après les protocoles d’usage, le cap est mis sur la salle de conférence internationale de Ouaga 2000 où va se tenir une séance de travail. A 11h 45 précises, les trois présidents s’engouffrent dans la salle pour un entretien qui va durer environ quatre (4) heures d’horloge. C’est à l’issue de cette entrevue que le président hôte, Blaise Compaoré va s’adresser à la presse sur l’objet de la rencontre.

« C’est une visite de travail, de concertation sur la situation dans la sous-région et particulièrement en Côte d’Ivoire. Nous avons fait une évaluation et nous allons continuer de travailler ensemble dans les jours à venir au niveau des instances de l’Union africaine et de la CEDEAO pour avancer les solutions afin de permettre une sortie de crise en Côte d’Ivoire, » a-t-il laissé entendre.

Interpellé sur la situation de refus de la médiation de Thabo Mbeki par les Forces Nouvelles, le président Compaoré a indiqué que ce point n’était pas à leur ordre du jour. Toutefois, il a rappelé que le président Mbeki a été désigné par ses pairs de l’Union africaine pour être le médiateur dans la crise ivoirienne. Selon le président du Faso, son homologue sud-africain a abattu un important travail et mérite la confiance de ses pairs.

En tant que président du Conseil de paix et de sécurité, c’est très enrichissant pour nous d’être avec le président Mbeki aujourd’hui. Les idées que nous avons partagées me confortent qu’il est une personnalité qui doit participer à trouver des solutions à la crise ivoirienne », a précisé Blaise Compaoré.

La rencontre de Ouagadougou a eu le mérite d’exister. Aura-t-elle permis d’aborder les questions qui fachent sur les bords de la lagune ébrié ? Devrait-on s’attendre les jours à venir à voir défiler dans la capitale burkinabè les autres protagonistes de la crise ivoirienne, les Forces nouvelles, le Rassemblement des républicains (RDR) et le le Parti démocratique de Côte d’Ivoire/Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA) ?

P. Pauline YAMEOGO
Ladji BAMA(Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2006 à 15:34 En réponse à : > MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

    Désormais, la crise ivoirienne va se résorber par l’intervention du Président COMPAORE. M. Koudou Laurent GBAGBO, qui s’est toujours refusé à collaborer avec le Président burkinabè a finalement compris, qu’il n’y avait pas d’autres alternatives à l’issue de la crise ivoirienne que les solutions que M. COMPAORE lui a toujours secrètement et publiquement suggérées. Au lieu de s’enfermer dans des accusations gratuites à l’encontre du Président burkinabé et de son pays, M. GBAGBO a commencé à comprendre que la résolution de la crise ivoirienne passait par Ouagadougou. Ne lui en déplaise !. M. COMPAORE a déjà fait ses preuves à Lomé. C’est au moins une expérience incontestable, un constat épatant. Il est regrettable que M. COMPAORE ne soit pas le Président du Monde (avec les moyens financiers subséquents). J’invite, à titre pédagogique, les internautes à lire le dernier discours de notre Président à Rome. A la lecture de ce discours voici mes observations sur M. Blaise COMPAORE : Homme de foi, dotée d’une extrême tolérance, et douée de stratégies politiques nationale et internationale, ce grand Monsieur est une chance pour les burkinabé et les ivoiriens. N’en déplaise aux borgnes et aveugles politiques qui refusent ou ne peuvent voir la réalité. A l’impossible, nul est tenu. J’ai la chance d’avoir cette révélation. Je vous la fais partager. Longue vie à ce Président à qui je ne demande rien que de continuer dans sa lancée, car Dieu Merci, je suis à l’abri du besoin. Un burkinabé de France.

    • Le 27 septembre 2006 à 18:46 En réponse à : > MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

      Sans polémiquer sur le rôle méssianique qu’aurait le président burkinabè dans la sous-région ou dans le monde, je me permet d’émettre des réserves quant au fait que M. GBagbo ait compris que la solution du problème ivoirien pourrait se trouver au burkina.je pense plutôt que c’est en raison surtout du fait que notre pays assure la présidence tournante du conseil de paix et de sécurité de l’union africaine que les présidents ivoirien et sud-africain se sont rendus à ouaga. De plus, on connaît l’inconsistance de l’homme (Gbagbo).il convient de ne donc pas aller vite en besogne. Sanwé !

    • Le 27 septembre 2006 à 18:55 En réponse à : > MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

      Toi-là, si ton intelligence est si brève pour comprendre les choses, il faut te taire. Blaise Compaoré est tout sauf une chance pour le Burkina. La seule vraie chance à ce jour que le Burkina a eue, c’est Thomas SANKARA et c’est Blaise qui nous l’a enlevé. Sa situation est certes compliquée maintenant avec ses multiple dossiers pendants. Car il est clair qu’une fois hors du pouvoir des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées contre lui. Dans de telles conditions, je crois qu’il n’a plus de choix que de s’aggriper au pouvoir. Car seule la mort pourra lui rassurer de ne pas terminer dans les géoles. Une chose est quelque peu aussi certaine, les adversaires actuels de Blaise ne semblent pas lui être des alternatives crédibles. De ce point de vue, mon souhait est que Blaise consacre le reste de son règne à assainir l’économie du pays aux mains actuellement des corrompus et des malfrats. Une telle orientation peut-être permettra de lui réserver un espace de pardon.

    • Le 27 septembre 2006 à 22:13, par guerrierburkinabe En réponse à : > MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

      c`est normale que tu sois à l`abri du besoin.tu vis en france, état républicain qui se souci de son peuple.
      Et non au burkina,ou il n`y a aucune justice pour les autres citoyens burkinabé,et dieu seul c`est comment,tu es arrivé en france.moi je reconnais que notre président c`est soigner son image partout la ou il passe.Dela a dire qu`il pourrait etre président du monde,vous délirer.
      vous ne vous etes plus rendu au burkina ou la corruption gangrène notre pays.ou l`insécurité sévie.
      Dernièrement j`ai un ami qui a eue un accident de moto à ouaga,meme les médicaments de première necéssité il à du les payer.jacques chirac peut aussi prétendre au trone des meilleurs présidents.
      Parce que la france la ou tu vis il y a la justice,la démocratie,du travail te,souviens tu de nobert et de thomas.ne soyons pas idéaliste,mais réaliste,un bukinabé de suisse...

      • Le 28 septembre 2006 à 11:16 En réponse à : > MBeki et Gbagbo à Ouagadougou : A la recherche de solutions à la crise ivoirienne

        La crise ivoirienne, pas plus que celles du Libéria, de la Siéra Léone et même de la RDC n’ont leurs sources en Afrique ou alors partièllement.Les multinationales américaines, européennes et bientôt asiatiques exacerbent les tensions inhérentes à la cohexistences de sous groupes de tout jeune Etat dans le but de piller ce que la décolonisation les a empêcher de râcler chez nous.Si des africains y sont mélés de manière coupable, c’est en jouant "le rôle du manche de hâche dans la fôret" en recoltant 10% de commission au passage toute honte bu.Nos politiciens criminels ne sont me semble t-il que les bras séculiers tristement célèbres pour le massacre de leurs propres populations au profit du niveau de vie des populations européennes.Dans ce contexte, dire que la crise ivoirienne trouvera son épilogue au Faso alors qu’on ne sait pas le dernier mot de BABYLONE relève d’une gageure.La crise prendra fin lorqu’elle ne sera plus rentable ou lorsque les commanditaires cabalistiques auront atteint leurs buts. Désolé de mon pessimisme.

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