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Cinéma : Emmanuel Sanon revient avec « Souké et Siriki : Ya Kanga »

Publié le lundi 25 septembre 2006 à 05h37min

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La sortie officielle du film « Souké et Siriki : Ya Kanga » du réalisateur burkinabè Emmanuel Sanon, a eu lieu samedi 23 septembre 2006 au ciné Neerwaya.

Le deuxième long métrage du réalisateur et scénariste burkinabè, Emmanuel Sanon s’intitule « Souké et Siriki : Ya Kanga ». Il est d’une durée de cent (100) minutes, basé sur un scénario de feuilleton. « Souké et Siriki : Ya Kanga » est un produit des productions Floredic et Prauvis. Son tournage a pris trois semaines dans l’espace des quartiers périphériques de Ouagadougou.

Les deux acteurs principaux du film sont Kolo (Souké) et Solo (Siriki), deux humoristes bien connus du milieu cinématographique.

Le film a été tourné dans un style binomial (deux jeunes, deux vieux, deux voyous, deux jeunes filles, etc.). Il plonge dans l’univers de Solo et Kolo, fraîchement débarqués dans un quartier périphérique de Ouagadougou, à la recherche d’un meilleur avenir.

Pour parvenir à leur fin (recherche de l’argent), Solo et Kolo s’adonnent à la récupération et à la fabrication d’objets d’art, pour ensuite les vendre. Ainsi va leur train-train quotidien. Mais ils se rendront vite à l’évidence que vivre en ville n’est pas donné à n’importe qui : hostilité du voisinage, escroquerie. En somme, ils sauront qu’à Ouagadougou, « viima ya kanga ». Malgré tout, ils ne désemparent pas. Même dans leur « galère », l’amour a sa place.

Solo (Siriki), fin dragueur, veut ratisser large dans le quartier. Son habitude de beau parleur et son style de Rasta sont pour lui un atout. Kolo quant à lui, demeure un paysan rustre mais tout de même convoité par la restauratrice Abi. A travers des gestes et des mots, le réalisateur et scénariste a voulu jouer sur l’opposition des deux personnages.

Un travail qui a su donner au film l’humour nécessaire pour maintenir les cinéphiles en haleine tout au long de la projection. La réussite du film tient également de la présence de certains comédiens comme Delphine Ouattara (Abi), Eugène Bayala (nonceur), KPG, Mariam Koné, Jacob Sou, etc.

Ismaël BICABA bicabai@yahoo.fr)

Sidwaya

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