La cérémonie d’ouverture a eu lieu, lundi 11 septembre 2006 à Ouagadougou.

Donner un coup d’accélérateur aux relations commerciales entre le Maroc et le Burkina Faso, par l’établissement de partenariats entre opérateurs économiques, telle est la philosophie qui anime la visite des hommes d’affaires marocains au Burkina.

La cérémonie d’ouverture du séminaire sur les échanges maroco-burkinabè qui a eu lieu le 11 septembre 2006 à Ouagadougou a été l’occasion pour les représentants des deux pays de réaffirmer leur engagement à développer des relations commerciales entre les deux pays. Une dizaine d’opérateurs économiques marocains, durant trois jours, iront à la conquête du marché burkinabè avec pour finalité : « transformer positivement la structure des échanges entre les deux pays » comme l’a souligné le premier secrétaire de l’ambassade du royaume du Maroc au Burkina, M. Tadjousti. Ce dernier a reconnu que les relations commerciales restent en-deçà des attentes des deux pays. « La structure des échanges n’a pas changé depuis plus de 25 ans », a soutenu le premier secrétaire. Basée sur l’agro-industrie, M. Tadjousti souhaite une approche dynamique novatrice qui intègre une diversité dans les échanges entre les deux pays.

Quant au représentant du président de la Chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat du Burkina, le vice-président Lanciné Diawara, il a présenté les missions fondamentales de la structure, fait un « briefing » des potentialités économiques du Burkina et inviter les Marocains à « profiter du Burkina qui est un pays en chantier ». M. Diawara n’a pas manqué de citer les secteurs porteurs de l’économie burkinabè. Entre autres, les fruits et légumes, les oléagineux, les ressources animales, le coton etc. Etant entendu selon le vice-président que « l’agriculture et l’élevage constituent le principal moteur de l’économie du Burkina Faso ».

Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Benoît Ouattara a rappelé qu’en mai 2006, une mission d’hommes d’affaires burkinabè avait séjourné au Maroc. Toute chose qui prouve la santé des relations commerciales entre les deux pays. M. Ouattara a rappelé les multiples opportunités d’investir au Burkina « qui a fait le pari de sortir du sous développement ». En tant que représentant du gouvernement burkinabè, il s’est dit disposé à travailler en vue de l’accélération de la conclusion d’un accord avec l’UEMOA pour faciliter les échanges entre le Maroc et cette zone, en vue de développer le partenariat entre les pays.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)

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