Sur les sites de la petite irrigation, il a pu toucher du doigt les réalités des producteurs qui exploitent présentement de petites superficies mais sont disposés à faire plus s’ils disposaient de plus de moyens. En attendant, ils cultivent du niébé et du maïs.

Le ministre Diallo leur a promis de se pencher sur leurs préoccupations tout en les encourageant à poursuivre sur cette voie.

Au barrage de Yakouta, il a pu constater l’état d’avancement de ce gigantesque chantier surtout après la rupture de la digue pendant la dernière saison des pluies. Pour lui, tout se déroule bien et la mise en eau du barrage pourrait se faire en fin juin.

"Les travaux sont exécutés à 90%. Pour ce qui est du barrage, c’est gagné. Je suis satisfait surtout que les travaux confortatifs ont été bien menés. Avec la rupture de la digue, il a fallu reprendre les études pour mieux cerner la structure des sols. A présent, il n’y a plus de problème. Il reste le déblayage de la cuvette et l’aménagement du périmètre situé en aval. Le retard a été rattrapé", a déclaré Salif Diallo qui a eu une longue réunion avec Georges Fadoul et ses techniciens sur le site du barrage. Rien n’a filtré de cette rencontre. Le site d’accueil des 9 villages situés présentement sur la partie inondable du barrage serait également bien avancé.

Pour mémoire, le barrage de Yakouta a une capacité de 26 millions de m3 d’eau. Il est le plus grand ouvrage de ce type dans le Sahel et le deuxième en terme de volume au Burkina. Son plan d’eau fait 1600 ha et sa digue est longue de 765 mètres. La superficie exploitable pour l’agriculture est estimée à 50 ha. Il permettra d’alimenter Dori en eau potable à travers un dispositif de pompage, de traitement et un château d’eau (coût environ 600 millions de FCFA) que l’ONEA est en train de réaliser dans cette ville. Le coût de réalisation du barrage est de 1 milliard 191 millions de nos francs.

V.A.S.
Sidwaya