Cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre du volet communication d’un projet exécuté par le du Centre régional de formation et d’Application en agrométéorologie et hydrologie opérationnelle communément dénommé : Centre AGRHYMET. Ce centre basé à Niamey (Niger) est une institution spécialisée du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

Ce contenu exprime la volonté des Etats membres du CILSS pressés par les conséquences des changements climatiques (déficit pluviométrique inondations, pollution atmosphérique) de renforcer les capacités des pays et des populations sahéliens à faire face aux effets néfastes et mieux à s’y adapter. Cela en leur apportant des informations justes et en les amenant à changer de comportements face à ces nouveaux défis. D’où cette attention aux professionnels de la communications chargés de relayer l’information scientifique disponible à travers des outils et des canaux appropriés.

Profiter de l’information scientifique disponible

La Direction générale de l’Aviation civile et de la Météorologie mandatée pour conduire à bien le volet communication s’attachera les services de ce noyau de professionnels formés à cet effet. Pendant ces 48 heures, le programme a été meublé pour répondre à ces attentes. Les participants seront imprégnés de la problématique des changements, de la mise en œuvre de la convention sur les changements climatiques. Il leur appartiendra, à partir de la définition des groupes cibles de dégager des outils et des stratégies pour atteindre les objectifs escomptés.

Cet atelier interviendra le lendemain du 23 mars 2004 consacré à la Journée météorologique mondiale avec pour thème "Le temps, le climat et l’eau à l’ère de l’information". Le thème fait référence au rôle des nouvelles technologies dans le progrès de la météorologie, de l’hydrologie et des sciences géophysiques. Ce thème vient interpeller tous les acteurs (gouvernement, privé, partenaires, ONG) à profiter des technologies de l’information pour asseoir un développement durable. D’ailleurs le message du secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) vient nous rappeler l’incidence des dangers naturels. Selon lui "Durant cette décennie, plus de 65% des dommages signalés et près de 90% des décès recensés ont été la conséquence liée au temps, au climat et à l’eau".

C’ est donc dire qu’il est grand temps que les médias réaffirment leur rôle dans l’information et la sensibilisation du grand public sur les enjeux des changements climatiques.

L’atelier de formation devra être considéré comme un engagement de plus dans cette optique.

Marceline ILBOUDO
Sidwaya