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Non-lieu au bénéfice de Marcel Kafando : La Chambre d’appel confirme la décision

Publié le jeudi 17 août 2006 à 08h09min

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Mercredi 16 août 2006, la Chambre d’appel de la Cour d’appel de Ouagadougou a confirmé la décision de non-lieu prise par le juge d’instruction en faveur de Marcel Kafando dans le cadre du dossier Norbert Zongo.

Après le non-lieu délivré à Marcel Kafando dans le cadre de l’instruction du dossier Norbert Zongo, les avocats de la partie civile avaient interjeté appel. Après examen de ce recours, la Cour d’appel a décidé de confirmer la décision prise en première instance.

Une décision qui a entraîné une levée de boucliers au niveau des avocats-demandeurs. S’exprimant en leur nom, Maître Bénéwendé Sankara a indiqué que c’est avec « regret et amertume » qu’ils ont pris connaissance de cette décision.

« Nous allons réfléchir et voir la conduite à ternir », a-t-il ajouté avant de clamer que le dossier Norbert Zongo ne peut-être « enterré ».

Autre son de cloche au niveau des avocats-défenseurs, Maître Antoinette Ouédraogo ayant estimé qu’ils avaient « accompli » leur mission. « Notre client a bénéficié d’un non-lieu. Que demander de plus ? », s’est-elle interrogée en présence de ses confrères Anicet Poda, Abdoul O. Ouédraogo et Mamadou Ouattara, tous commis à la défense de Marcel Kafando.

S’ils n’ont pas jugé « nécessaire » de faire du « bruit » après la décision de la première instance, c’est parce que la décision de non-lieu était « susceptible de recours » et qu’il fallait être « prudents ». S’exprimant sur la crédibilité de la justice burkinabè, les avocats de Marcel Kafando disent n’avoir « jamais douté » de celle-ci, car elle a toujours été appliquée avec « rigueur ».

Quant au procureur général, Abdoulaye Barry, il n’a pas souhaité faire de commentaire « particulier ». Le parquet étant « solidaire », ils ont demandé que le réquisitoire du procureur du Faso soit confirmé en chambre d’appel, comme il l’avait été en première instance.

Tout juste a-t-il rappelé sur la base de l’article 177 du code de procédures pénales, que le juge d’instruction pouvait clore un dossier, chaque fois qu’ils estimait nécessaire et utile. Le dossier Zongo pourrait cependant « rebondir » en cas de « charges nouvelles ». En rappel, Marcel Kafando avait été libéré des liens de la prévention parce que le principal témoin à charge, Racine Yaméogo, s’était rétracté.

Boubacar SY

Sidwaya

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