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FET’ARTS 2004 : Les arts pour combattre le Sida

Publié le vendredi 19 mars 2004 à 07h09min

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Ouagadougou abrite du 17 au 20 mars 2004, la 3e édition des Fêt’Arts (artistes en fête). Placé sous le thème : "Artistes, jeunesse et lutte contre le VIH/Sida", la cérémonie de départ des 3e Fêt’Arts a été donné le 17 mars dernier sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré.

Et de trois (3). Fêt’Arts, cette messe des artistes de tous genres poursuit son petit bonhomme de chemin depuis 2002, date de la première édition.

Conçue par Jovial-Production, sous la houlette de la joviale Aminata Diallo Glez (Kadi Jolie), Fêt’Arts est une fête populaire réunissant chaque année, des artistes africains à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Echange et mélange des arts, Fêt’Arts rassemble comédiens, musiciens, chorégraphes, stylistes et plasticiens africains.

Voilà pourquoi au Fêt’Arts 2004, le public a droit à des projections de films, des spectacles de danses et de théâtre. Des concerts avec des artistes de renom tels Coumba Gawlo du Sénégal, Babani Koné du Mali, les Sœurs Doga, Solo Dja Kabako du Burkina. Fêt’Arts 2004, c’est aussi le village de l’artiste avec son exposition d’arts plastiques.

"Notre ambition est d’être au service de la culture et des arts en rapprochant chaque jour davantage nos populations notamment notre jeunesse du produit culturel", a indiqué Aminata Diallo Glez. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le thème des présents Fêt’Arts : "Artistes, jeunesse et lutte contre le VIH/Sida". Dans cette logique, le secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS-IST), M. Joseph André Tiendrébéogo a reconnu "qu’au regard de leur capacité d’accès aux canaux usuels de communication (théâtres-forums, cinéma, affiches...), les artistes peuvent contribuer de façon considérable, à l’éducation des jeunes, dans le contexte du VIH/Sida qui menace notre devenir"

Pour la première soirée de concert, la 3e édition de Fêt’Arts a donné à goûter au public le 17 mars des sonorités burkinabè, malienne et sénégalaise à travers respectivement les Sœurs Doga, Babani Koné et Coumba Gawlo. Un plateau allèchant qui aura permis au petit public de la maison du peuple de se régaler.

Gabriel SAMA
Sidwaya

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