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Brèves économiques : Grands moulins du Burkina : à quand la farine dans nos boutiques ?

Publié le jeudi 10 août 2006 à 06h56min

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Privatisés en 1993, les Grands moulins du Burkina se donnent aujourd’hui un nouveau souffle.

En effet, la Société nouvelle des Grands moulins du Burkina (SN/GMB) a acquis auprès de la Banque régionale d’investissement de la CEDEAO (BRIC) à Cotonou (Bénin), un crédit de 3,200 milliards de F CFA pour réhabiliter les Grands moulins. Ces fonds vont permettre aux Grands moulins de se repositionner sur le tissu économique burkinabè.

Selon les prévisions, la nouvelle société aura une capacité annuelle de production de la farine de blé estimée à 50 000 tonnes. Déjà, la société entend se doter d’un moulin d’une capacité de production estimée à 150 tonnes/jour. Elle générera quelques centaines d’emplois à Banfora, dans la Comoé. La gestion de la SN/GMB est assurée par le Groupe Kossouka de Salif Ouédraogo. Il reste maintenant à accélérer la réhabilitation des grands moulins pour que les Burkinabè puissent à nouveau renouer avec la consommation de la farine de blé du Sourou. De plus, la reprise des activités des GMB suscite beaucoup d’espoir chez les producteurs.

En effet, avec les GMB, ils pourront facilement écouler leurs surplus de production : maïs, blé, sorgho, etc. Un pas vers l’accès des producteurs au marché vient donc d’être franchi. Mais en attendant, il faut réhabiliter d’abord les Grands moulins du Burkina.


La pauvreté recule en Algérie, selon une étude

Le taux de pauvreté en Algérie a sensiblement reculé ces dernières années, a révélé une étude réalisée entre 2004 et 2006 sur un échantillon de 5 000 familles algériennes reparties sur l’ensemble du pays. « Le taux de pauvreté en Algérie a reculé à moins 6% après avoir atteint 22% en 1995 », précise l’étude menée par le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (CNEAPD).

En outre, elle montre que les revenus et le niveau de vie du citoyen se sont améliorés et les dépenses quotidiennes dépassent aujourd’hui les deux dollars. Toutefois, certains économistes et sociologues algériens prennent ces données avec des pincettes affirmant qu’elles « restent loin de la réalité du terrain ». Ces tenants estiment que les riches s’enrichissent davantage alors que les pauvres s’appauvrissent de plus en plus.


BCEAO : évolution des cours des principales monnaies des pays membres de la CEDEAO par rapport au F CFA en juin 2006

Dans un communiqué de presse, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) retrace l’évolution des cours officiels et sur les marchés parallèles des principales monnaies des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par rapport au franc CFA au cours du mois de juin 2006.

Ainsi entre avril et mai 2006, l’évolution du Naira (Nigeria), du Cédi (Ghana), du Dalasi (Gambie), du Franc guinéen (Guinée) et du Leone (Sierra Leone) par rapport au franc CFA s’est révélée contrastée. Si le Naira, le Cédi et le Leone se sont raffermis respectivement de 0,72%, 0,7% et 0,69%, en revanche, le Dalasi s’est déprécié de 3,06% et le Franc guinéen de 2,54%. Les cours moyens des monnaies au moins de juin 2006 se sont fixés à 4,0910% F CFA pour le Naira, 0,0567 F CFA pour le Cédi, 18,5580 F CFA pour le Dalasi, 0,1073 F CFA pour le Franc guinéen et 0,1752 F CFA pour le Leone. Le communiqué de presse de la BCEAO indique par ailleurs que du 3 janvier au 30 juin 2006, ces monnaies se sont repliées par rapport au F CFA. Les taux de dépréciation se sont établis à 4,25% pour le Naira, 6,23% pour le Franc guinéen et 6,98% pour le leone.

Sur les marchés parallèles, ces monnaies se sont inscrites en baisse par rapport au F CFA entre mai et juin, excepté le Naira qui s’est apprécié de 2,8%.

Les cours ont évolué ainsi : - 0,73% pour le Cédi à Lomé, - 1,55% pour le Dalasi à Kaolack et - 2,07% pour le Franc guinéen à Bamako.


Hugo Chavez au Mali : pétrole contre minéraux

Le président vénézuélien, Hugo Chavez s’est engagé, mercredi 02 août dernier lors d’une visite au Mali à fournir 100 millions de dollars de pétrole à ce pays. En échange, le Mali devrait fournir au Vénézuela, de la bauxite, de l’or et d’autres minéraux. « Je donnerai au Mali 100 millions de dollars de paiement en argent (...). Mais j’ai besoin de produits minéraux comme la bauxite, l’or et les engrais » a dit Hugo Chavez. Il a également proposé une participation du Vénézuéla aux prospections pétrolières sur le territoire où plusieurs compagnies disposent déjà de contrats d’exploration bien qu’on y ait pas découvert de réserves jusqu’ici.


Régies des tabacs du Maroc : Altadis détiendra 100% des parts

L’Etat marocain va vendre ses 20% restants dans la régie des tabacs du Maroc à Altadis et prolongera jusqu’en 2010 le monopole de la Régie, a annoncé le cigarettier franco-espagnol Altadis dans un communiqué. Le groupe versera à cet effet 370 millions d’euros pour ces parts portant sa participation dans la Régie à 100%.

Les 80% déjà détenus avaient été acquis en 2003 pour environ 1,3 milliard d’euros. Cette opération avait assuré à Altadis l’exclusivité de l’importation et de la distribution de marques étrangères au Maroc. En principe, le marché du tabac marocain devrait s’ouvrir à la concurrence en janvier 2008. La Régie des tabacs détient 88% de part du marché au Maroc. En 2005, elle a réalisé un chiffre d’affaires économiques de 237 millions d’euros.

S. Nadoun COULIBALY (coulinad@hotmail.com)
Source : Net/BCEAO

Sidwaya

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