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Politiques de développement en Afrique : Le renforcement des capacités, une nécessité

Publié le mercredi 26 juillet 2006 à 06h55min

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« Le renforcement des capacités est devenu une priorité commune à tous ceux qui sont préoccupés par le devenir du continent africain et le bien-être de ses populations ».

Ainsi s’exprimait le ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier sur la méthodologie d’évaluation des besoins et la formulation des stratégies de renforcement des capacités. Cette rencontre qui eu lieu du 18 au 20 juillet dernier, a regroupé une vingtaine de pays issus de l’Afrique francophone. Elle est le fruit d’un partenariat exemplaire entre la Banque mondiale, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF). Les trois jours de travaux ont permis aux cadres africains présents à cette rencontre, c’est-à-dire ceux-là-mêmes qui seront chargés de former d’autres acteurs dans leurs pays respectifs, de se familiariser avec la notion de renforcement des capacités. Selon Jacques Katuala de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, la capacité commence par l’évaluation des besoins.

Ce renforcement des capacités ne se réfère pas uniquement, de l’avis de M. Katuala à la formation. Il intègre d’autres aspects tels que l’institution, les technologies, les producteurs et les méthodes de travail, etc.

L’identification des besoins est, selon le Dr Edwin Forlemu, représentant du secrétaire exécutif de l’ACBF, la condition sine qua non pour réussir toute action de développement. Et de préciser qu’elle doit être effectuée par ceux-là même qui, sont concernés.

Chose qui a beaucoup manqué en Afrique et que les gouvernements africains et les bailleurs de fonds s’attellent à corriger. Après les pays francophones, ce sera autour des pays anglophones, d’organiser leur atelier sur le même thème. Chaque pays africains devra ensuite organiser des ateliers nationaux pour sensibiliser le maximum d’acteurs.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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