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« Wati, j’y ai cru ! » : un recueil voit le jour de poésie de Gnissan Muller Ganou

Publié le lundi 24 juillet 2006 à 10h22min

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C’est le titre du recueil de poésie que Gnissa Muller Ganou, inspecteur de l’enseignement du premier degré vient de mettre sur le marché littéraire. L’œuvre comporte une cinquantaine de poèmes inspirés de la réalité de l’Afrique subsaharienne en proie à des difficultés multiples et multiformes.

Elle aborde également les souffrances et les tourments qui sont le lot quotidien des villages aux cases d’où s’élèvent des vagues chaudes, folles et possédées. Au clair de lune crépusculaire, seuls retentissent les battements des tam-tams qui chantent les louanges des divinités ancestrales. Puis à l’aube du petit matin, la nature naguère déprimée, rit, redonnant aux hommes, aux femmes et aux enfants l’espoir d’une vie nouvelle. Alors, un soleil radieux illumine de son éclat la cité terne. Du matin flamboyant, la sécheresse et la famine, on ne les connaîtra plus.

Et, armés de bravoure héritière, les combattants répondront enfin et vaillamment à l’appel du clairon. Les bras valides, jadis liés par les chaînes de la honte construiront la mère patrie. Bombances, ripailles et euphories, les fils de la patrie-mère connaîtront. Ce sera alors l’antre du soulagement. Partout, pousseront des bosquets porteurs de gouttes qui rafraîchissent. Dès lors, nous comprendrons enfin que l’arbre a aussi des droits : « ceux de naître, de vivre, de grandir ». Et que l’homme a surtout des devoirs, s’il ne veut pas vivre dans une clairière agonisante, calcinée : « ceux de planter, de protéger un arbre ».

Des pas hésitants de la contrée, se lèveront des combattants de demain. Main dans la main, ils chanteront l’hymne de la paix, de l’amour, avec « apôtre-joie ».

Ce sera alors et pour toujours la vie avec « Saint-bonheur ». Soleil ! Beau soleil d’Afrique, illumine de tes rayons nos merveilles ornées et drapées de verdure. C’est de cette Afrique que rêve Gnissa Muller Ganou. Une Afrique où les « papillons aux mille couleurs voltigent près des roseaux ». De cette Afrique paradis, l’auteur y a cru, et y croit. Pour mémoire, Gnissa Muller Ganou, avec « Wati, j’y ai cru » signe son troisième recueil de poésie. Ses deux premiers recueils s’intitulent respectivement « chants d’oiseaux » publié en 1990 et « Poésie à l’école élémentaire » publié en 1997. Il est également auteur de plusieurs manuscrits (Nouvelles, théâtres) et de textes de lecture dans les livres « Lire au Burkina ».

Sita TARBAGDO

Sidwaya

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