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Organisation de manifestations culturelles : L’indulgence prend fin

Publié le mardi 11 juillet 2006 à 07h14min

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Raphaël Kompaoré

Après trois ans de tolérance envers les promoteurs culturels ne possédant pas de licence, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme va sanctionner. Désormais, des contrôles inopinés seront effectués dans tout le Burkina Faso.

Les promoteurs culturels, ainsi que les détenteurs de salle de spectacle devront désormais se conformer à la législation en vigueur sous peine de se voir sanctionner. Depuis 2003, une loi a été mise en place afin de réglementer le secteur culturel pour mieux le promouvoir.

Constatant que n’importe qui pouvait s’improviser organisateur de spectacles de musique, de danse, d’humour... le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a instauré, il y a trois ans, un système de licence.

Il faut être reconnu depuis par l’Etat pour pouvoir organiser des manifestations culturelles, ceci afin « d’éviter le désordre dans le secteur », explique le directeur des Arts, du Spectacle et de la Coopération culturelle, Raphaël Kompaoré. Cette licence donne la possibilité de mettre sur pied un spectacle sur l’ensemble du territoire burkinabè. La détention des autorisations locales (mairies, provinces...) reste cependant obligatoire. Valable pour une durée de deux ans, cette autorisation coûte 100 000 F CFA.

Après trois ans d’indulgence, vis-à-vis des contrevenants, le ministère a décidé d’appliquer la loi à la lettre. Des contrôles inopinés seront désormais effectués sur tout le territoire national.

A ce jour, le ministère a délivré une dizaine de licences. Il met à présent en garde ceux qui ne sont pas en règle car la période de sensibilisation cède la place à la répression.

Céline BONHOMME et Estelle MILLOU
(Stagiaires)

Sidwaya


Pièces nécessaires pour une demande de licence

- une demande écrite revêtue d’un timbre fiscal de 5000 FCFA adressée au ministre chargé de la Culture ;

- un bulletin de casier judiciaire n° 3 de moins de trois mois pour les personnes physiques ;

- un certificat de nationalité ;

- un certificat de résidence au Burkina Faso ;

- une attestation de situation fiscale en cours de validité ;

- une copie légalisée de la carte professionnelle de commerçant ou de statuts pour les entreprises individuelles et les sociétés ;

- un récépissé et les statuts pour les associations.

Source arrêté 2003-241/MCAT/CAB

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