Etalons : Les raisons de la fuite de Bernard Simondi
Le plus souvent, c’est la FBF qui vire l’entraîneur. Mais cette fois-ci, Bernard Simondi est parti de lui-même sans crier gare. Pourquoi est-il parti laissant dernière lui argent, job et même des effets personnels ?
On le sait, le technicien français a posé un beau petit lapin aux Etalons. Alors que son contrat courait jusqu’en octobre 2007, l’entraîneur des Etalons a opté de rentrer chez lui, laissant son poste vacant. C’est vrai qu’officiellement, Simondi a avancé pour justifier son absence prolongée qu’il est rentré pour se soigner.
Mais très vite, on va réaliser que ce qu’il tente de faire passer pour un congé médical n’est qu’un départ définitif. Dès son arrivée en Europe, il signe un contrat, en qualité d’entraîneur adjoint avec Ajaccio, un club de la Ligue 2. Il prend ainsi de court la Fédération burkinabè de football (FBF) qui en était à louer les services d’un huissier pour constater le départ de l’entraîneur avant de prendre une décision. En se faisant enrôler par Ajaccio, Bernard Simondi a ainsi mis fin à son contrat avec le Burkina.
Pourquoi le coach est-il rentré alors ? Il a échoué dans la qualification des Etalons à la CAN 2006 mais, la Nation burkinabè ne lui a pas tenu rigueur. Tranquillement, il devait tenir son rôle auprès des Etalons.
Selon nos sources, le technicien avait des ennuis avec la justice burkinabè. Il s’est montré, pour ne citer que ce seul exemple, mauvais payeur vis-à-vis de son employée de maison qui ne se contentait pas de faire le ménage seulement. La bonne dame, lasse de ne pas voir ses services payés, a fini par chercher les voies et recours pour rentrer dans ses droits.
Le tribunal de travail fut saisi. Bernard Simondi qui niait tout en bloc a pris la clé des champs la veille de la confrontation avec son employée. Mais comment cet homme qui touche 10 000 euros le mois soit plus de 6, 5 millions de F CFA peut refuser de payer le salaire d’une bonne au point de voir compromettre son job ?
En fait, Bernard Simondi aime bien faire dans les dettes. C’est son sport favori. On comprend donc difficilement que le salaire de son employée le fasse fuir. L’affaire serait plus complexe selon certaines personnes. Et du point de vue professionnel, il y aurait une inconvenance sur la méthode de travail entre le coach et une partie de sa hiérarchie.
Source : l’Evénement