Mettre en terre 5 000 plants sur toute l’étendue de territoire communal, c’est l’objectif poursuivi par la campagne de reboisement « Ouaga la Verte » dont le lancement a eu lieu le 5 juillet 2006.

Selon le premier adjoint au maire de Ouagadougou, représentant le bourgmestre de la capitale, Jean Christophe Ilboudo, le budget voté par le conseil municipal pour la présente édition de « Ouaga la Verte », se chiffre à trois millions de F CFA et doit servir à l’achat de 500 grilles de protection et de 5 000 plants composés de diverses espèces (manguiers, caïlcédrats, gmélina, eucalyptus, raisiniers) qui seront plantés dans plusieurs sites retenus par les populations (avenues, rues de secteurs et villages, établissements scolaires, centres de santé, marchés, lieux de culte, etc.).

A en croire le premier adjoint au maire, un accent particulier sera mis aux cours de la présente mandature (2006 - 2011), sur la lutte contre la divagation des animaux, source de destruction de nombreux plants. Car au cours des deux précédentes mandatures, plus de 40 000 animaux en divagation, toutes espèces confondues, ont été capturés par les services techniques de la commune de Ouagadougou. Les autres « actions importantes » à mener dans le cadre de la gestion de l’environnement de Ouagadougou, ont été également annoncées. Il s’agit de l’amélioration des berges des abords du canal du Mogho Naaba, du canal de Zogona et de celui de Wemtenga, la consolidation des espaces verts et l’aménagement d’une place de l’artisanat africain dans l’arrondissement de Bogodogo, la mise en œuvre d’un système de contrôle de la pollution dans la ville de Ouagadougou.

La campagne de reboisement « Ouaga la Verte » a été instituée en 1996.

Elle consiste en une plantation massive d’arbres sur tout le territoire communal durant la période hivernale en s’appuyant sur l’approche participative des populations. Les objectifs majeurs poursuivis par cette campagne de reboisement sont l’amélioration des conditions et du cadre de vie des citoyens de la ville, la lutte contre la désertification et la conservation des ressources naturelles. Un rapide bilan montre que de 1996 à 2005, près de 100 000 arbres ont été plantés dans le cadre de « Ouaga la Verte » avec un taux de réussite de 75%, soit 75 000 plants vivants aujourd’hui.

Gabriel SAMA

Sidwaya