Maïmounata Lingani, artiste musicienne burkinabè qui a comme nom d’artiste Maï Lingani, a trois albums à son compte à savoir, « Entrons dans la danse » en 2000, « une compilation de 12 titres » en 2005 et « Burkina électric » en 2006. Le 15 juin 2006 à Ouagadougou, elle a affirmé aborder dans sa musique les thèmes qui portent sur l’union, le pardon, l’humilité, l’amour et la réconciliation. « Je chante ces thèmes », a-t-elle confié, « parce que mon expérience personnelle m’a démontré que ce sont ces choses qui peuvent permettre à l’homme de s’épanouir ».

Maï Lingani fait remarquer qu’elle ne fait que peindre la vie au quotidien des hommes et par ricochet, sa propre vie. « Je me suis sentie seule par moment, j’ai vécu des moments de frustration, de détresse et me suis sentie responsable très tôt dans ma vie », a-t-elle souligné. Dans son troisième album, « Burkina électric », l’artiste s’est ouverte au monde et a collaboré avec des artistes étrangers dont, l’Américano-Autrichien Lukacs Ligeti, l’Allemand Kurt (pyrolator), Wende K. Blass et As.

Les thèmes comme l’union et les retrouvailles y sont le plus chantés. Maï Lingani est mère d’une fillette et n’est pas encore mariée. Elle est actuellement basée aux Etats-Unis où elle se bat pour faire connaître la musique burkinabè.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya