Syndicat des transporteurs : Gilbert poursuit sa ronde
La visite du ministre des Transports, Gilbert Ouédraogo, au Syndicat national de transporteurs du Burkina (SNRV-B), hier dans la matinée entre dans le cadre d’un programme de rencontres avec tous ceux qui interviennent dans les domaines du Transport au Burkina.
Pendant les échanges avec ces transporteurs de marchandises, de produits pétroliers et de passagers, l’on a constaté que les différents intervenants n’ont pas eu la langue de bois.
Le ton du discours du secrétaire général du SNTRV-B était loin de ceux formatés et aseptisés à souhait que l’on a l’habitude de nous servir pendant des rencontres où sont présents des officiels. En effet, le secrétaire général de ce syndicat, Bonaventure Kéré, n’est pas passé par quatre chemins pour citer les différents petits os que les membres du syndicat ont en travers de la gorge. La première des plaintes, c’est la non-représentation du SNTRV-B dans les différents ports de la sous-région. Selon le SG, « une injustice » que les membres de ce syndicat vivent depuis 2002.
Explications du SG. « En tant que transporteurs de marchandises, nos activités s’étendent jusqu’aux ports du littoral. Hélas, depuis 2002, on nous dénie ce droit d’avoir des représentants. Les arguments avancés par certaines personnes sont fallacieux ». Le second reproche de la SNTRV-B a porté sur l’affaire dite de la « Feuille de route », qui est un document sur les statistiques dans le domaine du transport qui, selon l’orateur, va ouvrir la porte à tous les abus. D’ailleurs, il a fait remarquer que l’immense majorité des transporteurs, pour ne pas dire la totalité, est opposée à son institution.
Et de faire un clin d’œil à un autre syndicat des transporteurs. « Ceux qui sont là avec vous aujourd’hui (Ndlr : les membres du SNTRV-B) sont de ceux-là qui ne peuvent avoir une oreille attentive au « palais » situé sur la route de Bobo face à la SONABHY, ni une entrée à la Présidence du Faso ». Au nom des membres qui composent la structure dont il est le SG, le porte-parole du jour a précisé que le SNTRV-B sait compter sur les capacités du nouveau ministre qui permettront au syndicat de sortir de la « détresse » dans laquelle il se trouve. « Vous êtes sans conteste un éminent juriste. Le SNTRV-B ne demande aucun favoritisme, mais seulement l’application de la loi dans toute sa rigueur ».
Réponse du berger à la bergère, le ministre Gilbert Ouédraogo, en bon Yadga, a répondu point par point aux différents chapitres abordés par le SG du SNTRV-B. Sur la représentation dans les différents ports, il a fait savoir que c’est par la concertation qu’une solution peut être trouvée. L’essentiel pour lui devant être le consensus entre les différents syndicats impliqués dans le transport. « Il ne suffit pas de trouver des représentants pour ces ports. Encore fait-il éviter les potentiels affrontements sur les lieux, qui ne feront que ternir l’image de notre pays ».
Sur la feuille de route, il a conseillé de faire le distinguo entre ce projet et cette structure privée dénommée Concept Service. De ses propos, il est ressorti que la feuille de route découle d’une décision interministérielle (Sécurité, Administration territoriale, Transports) la nécessité d’avoir fondée sur des statistiques sur le mouvement des voyageurs et le parc automobile du pays. Sur ce sujet, le ministre a fait la mise au point suivante : « Il est clair que l’élaboration de ce document sera maintenue. Ça, il faut qu’on vous le dise. Nous avons besoin de ces statistiques ».
Issa K. Barry
Trois questions à Bonaventure Kéré, S.G. du SNTRV-B
Vous avez qualifié d’injustice votre non-représentation dans les ports de la sous-région. Voulez-vous par là dire qu’il y a des syndicats burkinabè qui y sont ?
• Oui. Je pense que nous n’avons pas de représentants, tout simplement parce qu’il y a un démembrement du ministère des Transports qui s’est arrogé le droit de nous l’interdire. Alors que nous avons ce droit d’être présent aux ports et de défendre nos intérêts. Il faut que nous écartions les arguments du genre « Quand ils vont aller, ils vont faire des histoires », ou « Les responsables de ces ports ne veulent pas de plusieurs représentants ».
Pourtant il y a eu un moment où quatre organisations syndicales étaient représentées dans les ports sans que cela donne lieu à des bagarres. L’OTRAF, par exemple, est représenté dans les ports, et selon des rumeurs qui nous sont parvenues, certains de leurs membres disent que nous n’y serons pas parce que nous n’avons pas de bras longs.
Quelle est l’inquiétude, côté SNTRV-B, sur cette fameuse « Feuille de route » ?
Il se trouve que depuis l’institution de cette Feuille de route, un opérateur économique privé, à savoir le responsable de Concept Service, tente de faire croire à la presse et aux populations qu’en réalité, ce projet a été institué à cause de lui, afin de lui permettre de greffer son idée de « Secours voyageur ». Alors qu’il ne devrait en principe y avoir aucun rapport.
Vous venez de rencontrer votre ministre de tutelle. Pensez-vous que les choses vont changer avec sa nomination ?
• Je n’ai pas dit que le courant ne passait avec les anciens ministres. Je précise seulement que chaque autorité a son style. Et n’oubliez pas qu’à l’époque, le ministère était bicéphale ! Les dossiers ne pouvaient avancer rapidement ! Par contre, le nouveau ministre des Transports est ministre titulaire, il est jeune et c’est un juriste. Nous sommes pratiquement de la même génération. Il n’y a donc pas de raison que nous ne nous comprenions pas.
Propos recueillis par I.K.B.
Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 23 juin 2006 à 20:11, par Abraham En réponse à : > Syndicat des transporteurs : Gilbert poursuit sa ronde
Ce Monsieur Bonaventure aime beaucoup l’argent dèèèès.... Il aime aussi le pouvoir dèèèès... Mais, pourquoi, il ne veut jamais qu’on établisse des factures quand c’est lui qui puise dans les caisses ? Je suis peut-être maladroit, mais... quel est son niveau d’étude au fait ? Peut-être qu’on comprendra mieux son comportement. On dirait qu’il n’a rien compris des assises des TPR (Tribunaux Populaires de la Révolution) sous le Président Thomas SANKARA. Décidement, quand le gêne du détournement et de la corruption nous tient...
Le 24 juin 2006 à 12:54 En réponse à : > Syndicat des transporteurs : Gilbert poursuit sa ronde
Cher Abraham,
C’est exactement ce genre de propos qui fragilisent le développement du Burkina Faso. Au lieu de féliciter le Ministre ainsi que Kéré pour sa volonté affichée d’étendre la représentation syndicale, Abraham se permet de tenir des propos malsains, vulgaires et surtout infantiles. A quand allons-nous nous prendre au sérieux ? Je comprends un peu pourquoi nous sommes toujours pauvre économiquement mais surtout en esprit. Ange TAMPSOBA, France.
Le 26 juin 2006 à 21:11, par Abraham En réponse à : > Syndicat des transporteurs : Gilbert poursuit sa ronde
Mademoiselle ou Madame Tampsoba Ange,
Ne vous méprenez pas. Je vous réponds sans tenir compte du fait que vous êtes une fille, une femme ou encore une vielle fille, surproduisant de la testostérone à la place de la progestérone ou autre du genre..., estrogène. (...any way... !)
A) Question de bon sens :
Qui vous dit que le Burkina est un pays en voie de développement et que mes propos mis ici en cause par vous, fragilisent son processus ?
Encore faut-il que vous sachiez ce qu’est le « Développement » d’un Pays. Soyez moins prétentieuse et moins arrogante quand vous vous lancez avec passion et naïveté déconcertantes dans des "eaux" troubles thématiques.
B) Le sujet en question :
Supposant que vous pourrez comprendre un texte, je vous invite à lire les éditions Sidwaya du 19 novembre 2003, du 26 août 2005,... pour avoir une idée des dégâts que Monsieur Bonaventure (et ses acolytes) provoquent au sein des « Transporteurs » / (8 millions de francs de frais de téléphone personnel sans aucun reçu ; 100 millions de francs de la Sofitex dépensés en occulte, sans justification ni nécessité ; absence de bilan comptable pendant des années,...) C’est ça le Développement ?
Vous me parler d’un ministre, qui change sans pudeur de famille politique comme il change de sous-vêtement... ! De moi à vous, je n’ai aucun respect pour les individus versatiles qui usurpent des titres et cache mal leur démagogie en dépit de toute obligation morale et historique inhérente.
Dans le grand livre de l’histoire de l’Humanité, il est écrit : Qui a bu, boira ; qui à tué tuera. J’ajouterai que : qui a trahi, trahira.
Feriez-vous confiance à un traitre au moment d’aller à la guerre ? (Une image parmi d’autres...)
C) Votre intérêt pour moi :
Je ne peux tenir à vous car vous ne m’êtes précieuse.
Je ne puis vous aimer car vous n’êtes pas (heureusement) ma compagne.
Et si votre pesant en argent était très voisin du zéro absolu en venant de moins l’infini...!
Conclusion : Je ne puis alors dire : CHERE patati patata..,
Par contre, la bienveillance m’inviterait à dire (comme d’ailleurs annoncé) : Mademoiselle ou Madame (si d’aventure vous avez un malheureux homme sur lequel vous déversez votre éternelle humeur aigre et querelleuse.)
D) Vos antécédents révélateurs :
Dans un précédent dossier « Affaire Alimata Nikiema » vous avez jugé et injurié Monsieur Kila car souhaitant lui faire le reproche selon lequel il aurait tenu des propos « creux », « provocateurs », « inintelligents » , gnagnagna, gnagnagna... et patati patata..., à l’égard de Me Kéré.
Vous vous prenez pour quoi ? Un centre de gravité ? Une référence absolue ? La vérité infuse ? Un modèle ? La maman de Jésus-christ ? Lisez l’oeuvre de Amadou Kuruma Les Soleils des Indépendances. Vous comprendrez un tout petit peu peut-être qui et qui fragilisent le processus de développement des quelques rares pays d’Afrique.
Malgré vos grands airs et vains efforts de projection constante de votre propre image (plutôt à plaindre) sur les autres à travers des injures et autres jugements de valeur comme vulgaire, hautain, enfantin, inintelligent, creux,..., je m’en vais quand même vous faire une bonne suggestion : Prenez régulièrement un laxatif.
Vous grandirez peut-être alors.
Vous comprendrez peut-être que l’immaturité était votre propre ombre.
Ma ptit’dame, on vous prendra alors peut-être au sérieux.
Et vous serez moins pauvre économiquement. (Ne parlez pas d’un pays ici.)
C’est sans doute parce que vous êtes riche en esprit, que vous avez juger et injurier à souhait Monsieur Kila.
Vous verrez que votre humeur hargneuse et votre rage partiront afin que vous soyez un peu plus sociable.
Le 3 juillet 2006 à 15:59, par Abraham En réponse à : > Syndicat des transporteurs : Gilbert poursuit sa ronde
Erratum :
B) - Paragraphe 2 - Ligne 4 / Ecrire "cachent" et non "cache"
D) - Paragraphe 3 - Marque 6 - Ligne 2 / Ecrire "jugé et injurié" et non "juger et injurier"