Les échanges ont eu lieu dans la salle de réunion de la CGP à Ouagadougou. Les transporteurs ont fait un exposé des problèmes liés au fonctionnement de leur secteur. La hausse des prix du carburant constitue un véritable frein à leur activité. A cela, s’ajoute le coût de l’assurance qu’ils estiment élevé.

Cette situation pousse d’ailleurs des transporteurs burkinabè à prendre l’immatriculation togolaise. Les taximen, quant à eux, se sentent oubliés. Depuis la mesure spéciale de l’Etat burkinabè lors de la CAN 1998 qui leur avait permis de renouveler leur parc automobile, plus rien n’a été fait par la suite. Ils pensent qu’une telle opération sera la bienvenue.

Les transporteurs des produits pétroliers, généralement des sociétés impliquées dans la vente de l’or noir, ont réclamé une baisse des taxes sur leurs produits. Ils ont aussi fait cas de la fraude de carburant à Ouaga Inter et dans l’Est du pays. Les transporteurs ont dénoncé le mauvais état des routes, notamment la nouvelle voie Fada-Koupèla considérée particulièrement dangereuse à cause de sa hauteur. Le moindre dérapage provoque un accident.

Enfin, ils ont sollicité la construction de nouvelles gares routières à travers le pays à l’image de la gare de l’Est à Ouagadougou. Le ministre Jean-Baptiste Compaoré et ses collaborateurs ont pris en compte les préoccupations de leurs interlocuteurs.

Un cadre de concertation sera mis sur pied afin de trouver des solutions aux problèmes à travers des discussions franches et constructives, a promis le ministre des Finances et du Budget.

Hamadou TOURE

Sidwaya