LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Agriculture et élevage : Redonner au haricot vert burkinabè sa place de leader

Publié le jeudi 15 juin 2006 à 07h15min

PARTAGER :                          

Dans le cadre de la semaine de dialogue qu’il organise du 10 au 17 juin prochain, le ministère des Finances et du Budjet a rencontré mardi en fin de soirée les acteurs du secteur agricole et de l’élevage.

Les importateurs et exportateurs de fruits et légumes, d’oléagineux et de bétails, les commerçants de céréales se sont entretenus directement avec le ministre des Finances et du Budget sur leurs préoccupations. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la semaine de dialogue qu’organise du 10 au 17 juin le ministère des Finances et du Budget. "Le ministère des Finances veut de l’argent non pas en tuant les entreprises mais en permettant à celles-ci de grandir", a situé le ministre Jean Baptiste Compaoré.

Face aux représentants de la filière agricole et élevage, il a exprimé le souci du gouvernement burkinabè d’œuvrer main dans la main avec les acteurs, pour redonner au haricot vert sa place de leader d’antan. Une préoccupation largement partagée par les acteurs concernés qui, n’ont pas manqué de saluer l’initiative du ministère. Toutefois, ils ont évoqué, au titre des difficultés rencontrées, l’accés à la terre et au crédit, le coût élevé des taxes du bétail (300 F CFA par tête de bovin par exemple).

A ces préoccupations, le ministre Compaoré a demandé à ses collaborateurs d’apporter des précisions. Le directeur général des impôts Grégoire Sankara, tout en reconnaissant qu’en matière de foncier rural un vide juridique existe, a indiqué que des réflexions sont en cours pour légiférer et réglementer ce domaine.

Toutefois, il a tenu à préciser qu’un exportateur de bétail ne peut être classé dans le régime du secteur informel, car poursuit-il, des exportateurs réalisent annuellement plus de 300 millions de F CFA de recettes. Concernant la TVA, il a déclaré que la législation a évolué avec une exonération de certains produits comme la viande.

De son côté, le directeur général des douanes, Antoine Zoungrana, a expliqué que les fruits et légumes ne sont pas taxés à la douane. "Il suffit à l’exportateur de fournir à la douane un certificat d’origine ou une déclaration d’exportateur du pays d’origine", a t-il précisé. En somme, le ministre Compaoré a insisté sur l’organisation de la filière, le respect des normes de qualité et la régularité dans l’approvisionnement des fruits et légumes.

S. Nadoun COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)