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Transfert de technologies : Une unité d’assemblage de groupes électrogènes à Ouagadougou

Publié le vendredi 26 mai 2006 à 07h07min

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Grâce à un partenariat entre Catcon, une entreprise danoise et la société EODA, une unité d’assemblage de groupes électrogènes pourrait voir le jour à Ouagadougou en septembre 2007. Elle traduit la volonté du PDG de EODA, Alassane D. Ouangraoua, de créer des emplois et de s’affirmer dans le milieu de l’électricité.

Le Président directeur général (PDG) de la société « Electrification, Ondulation, Distribution, Assistance » (EODA), Allassane D. Ouangraoua pourrait réaliser d’ici à septembre 2007, son vœu émis lors du XXe anniversaire de son entreprise : « Ouvrir une unité d’assemblage de groupes électrogènes pour créer des emplois et des richesses ». Grâce à un appui de l’agence de coopération Danida, il a noué un partenariat technique avec une compagnie danoise, Catcon, en vue de procéder à un transfert de technologies Nord-Sud dans ce cadre.

Après deux voyages des directeurs général et technique au Danemark pour visiter la centrale et les installations de Catcon, la société EODA, a, en retour, reçu du 6 au 19 mai 2006 en son sein, le chef du service ingénierie de la compagnie danoise, Gert Jensen.
TUne formation théorique et pratique axée essentiellement sur « le montage et l’assemblage de groupes électrogènes » et « une approche clientèle », a concerné dix (10) techniciens et cinq (5) agents commerciaux de la société EODA.

Les premiers se sont attelés au démontage, assemblage et connaissance des types de groupes électrogènes avec un groupe- test de 13 KVA. andis que les seconds ont remémoré des cours de marketing basés sur la présentation du produit et le choix de la clientèle.

« Le projet d’assembler sur place des groupes va entraîner une plus-value pour l’économie nationale et absorber la main d’œuvre qualifiée pour les métiers d’électricité », a expliqué Alassane D. Ouangraoua, PDG de la société EODA. En effet, l’implantation de la nouvelle unité en septembre 2007 sur un site déjà acquis dans la zone industrielle de Kossodo mettra en branle, divers secteurs d’activités : mécanique, soudure, peinture, électricité...

Le promoteur espère employer dix sept (17) personnes à l’ouverture. Mais l’essentiel pour Alassane Ouangraoua, c’est d’offrir un cadre d’expression et de perfectionnement aux jeunes diplômés des centres de formation en électricité. « Je sais d’où je viens, le Centre de formation professionnelle de Fada N’Gourma. Pour ce faire, mon unité doit participer à la promotion des jeunes en quête d’emploi. Ce sont là l’objectif du transfert de technologies et tout l’esprit du partenariat entre Catcon et EODA ».

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)


La puanteur des affaires

« Le poulailler est un palais doré pour le coq, malgré la puanteur des lieux ». Cela est peut-être vrai. Mais le coq, en tant que maître des lieux dans le poulailler, doit-il se contenter de la situation qui y prévaut ou doit-il œuvrer à améliorer son espace en la rendant plus agréable ? Question.

A la place du coq, un homme, c’est-à-dire un être humain choisirait de régner dans des lieux même insalubres. Un autre aura pour ambition d’y rester tout en travaillant à les améliorer. Ainsi donc, les hommes n’ont pas toujours ou forcément la même réaction face à une situation précise. Il y en a même qui mettront tout en œuvre pour salir, détériorer voire endommager un espace où il faisait autrefois bon vivre et dont ils ont pris les commandes.

Ce sont des personnes non seulement inutiles à l’histoire de l’humanité mais nuisibles. Dans le monde économique, dans le milieu des affaires et les choses se passent ainsi. Certains commerçants qui se font appeler abusivement « hommes d’affaires » ou « opérateurs économiques » n’ont pour seule et unique atout, talent ou compétence que leur appui politique.

Ainsi, des sommes colossales sortent des banques au profit de ces personnes très souvent surendettées, insolvables. Pendant ce temps, d’autres plus crédibles doivent attendre. Le coq qui ne veut rien entreprendre pour améliorer son espace vital semble avoir raison. Pourquoi se créer des ennuis en voulant travailler à donner plus d’éclat aux choses ?

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA

Sidwaya

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