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Gestion durable des terres : Le gouvernement recueille l’adhésion des partenaires

Publié le lundi 22 mai 2006 à 08h18min

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La deuxième rencontre de concertation des partenaires techniques et financiers sur le programme national du partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) a eu lieu le 19 mai 2006, à Ouagadougou. La salle de conférence du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre à ladite concertation.

Le gouvernement burkinabè et ses partenaires techniques et financiers se sont réunis le 19 mai 2006, à Ouagadougou, pour accorder leurs violons sur le programme national de partenariat pour la gestion durable des terres. Ce programme vise à arrêter la dégradation continue des terres et à rendre la dégradation continue des terres et rendre les populations concernées moins vulnérables aux aléas climatiques.

Il est globalement question de réduire ou d’inverser la dégradation des terres et de ses méfaits sur les écosystèmes en adoptant des pratiques de gestion durable. Ainsi, la présente rencontre, la deuxième du genre, offre l’opportunité aux participants de s’informer sur le contenu du document du programme, de clarifier leur rôle et leurs responsabilités quant à une exécution. Pour le gouvernement, c’est l’occasion de connaître la vision des partenaires techniques et financiers sur son projet de financement.

Pour le ministre des Finances et du Budget, M. Jean Baptiste Compaoré, cette rencontre constitue une étape déterminante. Elle traduit, selon lui, l’état d’avancement du processus et témoigne de la disponibilité des partenaires à accompagner le Burkina dans la gestion des terres. Dans cette logique, le ministre a précisé que le coût global du programme national de partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) au Burkina est estimé à 70 357 413 dollars US dont 60 707 413 dollars US sont à rechercher soit environ trente trois (33) milliards de F CFA pour la première phase de cinq (05) ans.

Le ministre a particulièrement remercié le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le secrétariat exécutif de la Convention sur la lutte contre la désertification pour avoir contribué à l’avancement du processus. « La lutte contre la dégradation des terres dans un pays comme le Burkina Faso où le monde rural emploie 80% de la population est naturellement parmi les priorités de développement et ne peut que recevoir l’appui de tous les partenaires soucieux du développement de ce pays ». C’est ce qu’a soutenu le chef de file des partenaires financiesr et techniques en environnement, M. Georg Charpentier.

De son avis, il était nécessaire que le gouvernement recueille l’adhésion des partenaires, avant de soumettre le programme pour adoption au conseil d’administration du FEM, en juin prochain. A cet effet, le gouvernement a pris note des engagements de cofinancement à travers des projets en cours ou en perspective pour la mise en œuvre du CCP/Burkina.

L’état d’avancement du programme a été élaboré sur une base concertée et participative. La phase de formulation du programme a nécessité l’exécution d’au moins six (06) études thématiques et l’organisation d’ateliers de planification avec la participation des différentes parties prenantes concernées par la gestion durable des terres au Burkina Faso. Elle a fait l’objet d’un atelier de validation avec tous les acteurs et l’organisation d’une première concertation sur le programme en fin janvier 2006 à Ouagadougou.

Le choix de ce pays n’est pas un hasard car selon le chef de file des partenaires financiers et techniques de l’environnement, la communauté internationale reconnaît les efforts déployés par le Burkina pour faire face à la désertification en particulier et aux défis du développement en général, dans un cadre de stabilité économique, politique et sociale. Le lancement officiel de la campagne de sensibilisation sur l’écocitoyenneté est intervenue à l’issue de cette rencontre.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)

Sidwaya

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