« La Chine applique une politique extérieure d’indépendance et d’autonomie, fondée sur cinq principes : le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, la non-agression et la non-ingérence mutuelles, l’égalité et les avantages réciproques, ainsi que la coexistence pacifique.
Elle s’attache à développer les relations diplomatiques et les échanges économiques et culturels avec tous les pays du monde. Elle est contre l’hégémonisme et la politique de force, et travaille activement à la sauvegarde de la paix mondiale et au progrès de l’humanité », a déclaré le chercheur Wang Hongyi.
À ce jour, rappelle-t-il, la République populaire de Chine entretient des relations diplomatiques avec plus de 180 pays et des relations commerciales et amicales avec plus de 200 pays ou régions.

La Ceinture et la Route : un symbole du développement pacifique

C’est dans cet esprit de développement pacifique que la Chine a lancé, en 2013, l’initiative “La Ceinture et la Route”.
Selon le chercheur, cette initiative a rapidement gagné en influence, trouvant un écho favorable auprès de nombreux pays et organisations internationales, tout en attirant une grande attention de la communauté mondiale. « Axée sur la coordination des politiques, l’interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, l’intégration financière et la compréhension mutuelle entre les peuples, l’initiative a progressé à pas assurés, en portant des fruits évidents », a-t-il indiqué.
Selon le conférencier, plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont signé environ 200 documents de coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative.

Les acquis de la coopération

Pour Wang Hongyi, les acquis de “La Ceinture et la Route” sont multiples. Il s’agit, entre autres, de la facilitation du commerce ; de l’intégration financière ; de l’interconnexion des infrastructures et de la coordination des politiques. « La facilitation du commerce constitue un élément essentiel de la construction conjointe de “La Ceinture et la Route”. Elle a permis de libéraliser les échanges commerciaux et les investissements dans les pays et régions partenaires, de réduire les coûts des transactions, de libérer le potentiel de développement et de renforcer la participation des États à la mondialisation économique », a détaillé le chercheur.

L’Afrique, un partenaire stratégique

La contribution de la Chine à l’économie mondiale est estimée à 20 %, selon le conférencier. Avec près de 50 % de la production manufacturière mondiale, le pays de Xi Jinping n’exporte qu’environ 4 % de ses produits vers l’Afrique. Ce faible taux s’explique, selon lui, par le pouvoir d’achat limité dans de nombreux pays africains et par certaines instabilités politiques.
Cependant, il reconnaît que l’Afrique demeure une destination privilégiée pour les entreprises chinoises. « L’Afrique regorge de richesses. De plus en plus, les entreprises chinoises s’y installent », a-t-il conclu.

Serge Ika Ki, à Pékin
Lefaso.net