LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Ce sont ceux qui travaillent qui vont s’en sortir.” Jean Victor OUEDRAOGO (JVO)

Erratum : Trois battements, une fois : Le miracle du couple Ouédraogo

Publié le lundi 6 octobre 2025 à 22h00min

PARTAGER :                          
Erratum : Trois battements, une fois : Le miracle du couple Ouédraogo

Dr Myriam Koudougou/Paré (au milieu), l’aide-chirurgien, M. Goumina (à gauche) et la sage-femme, Céline Ouédraogo (à droite), au sortir de la salle d’accouchement et tenant les nouveaux-nés, avec en arrière-plan, l’accouchée, Mme Ouédraogo

Ce jour 30 Aout restera mémorable pour le couple Ouédraogo qui vient d’être pour la deuxième fois heureux parents, exceptionnellement de triplets cette fois. Un évènement heureux extraordinaire et naturel, un vrai don de Dieu, contrairement aux affirmations inexactes de notre première publication. Ce ne fut donc pas à la suite d’un traitement quelconque pour cause alléguée de stérilité au sein du couple. De fait, le couple a été pour la première fois parent en 2023, à peine une année après leur mariage (11 mois pour être précis) et deux (02) années plus tard cette triple merveille jaillissait faisant d’eux à nouveau, heureux parents. C’est donc principalement le succès de leur première expérience de grossesse qui les a rassuré à rester pour cette fois-ci à la Polyclinique Sandof.

Une grossesse trigémellaire. Trois battements de cœur, trois vies à venir. C’est une joie, une peur aussi. Car derrière l’euphorie se cachent les risques.

Le suivi devient intensif. Chaque semaine est une victoire. Mme Ouédraogo supporte les nausées, la fatigue, les inquiétudes. Son mari, toujours à ses côtés, veille, encourage et prie.

Et puis vient le samedi 30 août 2025, une date gravée dans leur chair et leur mémoire. La Polyclinique Sandof est en alerte. L’équipe médicale n’a plus le luxe du temps : il faut agir.

Les triplés viennent au monde. Deux filles, un garçon. Trois cris, trois souffles, trois miracles, bien vivants, bien toniques, sans besoin de réanimation. Le personnel exulte, la clinique s’émeut, les parents sont heureux.

Le Dr PARE épouse KOUDOUGOU, exhaltée, témoigne :

« Quand j’ai entendu leurs cris, j’ai tout de suite rendu grâce à Dieu. »

Quant à M. Ouédraogo, il est submergé :
« Sincèrement, c’est une joie incommensurable qui m’anime ce matin, parce qu’en tant que croyant, Dieu a mis sa main, les médecins ont fait leur travail. En tant que père, on dit que la venue d’un enfant est toujours une bénédiction et je suis le plus heureux actuellement ; ce sont des émotions qu’on ne peut pas décrire, on les vit. Je ne savais pas que Dieu avait ce plan, pour que j’ai trois enfants en même temps. C’est vraiment merveilleux et on ne saura rendre grâce à Dieu suffisamment. A présent, en tant que parents, nous demandons à Dieu de nous accompagner pour que nous puissions bien éduquer ces enfants », a traduit M. Ouédraogo.

Il rend hommage à l’équipe médicale de la Polyclinique Sandof, à leur bienveillance, à leur compétence et à leur humanité.

« L’équipe et moi, c’était comme une famille. Ils me taquinent, à commencer par Dr PARE épouse KOUDOUGOU, qui est la gynécologue, une dame très merveilleuse. Je le dis du fond du cœur. Je suis entrepreneur, je ramène les choses à mon niveau et je me demande comment elle arrive à concilier sa vie sociale avec celle professionnelle, pour garder autant de sourire, être autant attentionnée. C’est d’ailleurs cette qualité dans la prise en charge qui a fait que nous sommes revenus ici après la première grossesse, Mme OUEDRAOGO a demandé que ce soit ici. Je profite donc pour rendre hommage à toute l’équipe médicale, à tout le personnel, toute la direction générale ».

La direction de la Polyclinique Sandof, elle aussi, célèbre cette naissance multiple, rare mais profondément symbolique.

« Ce sont la foi, la résilience et le courage qui ont triomphé. Nous remercions les parents qui ont eu foi en notre expertise. Nous leur souhaitons bien de choses dans cette vie de parents et je félicite toute l’équipe pour tous les efforts qui ont permis d’aboutir à ce résultat », dira sobrement le directeur, M. Donald Soudré.

PARTAGER :                              

Vos réactions (1)

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique