Alliance des Etats du Sahel : Faux, les pays membres n’ont pas quitté le franc CFA

Dans un communiqué en date du 2 octobre 2024, attribué au président malien, le général Assimi Goita, et largement relayé sur les reseaux sociaux, on lit que les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) composés du Mali, du Burkina Faso et du Niger, quittent définitivement le franc CFA. Sur la page Facebook de la Présidence du Faso, cette information a été démentie. L’information est donc fausse.

Vos réactions (5)

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• par Eric, 2 octobre 17:51

  Le recadrement des activistes et autres trafiquants d’informations est nécessaire. Beaucoup pensent que soutenir l’AES consiste à véhiculer des informations à l’avantage de l’AES, allant jusqu’à fabriquer des montages et des mensonges. Les autorités des pays doivent régler ce problème parce que ça les ridiculise et ça les décrédibilise.

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• par Yol-Yolé, 2 octobre 21:06

  Ya rien de neuf sous le soleil ! Je parie que ce n’est pas la dernière manœuvre en marche ! Si pour quitter une structure lugubre comme la CPI, les États de l’AES ont jugé nécessaire de mobiliser leurs ministres en charge de la Communication pour livrer un communiqué télévisé, ce n’est pas pour un sujet d’une plus grande importance qu’est la sortie de l’UEMOA et du CFA qu’ils vont se contenter simplement d’un communiqué écrit ! Ces derniers temps, on lit aussi des écrits tendant à dire que le Niger s’apprête à faire défection de l’AES pour organiser des élections pour un retour à "l’ordre constitutionnel normal" ! Il semble que c’est le coup de froid relatif à cette situation (détectée par les services de renseignements du Mali et du Mali) qui justifie la dernière tournée du Président Abdouramane TIANI ! Toutes ces manœuvres font partie du jeu des acteurs en présence ! Reste aussi que l’avènement de l’albinos, annoncé par le Capitaine Ibrahim TRAORE, créé aussi des insomnies dans certains milieux ! Bon courage à tous et que le meilleur gagne !

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• par YuBa, 3 octobre 06:26

  Le préalable à la création d’une monnaie, c’est la libre circulation des biens et des personnes au sein de la zone. Or, il n’y a pas de libre circulation des personnes, et encore moins des biens, au sein de l’AES. À ceux qui pensent le contraire, je les invite à tenter de rallier Bamako depuis Bobo-Dioulasso, passeport burkinabè AES en main (je précise bien : passeport AES). Ils vont lire l’heure en temps universel en plein jour. Même constat si vous essayez d’aller à Niamey par la route. Il est aujourd’hui plus facile pour un Burkinabè de se rendre à Abidjan par la route, simplement avec sa carte d’identité, que d’aller à Bamako avec un passeport AES. Je parle en connaissance de cause : je vis cette réalité au quotidien. On a beau critiquer la Côte d’Ivoire, un Burkinabè qui se rend à Abidjan n’a généralement qu’un seul poste de contrôle à passer, et cela se fait sans trop d’encombre. En revanche, pour aller à Bamako, selon qu’on passe par Ségou ou Sikasso, il faut traverser entre 6 et 10 « points de contrôle » — appelons-les par leur nom : des braquages à ciel ouvert, en plein jour, tenus par des officiels. Créer une monnaie dans un espace qui n’existe que sur le papier, sans réelle liberté de circulation, c’est un échec programmé. A tous les AES ProMAX, faites l’expérience Bobo Bamako et vous revenez on parle ... l’illusion va sortir de vos yeux. Le reveille risque d’être douloureux. Bonne chance à vous

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  • par Bajazet, 4 octobre 07:21

    Cher ami, votre témoignage est tout à fait instructif. D’ailleurs, le rackett par des forces de l’ordre sur les routes est un problème général à toute l’Afrique, une entrave terrible au commerce interafricain, qui, pourtant,est le PRINCIPAL OUTIL DE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE. Ceux qui s’imaginent que quelques mines vite épuisées suffisent à faire grandir l’économie d’un pays d’Afrique se trompent. Autre entrave : les changements de monnaies aux frontières avec les changeurs-trafiquants qui se gavent de commissions léonines. Il serait bien utile que de courageux journalistes burkinabè bouclent des reportages « en caméra cachée » pour que les lecteurs puissent mesurer l’ampleur de ces racketts sur les différents trajets Bobo-Mali, Bobo-RCI, Ouaga-Niger, Ouaga-Lomé-Cotonou et Ouaga-Accra. Un tel reportage bien réussi pourrait être revendu à de grosses télévisions étrangères en Europe ou ailleurs.

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  • par kwiliga, 4 octobre 08:10

    Bonjour YuBa, Merci de votre témoignage. Ce forum pullule de brillants intellectuels idéologues et visionnaires, mais manque cruellement de témoignages rapportant des faits vécus... Merci.

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