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L’Observateur Paalga : La visite impromptue de Kahoun

Publié le mardi 17 février 2004 à 08h30min

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Le nouveau ministre de l’Information, Joseph Kahoun, était dans nos locaux hier 15 février aux environs de 10 h 30 mn. L’homme, qui revenait de la messe, a mis à profit son temps libre pour rendre visite à des confrères. Avant de nous quitter, l’impromptu de Kahoun nous a confié quelques mots.

le ministre de l’Information, peut-on savoir l’objet de votre visite ?

• Aujourd’hui c’est dimanche et généralement lorsque j’ai le temps, j’effectue des visites privées comme c’est le cas actuellement. Il s’agit d’une visite confraternelle aux confrères que j’ai trouvés sur place. Il ne s’agit pas d’une visite ministérielle organisée, mais de la visite d’un confrère à d’autres.

ite d’un confrère à des confrères comme vous le dites M. le ministre, aussi peut-on savoir quand est-ce qu’une visite ministérielle aura-t-elle lieu dans nos locaux ?

• Je pense que mon protocole va bientôt l’organiser (rires), le secrétaire général du ministère va s’en charger. Elle pourra avoir des allures solennelles, encore qu’un journaliste n’aime pas les histoires solennelles. Il se pourrait que ce soit encore une visite surprise comme celle d’aujourd’hui.

visite d’aujourd’hui était une surprise, si ce n’est pas indiscret, peut-on savoir ce que vous avez confié à notre directeur ?

• Non, nous avons parlé de tout et de rien. Nous avons parlé de la vie de la presse d’une manière générale dans un pays comme le Burkina. Nous avons parlé des efforts consentis par la presse privée chez nous. On sait que les conditions sont extrêmement difficiles pour faire marcher une presse dans un contexte où le papier coûte très cher. On constate aussi que vous faites d’énormes efforts pour répondre aux attentes du public. C’est une conversation à bâtons rompus que peuvent avoir deux journalistes.

, une conversation à bâtons rompus entre deux journalistes. Monsieur le ministre, vous avez tantôt parlé de prix élevé du papier. Que peut faire le ministère en ce sens pour nous aider ?

• Là, vous entrez dans des questions plus sérieuses qui nécessitent une réflexion plus approfondie et une réponse élaborée.

Pierre Tapsoba
L’Observateur

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