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Burkina Faso : « Être cameraman est un métier qui demande de la rigueur, de l’amour et de la passion », confie Dorcas Kaboré

Publié le lundi 29 septembre 2025 à 21h55min

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Burkina Faso : « Être cameraman est un métier qui demande de la rigueur, de l’amour et de la passion », confie Dorcas Kaboré

Passionnée par la caméra depuis son enfance, Dorcas Kaboré a fait de sa curiosité un véritable métier. Entrée dans le domaine en 2015, elle raconte son parcours, ses défis dans un univers souvent considéré comme masculin et la passion qui la pousse à ne jamais lâcher son appareil.

Comment est né votre amour pour la caméra ?

Je suis dans ce métier depuis 2015 mais de base, j’ai toujours adoré la caméra. Depuis toute petite, quand je regardais la télévision, je me demandais comment les gens apparaissaient à l’écran. On me disait qu’il y avait des caméramans et moi je me demandais mais les caméramans, ce sont qui ? Des robots ou quoi ? J’avais cette curiosité que je voulais absolument satisfaire. C’est ce qui m’a poussée à aller vers ce métier.

Aviez-vous un modèle qui vous a inspirée ?

Non, je n’ai pas eu de modèle. Je voulais juste satisfaire ma curiosité qui est de savoir qui met les gens dans la télé et comment ça se passe. Petite, je suivais le journal avec beaucoup d’attention, même si c’était encore à l’époque de la télévision noir et blanc. Je posais beaucoup de questions à mon père. Il me disait que c’était le caméraman qui filmait et que je comprendrais mieux en grandissant.

Parlez-nous de vos débuts dans ce métier.

Tout a commencé en 2012, quand j’ai eu mon premier appareil photo lors d’un voyage en Europe. J’ai commencé à prendre des photos et j’ai remarqué qu’elles plaisaient. C’est à ce moment que je me suis dit que j’étais sur la bonne voie, que j’avais trouvé une passion. De là, je me suis lancée et en 2015, j’ai réellement intégré le métier.

Comment trouvez-vous maintenant votre travail au quotidien ?

Ce n’est pas facile, mais c’est une passion. Parfois, le soir, en me couchant, je me demande : « est-ce vraiment moi qui fais ce travail-là ? » Mais c’est ce qui me donne confiance. C’est un métier que beaucoup considèrent comme réservé aux hommes, et pourtant moi, j’aime justement les métiers d’hommes. Alors je me suis dit voilà une opportunité, fonce ! Et j’ai foncé. Même quand je suis malade, si je dois être derrière la caméra, je le fais. Après seulement, je me repose. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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