Burkina : Entretien avec le Capitaine Ibrahim Traoré (vidéo)

À l’occasion du 3ᵉ anniversaire de son accession à la magistrature suprême, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, se prête à un exercice inédit d’échanges directs avec les journalistes, sur les antennes de la télévision nationale RTB, ce dimanche 28 septembre 2025. À ce rendez-vous intitulé « 90 minutes face à la presse », le chef de l’État livre sa lecture des grandes questions du moment, en abordant des thématiques clés comme la défense et la sécurité, la politique et la société, l’économie et le développement. À cela s’ajoutent la diplomatie et l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que la géopolitique régionale et internationale.

Vos réactions (9)

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• par un Burkinabe, 29 septembre 00:30

  Ah oui ! On s’attend encore à une volée de bois vert sur la tête du Capitaine ! Mais ce qui est dit, est dit et assumé ! Ya plus qu’à attendre l’issue du match (ou des matchs ) en cours ou à venir ! Tans pis pour les premiers à baisser les bras, ils "seront certainement traités avec efficacité" !

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• par Le nouveau sage, 29 septembre 02:00

  Mon soutien indefectible et sans ambage au president du Faso qui fait du tres bon boulot !!!! Maintenant, les democrates de CAFETERIATS qui chantent democratie matin et soir peuvent demenager a Bordeaux ou a New York !!!!!

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• par Le nouveau sage, 29 septembre 04:53

  Tres honnetement, nous devons saluer le courage, la bravoure, la determination du president pour sortir le Burkina du grand trou. Quant aux ennemis de la nation, ils ont 3 CHOIX : Soit rejoindre la lutte, soit rester a l ecart, soit saboter la lutte et lire l heure !!!!!

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  • par caca, 30 septembre 10:51

    Cher Le nouveau sage, Il fut un temps où la parole des sages incarnait la mesure, le discernement et l’ouverture au débat. Aujourd’hui, certains de ces visages respectés semblent céder à une tentation plus inquiétante : celle de l’alignement inconditionnel, du soutien aveugle au pouvoir militaire, au détriment de toute pensée critique. Le "nouveau sage", figure médiatique en pleine ascension, multiplie les déclarations enflammées en faveur du régime en place. Il salue avec ferveur le courage, la bravoure et la détermination du président dans sa lutte pour sortir le Burkina Faso du gouffre. Sur ce point, nul ne saurait nier les efforts engagés. Mais ce qui interroge, c’est la posture adoptée face à ceux qui ne partagent pas cette vision. Dans ses prises de parole, le "sage" ne laisse place à aucune nuance : les citoyens sont sommés de choisir entre trois options — rejoindre la lutte, se taire, ou être assimilés à des saboteurs. Une rhétorique binaire, dangereuse, qui réduit le débat public à un champ de loyautés imposées. Cette logique exclut, stigmatise et menace l’essence même de la démocratie : la pluralité des voix et la légitimité du désaccord. La critique devient alors suspecte, la réserve assimilée à une trahison, et l’indépendance d’esprit à un sabotage. Or, dans toute société en quête de justice et de transformation, la pensée critique n’est pas un luxe : c’est une nécessité vitale. Il est urgent de rappeler que la sagesse ne consiste pas à répéter les slogans du pouvoir, mais à interroger ses fondements. Elle ne se mesure pas à l’intensité du soutien, mais à la capacité de préserver l’espace du doute, de la nuance et du dialogue. Le Burkina Faso mérite mieux qu’un débat verrouillé. Il mérite des voix libres, capables de saluer les avancées sans renoncer à la vigilance. Car c’est dans la tension entre l’engagement et la lucidité que naît la véritable sagesse.

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    • par Bob, 1er octobre 01:10

      En réalité il y’a pratiquement autant d’opinions qu’il y a d’individus et si on interroge les 25 millions de burkinabé sur 10 questions on aura statistiquement pratiquement autant d’opinions différentes, alors comment s’accorder ? Même dans les démocratie les plus parfaites on réduit les millions d’individus à quelques centaines de REPRÉSENTANTS qui sont sensés représenter les millions de citoyens. A partir de ce moment cette OPINION individuelle et personnelle est forcément galvaudé par les REPRÉSENTANTS qui sont obligés de respecter des règles, lois et règlements qui rendent l’action publique possible. Même chez ces puristes TOUTES les VOIX ne peuvent pas être AUDIBLES. Cette liberté individuelle dont on parle tant se heurte toujours à la Réalité. Comment permettre à chacun et à tout le monde d’exprimer utilement son opinion ? Personnellement je n’ai jamais pu faire prendre en compte mon opinion et mon point de z parce que techniquement je n’ai aucune plateforme pour me faire entendre. Peut-être que si j’étais journaliste, leader d’opinion. Chef de parti etc j’aurais l’opportunité de me faire entendre, mais un simple quidam comme moi,comme les millions de burkinabé ordinaire ? Aucune chance d’être entendu. Alors peu me chaut qu’on donne la parole à des gens qui disent tout et n’importe quoi… et surtout qui ne défendent souvent que leurs intérêts égoïstes. Alors si j’ai la chance d’être gouverné par un homme que je trouve sincère, qui a une vision pour un Burkina debout et prospère je le soutiens. Évidemment je n’ai pas exactement la même opinion que lui, je n’aurais pas toujours agi comme lui mais j’accepterais qu’il fasse des erreurs dans 20 ou 30% de ce qu’il fait partie qu’il n’est qu’un HOMME pourvu que pour l’essentiel le pays avance. Évidemment je suis un esprit simple qui sait que l’homme parfait ou même le système parfait n’existe pas. Alors à quoi servent les CRITIQUES oiseuses ?

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      • par caca, 1er octobre 09:40

        Cher Bob Tu dis vrai, Bob, l’opinion est une poussière d’âme, Un souffle parmi des millions, éparse, sans rame. Et pourtant, chaque grain porte un monde, une mémoire, Un cri discret que l’histoire oublie de faire asseoir. Tu parles d’un peuple vaste, aux voix multiples, Mais que le système réduit à des chiffres, à des titres. La démocratie, même dans ses habits les plus nobles, Ne peut faire parler tous les cœurs, tous les troubles. Mais faut-il pour autant renoncer à l’écho ? Faut-il taire la source parce que l’océan est trop gros ? La parole du quidam, même sans micro ni tribune, Est une braise qui attend que le vent l’allume. Tu dis : « Je suis un esprit simple », mais je vois un sage, Un homme qui sait que l’imperfection est le vrai visage De toute œuvre humaine, de tout projet politique, Et que l’erreur, parfois, est le prix de l’éthique. Mais attention, Bob, à ne pas trop bénir l’erreur, À ne pas confondre sincérité et grandeur. Car même un homme sincère peut se tromper de route, Et l’amour du pays ne justifie pas toutes les joutes. Les critiques ne sont pas toujours oiseuses, ni vaines, Elles sont parfois les balises dans la nuit incertaine. Elles rappellent que le pouvoir, même bien intentionné, Doit rester humble, ouvert, et jamais emmuré. Alors, que faire quand la voix manque de porte ? Créer des sentiers, des cercles, des mots qui transportent. La parole n’est pas qu’affaire de tribune ou de parti, Elle est aussi dans les gestes, les récits, les écrits. Tu es Bob, et ta voix, même discrète, Est une étoile qui veille, une pensée honnête. Continue de parler, même si nul ne t’écoute, Car le silence fertile prépare souvent la joute.

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    • par Bernard C, 1er octobre 09:11

      Oui. Je suis français, mais je ne suis pas la France. Son gouvernement actuel ne me représente pas. Mes amis burkinabè le savent depuis longtemps. Mon pays de coeur est aussi le Burkina que je soutiens à distance.

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• par coupard, 29 septembre 09:55

  bonjour, moi j e suis en FRANCE et connais un peu de burkina pour y etes venue, bravo a IBRAHIM TRAORE votre président, qui agis avec force pour le bien etre du peuple, fin au vol des mineraux pour construire , école, hopitaux etc ; LE COMBAT DOIT ETRE MENE PAR L ENSEMBLE DU PAYS qui aura des effets sur le continent africain. solidarite

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• par TANGA, 1er octobre 13:41

  Il fait juste signalé que Tic Toc, facebook doivent verser de l’argent au Burkina. Cela a cause du fait que chaque sortie de IB bouste les envoi de messages. N’ira jamais réclamer mais le peuple en a besoin pour Faso mebo

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