Burkina/Protection de la couche d’ozone : Les institutions publiques encouragées à privilégier l’acquisition d’équipements éco-énergétiques
Tout comme de nombreux pays à travers le monde, le Burkina Faso a commémoré le mardi 16 septembre 2025 à Ouagadougou, la Journée mondiale de la Protection de la couche d’ozone 2025. Cette édition, placée sur le thème « De la science à l’action globale », vise à mettre en lumière la capacité de la science à éclairer les décisions politiques et à guider l’action internationale, en vue de protéger l’humanité et la planète.
Cette Journée internationale a été une occasion pour les responsables du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, de rappeler la nécessité d’aller au-delà de la commémoration pour poser des actions. « La journée mondiale de la protection de la couche d’ozone nous rappelle que la science doit continuer à guider nos décisions et que l’action collective demeure la clé de notre réussite. C’est pourquoi j’invite l’ensemble des institutions publiques à privilégier l’acquisition d’équipements éco-énergétiques, le secteur privé à investir dans des technologies respectueuses de l’ozone et du climat, et chaque citoyen à adopter des comportements responsables et durables », a invité le directeur général de la préservation de l’Environnement, Dramane Savadogo, représentant le ministre de tutelle.
Pour la circonstance, deux projets-pilotes ont été officiellement remis aux bénéficiaires. Il s’agit du projet relatif à la réhabilitation de la chambre froide du marché ‘’Rood-Woko’’, qui a consisté à remettre en état une chambre froide d’un volume total de 59 m³, d’installer une fabrique de glace et un système solaire photovoltaïque de 10 kWh. Ce projet, d’un coût de 50 803 110 francs CFA, vise à garantir la qualité sanitaire de la viande, à réduire les pertes post-abattage, à promouvoir l’hygiène et à diminuer la consommation électrique du marché.
Le second projet porte remplacement de 140 climatiseurs à haut rendement énergétique dans un bâtiment du ministère de la santé. Ces équipements, qui fonctionnent au R-290, réfrigérant naturel à potentiel nul d’appauvrissement de la couche d’ozone et à très faible potentiel de réchauffement global, représentent un investissement de 50 436 640 francs CFA, lit-on dans une publication du ministère.
« Avec l’acquisition de ces installations, les premiers résultats enregistrés en mai et juin 2025, les factures d’électricité ont chuté de plus de 56 % par rapport à l’année précédente, passant de plus de 1,3 million de francs CFA à environ 570 000 francs CFA par mois », illustrent les responsables du ministère en charge de l’Environnement.
Lefaso.net
