Burkina : Les femmes de la Brigade verte offrent deux tonnes de ciment à Faso Mêbo
Les femmes de la Brigade verte de la commune de Ouagadougou, en compagnie de leur premier responsable, représenté par le directeur de l’hygiène publique et de la salubrité, Saïdou Nassouri, étaient sur le site de l’initiative présidentielle Faso Mêbo. Elles ont fait un don de ciment et prié pour la pérennisation de l’initiative.
« Nous sommes venues donner notre bénédiction au travail qui est fait pour construire le Burkina Faso. Parce que ce sont nos enfants qui travaillent ici et c’est aussi notre pays. » Voilà le message que portaient les femmes de la Brigade verte de la commune de Ouagadougou au site de Faso Mêbo.
Elles ne voulaient pas rester en marge de l’initiative présidentielle Faso Mêbo, selon leurs dires. C’est la raison pour laquelle elles se sont cotisées pour acheter du ciment afin d’apporter aussi leur contribution. Et c’est au total deux tonnes de ciment qu’elles ont remises ce mardi 16 septembre 2025. C’était en compagnie du directeur de l’hygiène publique et de la salubrité de la commune de Ouagadougou, Saïdou Nassouri.
En s’exprimant au nom de ses consœurs, la vice-présidente des femmes de la Brigade verte, Fatimata Sakandé/Ouédraogo, a béni tous ceux qui travaillent pour construire le Faso, en particulier le président du Faso et son équipe. « Il nous a honorés lorsqu’il est venu au pouvoir et c’est grâce à lui que nous sommes valorisés maintenant dans notre travail. Et nous prions qu’il puisse réussir tout ce qu’il fait et en tant que mère nous sommes là pour contribuer aussi », a-t-elle laissé entendre.
Prenant la parole à son tour, le directeur de l’hygiène publique et de la salubrité, Saïdou Nassouri, dit être venu représenter le président de la délégation spéciale, Maurice Konaté, qui a voulu qu’il soit là pour accompagner les mamans qui se sont cotisées pour apporter leurs contributions. « C’est une œuvre à saluer, parce qu’à travers leur geste, c’est un message qu’elles veulent faire passer. Car si ces femmes qui sont composées de veuves et de personnes vulnérables ont pu contribuer, ça veut dire que le monde peut faire un don aussi modeste soit-il. Le plus important, c’est le geste », a-t-il dit.
Après avoir fait le don, elles ont donné un coup de main aux travaux qui se mènent sur le site, avant de mettre le cap sur Pazani en vue d’offrir des vivres et des non-vivres aux femmes déplacées internes qui y résident.
Yvette Zongo
Lefaso.net