Burkina : Abaissement d’échelons, rétrogradation, révocation… le Conseil supérieur de la magistrature fait le point des activités de ses chambres disciplinaires

Dans le présent communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) fait le point des activités des chambres disciplinaires du 25 novembre 2024 au 25 juin 2025. Pour la période concernée, plusieurs magistrats ont été sanctionnés. Ces sanctions vont du blâme à l’abaissement d’échelon en passant par la révocation, la rétrogradation et la mise à la retraite.

Ainsi, le blâme a été prononcé contre trois magistrats. Un magistrat a subi un abaissement d’échelon et un autre trois échelons. Un magistrat a été rétrogradé et un autre mis à le retraite d’office. Enfin un magistrat a été révoqué.

Le communiqué précise que des mesures administratives et judiciaires préalables avaient été prises par l’autorité compétente contre les magistrats mis en cause, non seulement pour renforcer la crédibilité des juridictions dans les ressorts desquelles ils officiaient, mais aussi et surtout, pour préserver l’image de l’institution judiciaire dans son ensemble.

Lefaso.net

Vos réactions (2)

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• par Yol-Yolé, 1er août 08:15

  Pour certains citoyens le Magistrat au Burkina était devenu un Dieu que terre ! Normal, car un Dieu est toujours juste envers ses créatures et ses adjoints ( les magistrats) chargés de rendre justice à leurs concitoyens devraient être vus comme des "humains à visage divin" ! Mais voilà que depuis la Rectification de la Révolution Sankariste, les magistrats et auxiliaires ont commencé à être vus comme le "premier mal" du Burkina car une justice mal rendue par certains de leurs confrères ont marqué des esprits pour de bon ! Pire, au lieu de travailler à corriger les imperfections, certains magistrats ont brillé par leurs revendications salariales ( syndicats) et par des procès pour "outrage à magistrats" ! Heureusement que parmi eux, des hommes et des femmes ont tenu, par leurs hautes valeurs humaines et leur ténacité, à sauvegarder l’image de cette noble Institution qu’est la Justice. Dieu s’en souviendra ! On ne sait pas si les détails de ces sanctions vont être communiqués ultérieurement comme on le fait pour les sanctions des autres fonctionnaires (en Conseil de Ministres) sinon, cela aura un goût d’inachevé ! J’aurais voulu savoir qui des ces hommes de Droit ont été sanctionnés comme on le fait pour les travailleurs félicités pour leur dévouement car cela doit servir de leçon pour tous et de repère pour les autres institutions. Oui, autant on doit reconnaître publiquement les hauts faits de fils et filles qui se battent pour la Nation, autant on doit savoir qui ne donne pas le bon exemple et cela,.dans toutes les institutions de ce pays ! Une partie du mal qui ronge et qui freine notre développement est le fait de ne pas sanctionner tous les manquements graves depuis des décennies ! Alors, si ce n’est pas interdit, oubliez les noms et grades des agents sanctionnés par le Conseil Supérieur de la Magistrature !

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• par Cheikhy, 1er août 09:32

  C’est une très bonne chose. Comme ils semblent être "intouchables", ce n’est que de l’intérieur que ce travail peut se faire. Il y a des magistrats de grande qualité et ils ne doivent pas laisser certains collègues ternir leur image. Il y a eu un temps ou des dossiers même disparaissaient du circuit pour empêcher la prise de connaissance de certaines informations. Si l’on veut vraiment améliorer, il faudra mettre en place une cellule indépendante qui va recevoir des plaintes et réclamations. Le plaignant devra fournir son identité complète et donner des éléments factuels pour que cela soit recevable. Mais ses informations resteront confidentielles. ça marche bien, mais comme cela n’arrange pas forcément, ce n’est pas simple à mettre en œuvre. C’est le cas du processus d’informatisation qui a été lancé. Si c’est effectif, cela résoudra beaucoup de problème de procédures et de jugements.

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