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Burkina : Une nouvelle loi portant liberté d’association, pour mieux protéger l’État et les citoyens

Publié le jeudi 31 juillet 2025 à 12h17min

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Burkina : Une nouvelle loi portant liberté d’association, pour mieux protéger l’État et les citoyens

La question des associations est une préoccupation permanente, du fait, entre autres, de la confusion, voire collusion avec les organisations politiques, la non lisibilité dans les actions,...et le risque désormais de blanchiment de capitaux et financement de terrorisme dans le contexte national et international actuel.

Pour accroître la vigilance, et faire en sorte que les associations ne soient pas nuisibles à l’Etat et restent efficaces par rapport à leur vocation, le gouvernement a engagé une réforme qui a abouti à l’adoption, le 17 juillet 2025, d’une nouvelle loi régissant le secteur.

Dans l’intention de permettre aux populations de s’approprier ce nouvel instrument juridique, notamment dans ses innovations et sa portée, le ministère en charge des libertés publiques, à travers la direction générale de l’administration du territoire, prévoit une large communication à destination du public.

C’est dans cette démarche qu’elle a animé, ce jeudi 31 juillet 2025, une conférence de presse sur le sujet. Il s’est agi pour le directeur général de l’administration du territoire, Jean Pierre Vogna, et son équipe, de revenir sur le bien-fondé de cette réforme.

Selon les conférenciers, cette nouvelle loi a le mérite, entre autres, de faire une clarification nette entre associations, organisations politiques ou commerciales ; permettre de suivre les sources de financement des associations ; de mettre en place un dispositif de suivi des associations.

Une autre innovation majeure, est que les associations étrangères ont désormais obligation de designer un seul représentant et un responsable financier, tous deux de nationalité burkinabè et résidant au Burkina Faso, de sorte à prioriser les compétences nationales dans le recrutement des personnels.

Cette vision du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité, entre dans le cadre des réformes de l’État, voulues par le chef d’État.

Plus de détails à venir

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