Burkina/Prix PJPCS : Yvette Zongo de Lefaso.net remporte le deuxième prix officiel

La 4ᵉ édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS) s’est tenue dans la soirée du 10 juin 2025 à Ouagadougou. Cette édition était placée sous le thème « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation ». Ce concours est initié par Sahel Peace Initiative (SPI) en collaboration avec Catholic Relief Services (CRS).
Yvette Zongo de Lefaso.net a reçu le deuxième prix officiel dans la catégorie presse en ligne avec son œuvre intitulée « Burkina/Théâtre communautaire : Un antidote aux conflits communautaires, cas de Lilbouré ». Notre lauréate a promis de continuer sur cette lancée en produisant des articles qui impactent la société.
Il y a eu au total 17 prix. Douze officiels, dont trois dans chaque catégorie, à savoir la presse écrite, la presse en ligne, la radio et la télévision. Pour les prix spéciaux, il y en a eu cinq.
Dans la catégorie presse en ligne, le 1ᵉʳ prix a été remporté par Bassératou Kindo de Mousso news. Pour la radio, c’est le journaliste de la RTB radio de Dori Séni Kiemtoré qui a reçu le prix. Dans la catégorie télévision, Abdoul Rahim Tapsoba de Burkina Info a remporté le 1er prix. Concernant la presse écrite, c’est le journaliste Adama Sedgo des éditions Sidwaya qui a été le lauréat.
Pour Monseigneur Alexandre Bazié de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, tous ces journalistes qui ont écrit sur les questions de la promotion de la paix et de la cohésion sociale sont des personnes engagées pour le retour de la paix au Burkina Faso et dans la sous-région. Il a, à cet effet, invité tous les journalistes à s’intéresser et à s’engager davantage pour les questions de paix et de cohésion sociale. « Vous êtes la voix de ceux qui n’ont pas de voix. Vous êtes la voix de ceux qui ne peuvent pas parler. Les médias sont des instruments nécessaires pour une construction de la paix durable », a dit Mgr Bazié aux journalistes.
Il a terminé en invitant tous les Burkinabè à s’investir davantage dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale pour une vie harmonieuse et heureuse au Burkina Faso et dans le Sahel.
Lauréat dans la catégorie télévision, Abdoul Rahim Tapsoba dit être reconnaissant envers les organisateurs du concours. Pour lui, ce prix vient le galvaniser à travailler davantage pour viser « le sommet ».
Pour Bassératou Kindo, quand on traverse une situation difficile, il faut trouver une solution pour remédier à la difficulté. C’est dans cette optique qu’elle a écrit son article « Initiative présidentielle pour la production agricole : Au-delà de la formation et de l’autosuffisance alimentaire, un véritable cadre de cohésion sociale ».
À travers ce reportage, la journaliste montre la combativité des femmes pour sortir de la précarité, mais aussi la promotion de la cohésion sociale qu’elles font en travaillant ensemble. La lauréate exhorte les journalistes à produire des contenus impactants qui puissent être utiles aux communautés.
Rama Diallo
Lefaso.net