Projet « Ma santé, mes droits » : Les six pays d’intervention capitalisent les acquis des actions

La cérémonie d’ouverture de l’atelier d’apprentissage et de capitalisation du projet « Promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique de l’Ouest » ou projet « Ma santé, mes droits » a eu lieu à Ouagadougou, le lundi 2 juin 2025, dans la salle de conférence de Bravia Hotels. L’atelier, organisé par l’ONG Plan International Burkina Faso et FEMNET, est prévu du 2 au 6 juin 2025. À travers cette rencontre, les principaux acteurs ont fait le bilan des trois années de mise en œuvre et partagé les meilleures pratiques et les leçons apprises.
Dans son mot de bienvenue et d’ouverture, le représentant résident de Plan International Burkina Faso, Dr Ahmed Maïga, a souhaité un bon séjour à l’ensemble des délégations et plein succès aux travaux.
Concrètement, il s’est agi pour les parties prenantes de faciliter les échanges structurés entre les six pays d’intervention, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, la Sierra Leone et le Togo. En outre, les participants ont identifié les succès, défis et pratiques prometteuses dans la mise en œuvre des trois piliers du projet que sont l’Éducation à la vie familiale (EVF), les services adaptés aux adolescents et le renforcement de la société civile par l’apprentissage sud-sud. Enfin, ils ont formulé des recommandations pour pérenniser les acquis et influencer les politiques futures.
Le projet « Ma santé, mes droits » est un projet régional, financé par l’Union européenne, qui a débuté le 1er juillet 2022 et prendra fin le 30 juin 2025, d’où l’organisation de cet atelier. Dix millions d’euros ont été mobilisés dans les six pays bénéficiaires. Au regard de ses actions concrètes pour les droits et l’épanouissement des enfants à travers le monde, c’est Plan International qui a été choisi pour la mise en œuvre du projet.
Les jeunes scolarisés et non-scolarisés de 10 à 19 ans ont été les cibles du projet. Les prestataires de santé, les enseignants du post-primaire et du secondaire, les parents, les communautés, les institutions étatiques et les Organisations de la société civile (OSC) ont également été au cœur de l’intervention de « Ma santé, mes droits ».
Un bilan jugé satisfaisant
Le coordonnateur régional dudit projet, Richard Ombono, a confié qu’au dernier virage avant la clôture, le bilan peut être jugé satisfaisant, au regard des résultats engrangés dans les différents pays. Il a félicité les acteurs qui ont contribué au succès du projet malgré les multiples défis auxquels ils ont fait face.
Au pays des Hommes intègres, les résultats ont également été concluants, comme l’indiquent les chiffres. Le projet a été mis en œuvre au Burkina Faso dans la région du Centre-Est. Au total, 500 agents de santé ont été formés sur les services adaptés aux adolescents et la planification familiale, 330 enseignants et 20 animateurs scolaires ont été formés sur l’éducation à la vie familiale.

Le projet a permis de former 108 membres d’OSC sur le genre, le plaidoyer et la gestion de projets, a détaillé la coordinatrice du projet « Ma santé, mes droits » au Burkina Faso, Mariam Lankoandé/Rouamba.
« Le changement de comportement, dont celui qui traduit nos valeurs et qui protège nos adolescents, a été rendu possible après trois années de mise en œuvre du projet », a dit, ravi, le représentant du ministère de l’Enseignement secondaire, Madi Kaboré.
Après la clôture de l’atelier, il est prévu la visite du mémorial Thomas-Sankara.
Lefaso.net