Burkina Faso : La mesure de suspension de l’exportation de la noix brute de cajou est levée

À travers uncommuniqué en date du 28 mars 2025, le Gouvernement avait annoncé la suspension immédiate de l’exportation de la noix brute de cajou. La mesure avait pour objet de garantir l’approvisionnement des unités de transformation nationales.

Moins de deux mois après, on apprend la levée de cette mesure de suspension. En effet, au regard du niveau d’approvisionnement des unités de transformation ainsi que de l’engagement des commerçants à mettre la noix brute de cajou à la disposition de ces unités, le gouvernement, dans un communiqué en date du 20 mai 2025, porte de nouveau à la connaissance des acteurs de la filière, la levée de la mesure de suspension de l’exportation de la noix brute de cajou pour compter du 15 mai 2025.

Le gouvernement se réserve le droit de reprocéder à la suspension, si d’aventure les besoins au plan national se font ressentir, précise le communiqué.

Lefaso.net

Source : Page Facebook du Conseil Burkinabè des Filières Agro-pastorales et Halieutiques

Vos réactions (16)

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• par kwiliga, 22 mai 08:16

  N’aurait-il pas été possible d’anticiper le fait que la production nationale dépassait largement la capacité de nos unités de transformation, permettant ainsi à ceux qui exportaient de conserver leurs marchés ? Il n’est pas certain que des acheteurs internationaux souhaitent rester "suspendus" aux hasardeuses décisions de nos dirigeants. Il y a donc le risque qu’ils se tournent vers des producteurs d’autres pays, offrant davantage de garanties de stabilité...

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  • par ahah, 22 mai 09:27

    Surtout je ne comprends pas que l’état se mêle de ça. Il y a une production, les producteurs vendent au plus offrant. Si nos unités de production ne sont pas capables de s’aligner sur le prix du marché international qu’ils ailles acheter ailleurs. Ce que l’état peut faire c’est mettre des taxes douanières pour protéger la transformation local pas obliger les producteurs à casser les prix ou les contraindre de vendre à quelqu’un.

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  • par SYLVIANE YAM, 22 mai 09:38

    Justement c’est maintenant que des autorités de notre pays s’intéresse de près à nos filières et essaient de les organiser. Si cela était fait depuis tjrs , on en serait pas là.... C’est ce qui justifie cette situation de faits constatée. Progressivement , on est entrain de chercher a maitriser ces filières---. Bon courage et pleins succès aux Autorités qui manifestent la volonté d’organiser le secteur. Bravo au Burkina pour sa nouvelle vision

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  • par MAJOR, 22 mai 10:21

    Observation pertinente, les décisions prises à la hate autour d’une tasse de thé ou de café sans études des conséquences sont souvent domageables pour les acteurs économiques. On aurait pu évaluer la capacité des unités de transformations locales et la production locale pour simplement en tirer une conclusion extimative. La promptitude du rétropedadallage donne une information sur le serieux mis dans la gestion du cas.

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  • par Diongwale, 22 mai 10:30

    En effet, @ Kwiliga, mais si je prends l’exemple de notre voisin le Mali, la qualité de la graine brute d’acajou est nettement inférieure. Quand on la décortique, la noix est plus petite. Elle y est d’ailleurs beaucoup moins chère, mais les exportateurs ne se précipitent pas dessus, la noix de cajou du Burkina n’a pas d’équivalent...

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  • par jan jan, 22 mai 11:11

    @Kuiliga, bien répondu, quant ont d’analyse pas les choses avant de prendre des décisions, celà se passe ainsi. Il faut connaître l’historique de la culture massive de cette plante à l’ouest avant de prendre les décisions, ....

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• par WALAYE, 22 mai 11:03

  C’est ça aussi la gouvernance. Il ne s’agit pas de ne jamais se tromper, il s’agit d’avoir le courage et la lucidité de revenir sur une décision dont les inconvénients dépassent les avantages pour un moment donné. L’objectif n’était pas mauvais au départ et reste toujours, c’est à dire la transformation de nos matières premières sur place pour créer de la valeur ajoutée, des emplois, de la richesse, ect.......... Avec la création de cette unité de transformation, le bon moment viendra. Une chose est certaine, toute exportation de nos productions non transformées entraine des manques à gagner au finish.

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• par jan jan, 22 mai 11:13

  Celui qui n’a pas les moyens de s’acheter des noix de cajou pour son en-cas croque des arachides, ....

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• par jan jan, 22 mai 11:23

  Ces unités de transformation de la noix de cajou au BF sont "jeunes" par rapport à l’exportation brute du produit vers l’extérieur, l’arbre du cajou à été vulgarisé à l’ouest pour que son fruit soit vendu aux occidentaux qui les achètent à bon prix, ....

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• par Yol-Yolé, 22 mai 19:10

  C’est toujours ainsi pour les petits esprits ! Toujours à critiquer sans jamais rien faire ou rien proposer de bon pour leur pays ! Mais ils sont dans leur rôle et quand ils sauront qu’ils ne représentent rien, ils iront s’éteindre dans l’indifférence de l’histoire des hommes. Si le positif dépasse de loin le négatif, cela nous suffit ! On pourra améliorer progressivement dans tous les secteurs d’activités ! Les aigris et autres négationnistes, on vous présente nos condoléances à vous et à vos descendants car, comme on le dit souvent, "dans tous les groupes, il ya une constante d’imbéciles" ! Et les imbéciles se connaissent et se reconnaissent bien !

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  • par Kouda, 23 mai 09:23

    A travers votre post présent, que proposez vous si ce ne sont que des insultes seulement. Pauvre de vous. Toujours dans les insultes. Celui ou celle qui a des arguments les expose et ne passe pas son temps à insulter. C’est un des objectifs du forum Lefaso.net de permettre les échanges d’idées, les débats, la contradiction. Lefaso.net n’exige nullement des propositions dans les réactions des forumistes.

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    • par kwiliga, 24 mai 09:00

      Bonjour Kouda, Merci de votre lucide soutien. Je tiens également à faire remarquer qu’écrire "N’aurait-il pas été possible d’anticiper..." est déjà en soi une proposition, une invite à davantage d’analyse et de projection, bien davantage, en tous cas, que le fait de traiter les autres "d’imbéciles".

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• par kwiliga, 23 mai 07:46

  Bonjour Yol-Yolé, Et ainsi donc, les personnes qui expriment des "N’aurait-il pas été possible..." ou des "Il n’est pas certain que...", sont devenus des "aigris et autres négationnistes", et des "imbéciles" eux et leur descendance, qui vont "s’éteindre dans l’indifférence"... Je ne savais même pas qu’aujourd’hui, dès que l’on exprime le moindre doute face à la divine omnipotence de nos dirigeants, dès qu’on a l’audace de s’interroger sur le bien fondé d’une décision, l’on pouvait se faire si aisément insulter, menacer, sans que les Modérateurs ne souhaitent intervenir... Un grand pas en avant pour la cohésion sociale. Il me souvient, en 2014, lorsque j’émettais des critiques à l’égard de Blaise Compaoré, avoir reçu ce même type d’insultes de la part de ses partisans... La roue tourne... et revient au même point !

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  • par Observateur, 23 mai 16:10

    Bonne remarque !

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• par Kouda, 23 mai 09:17

  Cette mesure d’interdiction des exportations des noix brutes de cajou est irréfléchie, contreproductive et est à appréhender dans la contexte du "de gré ou de force". Heureusement, malheureusement pour les décideurs, qu’elle a été abrogée. Contrairement à l’internaute qui félicite le gouvernement pour avoir appris de ses erreurs, ce gouvernement n’a rien appris du tout de cette mesure puisque le communiqué dit que le gouvernement se réserve le droit d’instaurer à nouveau cette mesure. On ne peut que se retrouver dans cette situation désastreuse quand on pense tout connaître, quand on ne supporte pas la contradiction et le débat, quand on pense que tout doit être fait par la force. Le marché a rappelé à nos décideurs qui est le véritable maître. On croit tout connaître et on refuse d’apprendre des autres, de leurs succès comme de leurs échecs. Il y a quelques années le Sénégal a interdit l’exportation des arachides pour favoriser sa transformation localement. Les mêmes effets que ceux observés au Burkina Faso s’y sont produits et le gouvernement est revenu vite sur sa décision. Nos décideurs, en étudiant ce cas sénégalais, nous auraient épargné cette perte de temps et de ressources. Je ne m’étalerai pas trop mais la meilleure manière de tuer une filière c’est étouffer sa chaîne d’approvisionnement. Les usines de transformation des fruits et noix de cajou sont alimentées par les producteurs de cajou. Si vous découragez ces producteurs alors vous tuez toute l’industrie. Vos conseillers continueront de dire ce que vous voulez entendre pour conserver leurs postes, avantages et libertés puisque vous ne supportez pas la contradiction et le débat et vous croyez être les premiers à avoir des idées, en réalité, anciennes et qui n’ont jamais marché.

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  • par jan jan, 23 mai 19:55

    @Kouda, BRAVO, ce n’est que pure vérité, que ceux qui ont des yeux lisent attentivement votre intervention, merci.

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