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Quelques entraves politiques qui perturbent en permanence la valorisation des langues nationales au Burkina Faso

Publié le jeudi 6 février 2025 à 10h30min

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Résumé : Ce document de vulgarisation est tiré d’un article scientifique publié en septembre 2024 dans un ouvrage collectif par Docteur BATIONO Zomenassir Armand dont le titre est « Instabilité politique et institutionnel au Burkina Faso : un frein à l’enseignement bilingue ? ». Le thème de l’ouvrage collectif est : « enseignement-apprentissage en langues africaines. Mythe ou réalité après plus de soixante ans d’indépendance ? », l’article scientifique porte les mentions suivantes : Moufoutaou ADJERAN &Michael AKINPELU (éd.), Éditions du Sodylary, septembre 2024, Université d’Abomey-Calavi, Bénin., pp 48-67
Depuis l’indépendance du Burkina Faso à nos jours, l’enseignement des langues nationales peine à se généraliser malgré le déroulement successif des différentes politiques.

Pour mieux cerner le problème, une recherche documentaire a permis de faire l’historique de quelques réformes majeures entreprises à cet effet. C’est une étude qui s’inscrit dans le cadre global d’un sous-champ de la sociolinguistique : la politique linguistique. Il ressort alors des résultats obtenus que l’instabilité politique est l’une des premières causes qui entrave l’application des différentes réformes. En guise de solution, nous estimons que l’Etat gagnerait à prendre des réformes tout en affichant une politique linguistique claire qui traverse le temps et qui transcende avec les humeurs des hommes.

Mots-clés : sociolinguistique, politique linguistique, instabilité politique et institutionnelle,

Introduction
Au Burkina Faso, de nombreuses causes expliquent l’échec des réformes relatives à l’enseignement des langues nationales dans le système éducatif. Parmi lesquelles, l’instabilité politique et institutionnelle reste majeure. Au regard de ce constat, un certain nombre d’interrogations se posent. En quoi l’instabilité politique et institutionnelle est-elle un obstacle à l’introduction des langues nationales à l’école au Burkina Faso ? Quel rôle joue les politiques dans l’interruption de l’application des textes ? Quelles sont les conséquences de l’instabilité des institutions sur la continuité de l’administration éducative ? Comment éviter une telle situation ? Ces interrogations suscitent les hypothèses suivantes :
  l’instabilité politique et institutionnelle est le principal obstacle à l’enseignement bilingue au Burkina Faso ;

  une politique linguistique explicite peut valoriser les langues nationales au Burkina Faso.
L’objectif de la présente étude est de faire une analyse des difficultés d’application des politiques linguistiques en faveur des langues nationales et de proposer des solutions pour y remédier. A ce titre, notre démarche s’inscrit dans le cadre global de la sociolinguistique qui est une branche de la linguistique. Elle fera appel à la politique linguistique qui est un sous-champ de la sociolinguistique.

1. Cadre théorique

La présente étude s’inscrit dans le cadre de la politique linguistique. C’est un sous-champ de la sociolinguistique appliquée à la gestion des langues (J-L. Calvet, 1996 p.6). Pour l’auteur, la politique linguistique désigne un ensemble de choix conscients concernant les rapports entre les langues et la vie sociale, et planification linguistique, la mise en pratique concrète d’une politique linguistique, le passage à l’acte en quelque sorte. C’est (H. Boyer, 2010 p.3) qui attire plus la responsabilité de l’Etat dans cette définition. Pour lui, la notion de politique linguistique est appliquée en général à l’action d’un Etat qui a pour responsabilité de désigner les choix, les objectifs, les orientations qui sont ceux de cet Etat en matière de langue(s). Dans la présente étude, le choix de cette théorie n’est pas fortuit. Elle permet en effet, de faire un petit bilan qui démontre au pouvoir publique que tout le mâtereau nécessaire à la valorisation des langues nationale est disponible et que les tendances sont favorables pour l’acceptation des langues nationales dans le système éducatif. Cependant, c’est le facteur politique sur le terrain qui entrave la mise en œuvre de l’enseignement bilingue au Burkina Faso.

2. Approche conceptuelle
Pour mieux appréhender notre sujet il sied de clarifier certains concepts qui seront utilisés tout au long de notre étude :

2.1. La sociolinguistique :
C. Baylon (1991, p.35) la défini comme suit :
La sociolinguistique a affaire à des phénomènes très variés : les fonctions et les usages du langage dans la société, la maîtrise de la langue, l’analyse du discours, les jugements que les communautés linguistiques portent sur leur(s) langue(s), la planification et la standardisation linguistiques... Elle s’est donnée primitivement pour tâche de décrire les différentes variétés qui coexistent au sein d’une communauté linguistique en les mettant en rapport avec les structures sociales ; aujourd’hui, elle englobe pratiquement tout ce qui est étude du langage dans son contexte socioculturel.

2.2. Instabilité politique et institutionnelle :
Pour J.-P. LAVAUD,
L’instabilité c’est la rotation rapide des gouvernants, des successions présidentielles non réglées et souvent violentes, la suspension récurrente des garanties civiques. Par conséquent, [...} la rotation rapide des présidents entraîne une rotation accélérée de l’ensemble du personnel politique et des fonctionnaires de haut rang, mais aussi des directeurs de ministères, des préfets, des maires, des principaux chefs de l’armée, de la police, etc. Ce spoil system descend parfois en cascade jusqu’au petit personnel des ministères et de l’ensemble des institutions politiques et, souvent, la frénésie du remplacement affecte aussi les responsables patronaux (dans les chambres de commerce, d’industrie, d’agriculture...), syndicaux et civiques (associations de défense d’intérêts locaux) et s’étend au domaine culturel et universitaire. » (1991, p. 22-23.).

3. Méthodologie

Notre méthode de travail s’est basée sur une recherche documentaire. Elle a permis de refaire l’historique des réformes qui ont conduit à l’enseignement bilingue au Burkina Faso ainsi que les différends obstacles liés à l’instabilité politique et institutionnelle.

4. Résultats de la recherche documentaire

Nous retenons de cette étude que la volonté de l’Etat du Burkina Faso pour l’enseignement des langues nationales à l’école s’est manifestée de façon progressive. En effet, N. Halaoui (1995, p.102), indique que les premières constitutions des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont institué le français comme seule langue officielle, les langues locales n’étaient pas mentionnées dans ces constitutions avant les années 70. Aussi, pour le cas spécifique du Burkina Faso, A. Napon (1992, p.16) préciser que c’est en 1976 qu’un document intitulé « l’école voltaïque en question » a été adopté. Ce projet de réforme a décidé d’introduire trois langues nationales dans l’enseignement au Burkina Faso : il s’agit du mooré, du jula et du fulfuldé. En revanche, nous relevons aussi qu’au Burkina Faso, le statut de « langue nationale » a été reconnu pour toutes les langues des citoyens du pays dans la constitution de 1978 (N. Halaoui 1995, p.108).

Pour l’histoire, la recherche documentaire indique que c’est entre 1979 et 1984 que la « Réforme pour le Développement Communautaire » a été introduite. Elle fait suite a deux grandes reformes appliquées en 1967 : Il s’agit des Centres de Formation de Jeunes Agriculteurs (CFJA) et du « Projet UNESCO-Haute-Volta d’accès de la femme et de la jeune fille à l’éducation ». Ces initiatives visaient à former les jeunes et les femmes du monde rural aux métiers de l’agriculture et de l’élevage tout en donnant une instruction scolaire. Ces reformes prirent fin en 1974 sans un impact significatif sur la population.

A la suite de cette réforme, on assista à la mise en œuvre de « la reforme pour le développement communautaire ». Qualifiée de « Réforme DAMIBA » (le nom du porteur de cette réforme Aimé DAMIBA), la « Réforme pour le Développement Communautaire » a établi un diagnostic du système éducatif de l’époque et a conclu que l’école voltaïque était inaccessible à tous car le taux de scolarisation était de 13% en 1976. D’où cette école a été jugée improductive, budgétivore et acculturante. Par conséquent, l’ouverture de l’école au milieu de l’apprenant a été proposée. Pour le début de l’expérimentation, l’Institut National d’Education (INE) a subdivisé la Haute Volta en trois zones linguistiques en fonction de l’importance numérique des locuteurs et leur représentativité régionale : une zone moorephone (14 écoles), une zone dioulaphone (10 écoles) et une zone fulaphone (4 écoles).

Cependant, cette méthode dit de « Méthode Damiba » à été interrompue en 1983 par l’arrivée du Conseil National de la Révolution (CNR) sans qu’elle ne soit évaluée. Elle a été automatiquement remplacée par d’autres méthodes sans tenir compte des acquis et des faiblesses de la « méthode Damiba ». À ce niveau, il se pose un problème de consolidation des efforts et des acquis. En revanche, le CNR dans son idéologie à tendance nationaliste a adopté des mesures populaires en faveur des langues nationales. L’une des premières mesures remarquables est le baptême du nom du pays. La Haute-Volta reçoit ainsi le nom de « Burkina Faso » conjuguant le moore « Burkina » signifiant « homme intègre », le jula « Faso » signifiant « patrie » et le fulfuldé « bè » dans la terminaison pour désigner les habitants du pays (les « Burkinabè »).

De plus, l’hymne national est remplacé et prend le nom de « Ditanyè » qui signifie le chant de la victoire en Lobiri (langue Lobi). Il est traduit dans quelques langues nationales ainsi que le discours d’orientation politique. A cela s’ajoute l’utilisation des langues nationales dans l’administration publique avec cette nomenclature des textes officiels comme le « zatu » ou ordonnance présidentiel, le « kiti » ou décret, le « raabo » ou arrêté ministériel, le « koega » ou circulaire. Cette période a connu la mise en place de l’Institut National d’Alphabétisation et de Formation des Adultes (INAFA) qui était chargé de mettre en œuvre les programmes d’alphabétisation. Les fonctionnaires se voient initiés à l’alphabétisation en langues nationales et les membres du gouvernement sont obligés de s’habiller avec la cotonnade du pays et de s’adresser en langues nationales aux populations, obéissant ainsi au mot d’ordre « fabriquons et consommons burkinabè » (G. André, 2007, p.22). Malheureusement, l’élan du CNR a été stoppé par un coup d’Etat en 1987 bouleversant ainsi toutes les mesures prises concernant les langues nationales.

Néanmoins, les politiques qui ont suivi, ont défini une autre stratégie de la valorisation des langues nationales. Le régime démocratique qui est arrivé au pouvoir après la « rectification » (rupture avec l’idéologie du CNR), a trouvé impopulaire toutes les mesures du CNR en matière des langues. D’autres reformes et programmes furent entreprises dont les plus importants sont les états généraux de l’éducation en 1994. Ils seront suivis du Programme Décennal de Développement de l’éducation de Base (PDDEB), 2001-2010 et le Programme de Développement stratégique de l’Education de Base (PDSEB), 2012-2021. C’est dans le PDDEB (2001-2010) qu’apparaissent les premières intentions de développer l’éducation bilingue. Ce premier programme a planifié une réforme du curriculum qui doit tenir compte du continuum de 3 à 16 ans (préscolaire, primaire et post-primaire) et de l’intégration des langues nationales dans l’éducation de base.

Cette intention encore peu explicite sera davantage précisée dans le PDSEB (2012-2021). Dans ce 2e programme, un sous-programme : « Promotion du bilinguisme et du multilinguisme » est planifié. Aussi, l’adoption de la loi 013-2007/AN du 30 juillet 2007 portant loi d’orientation de l’éducation met en exergue le besoin d’utiliser le bilinguisme à travers son article 10 qui stipule que « les langues d’enseignement utilisées au Burkina Faso sont le français et les langues nationales aussi bien dans la pratique pédagogique que dans les évaluations » et que « d’autres langues peuvent intervenir comme véhicules et disciplines d’enseignement dans les établissements d’enseignement conformément aux textes en vigueur ». Dans cette même veine, un ministère délégué à l’alphabétisation fut créé.

Cependant, après une insurrection populaire en 2014 qui a conduit à la chute du régime en place, le ministère délégué à l’alphabétisation fut supprimé. L’équipe de la transition de l’époque voulait instaurer un gouvernement resserré en vue de la réduction du train de vie de l’Etat. Alors, la valorisation des langues nationales semble n’avoir pas été une priorité pour cette équipe d’où la suppression de ce ministère. Ce qui signifie qu’il n’existe plus un budget autonome consacré à la valorisation des langues nationales. Car, les questions relatives aux langues ont été fusionnées avec les autres priorités du ministère en charge de l’éducation. Par ailleurs, pour palier au problème récurrent de la valorisation des langues nationales, la nouvelle équipe gouvernementale démocratiquement élue en 2016, a mis en place en 2019 un Secrétariat Permanent pour la Promotion des Langue Nationale et de l’Education à la Citoyenneté (SP/PLNEC).

Aussi, la commission des langues nationales qui était jadis gérée par le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à travers l’Institut des Sciences des Société (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) a été mutée et greffée au ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationale (MENA/PLN) à travers son organigramme par Décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 8 février 2019 portant attributions des membres du Gouvernement. A cela s’ajoute la création de la Direction du Continuum de l’Education Multilingue (DCEM). Dans la même foulée, la loi N°033-2019/AN du 23 mai 2019 portant loi d’orientation sur les modalités de promotion et d’officialisation des langues nationales du Burkina Faso fut adoptée. Elle est promulguée par le décret N°2019-0600 du 5 juin 2019. Le 20 janvier 2022 le décret N°2022 0016/PRES/PM/MATDS/MENAPLN/MESRI/MCRPCAT portant adoption de la politique linguistique fut signée.
Le 24 janvier 2022, le Burkina Faso a connu de nouveau une instabilité politique. Un coup d’état perpétré par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPRS). Des nouveaux ministres ont été nommés et un nouvel organigramme adopté au ministère en charge de l’Education.

Cet organigramme consacre la suppression de la DCEM et la réduction des pouvoirs du SP/PLNEC qui devient tout simplement SP/PLN. Par conséquent, de nouvelles personnes ont été nommées à des postes de direction. Ce qui fait perdre, en partie, la mémoire du suivi des travaux déjà entamés. Dans la même année, soit huit (08) mois plus tard (le 30 septembre 2022), un nouveau coup d’Etat perpétré par le MPSR2, bouleverse de nouveau les institutions du pays. Tous les efforts de ce nouveau régime sont focalisés sur la crise sécuritaire en vue de la restauration du territoire. Le Ministre en charge des questions de l’éducation fut remplacé. Les efforts du gouvernement sont réorientés en priorité vers la reconquête du territoire.

Au regard de ce qui précède, nous constatons que l’instabilité politique est la source de remise en cause permanente de la dynamique, des stratégies et des politiques de développement du sous-secteur de l’éducation. Ainsi, nous convenons avec (A. Napon, 2000) qu’il n’y a pas de politique linguistique claire au Burkina Faso au regard de la passivité de l’Etat en la matière. Car, la plupart des expériences conduites pour la promotion des langues nationales émanent des Organisations Non Gouvernementales, d’Associations ou d’Institutions internationales. Le manque d’engagement clair de l’Etat sur les questions de langues nationales augmente la méfiance des populations dans ce domaine. Au cours de la recherche documentaire, il ressort que cette entrave concerne aussi bien l’Etat que certains groupes sociaux tels que les linguistes, les intellectuels et les parents d’élèves.

En tout état de cause, seule une politique linguistique franche et solide peut survivre à l’instabilité politique et institutionnelle. Comme le pense (J.L. Calvet, 2011 p.6), la politique linguistique a pour rôle de planifier les politiques de gestion du plurilinguisme dans une société culturellement diversifiée. En guise de solutions, nous pensons que tout développement est endogène. Les politiques gagneraient à aller dans ce sens en affichant clairement leur position sur les questions des langues quel que soit le régime politique en place. Comme le dit bien (Joseph Ki-Zerbo 2004, p. 172-173)

Aucun peuple ne s’est développé uniquement à partir de l’extérieur. Si on se développe, c’est en tirant de soi-même, les éléments de son propre développement. En réalité, tout le monde s’est développé de façon endogène […]. Le développement est un phénomène total qu’il faut embrasser dans sa totalité. Et dans cette totalité, les facteurs culture et éducation sont primordiaux, [et les facteurs les plus intimes du développement sont presque indéfinissables et impalpables] […]

Le problème des langues est fondamental parce qu’il touche à l’identité des peuples. Et l’identité est nécessaire pour le développement comme pour la démocratie (ibid. p.81).

Conclusion

En définitive, nous pouvons retenir que les changements des différents régimes politique ont un impact négatif sur l’ensemble des reformes entreprises depuis les indépendances à nos jours. Une recherche documentaire et un questionnaire introduit auprès de personnes averties ont permis de constater la non continuité de l’Etat sur les reformes pour la valorisation des langues nationales au Burkina Faso. De plus, il existe des ruptures profondes occasionnées par la disparition de certaines institutions en charge de la question des langues en faveur de la création de nouvelles. La promotion des langues changent d’un ministère à un autre. Tout ce ci n’est pas de nature à favoriser l’émancipation des langues nationales au Burkina Faso. En guise de solution, nous estimons que l’Etat est souverain et seule une politique linguistique franche peut permettre aux langues nationales de sortir de leur statut officieux.

Zomenassir Armand BATIONO
Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST)/ Institut des Sciences des Sociétés (INSS)/Laboratoire Langue Education Arts et Communication (LEAC), Burkina Faso. zomenassir@yahoo.fr

Références bibliographiques

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BATIONO Zomenassir Armand, 2024. « Instabilité politique et institutionnel au Burkina
Faso : un frein à l’enseignement bilingue ? » Ouvrage collectif. Thème : enseignement-apprentissage en langues africaines. Mythe ou réalité après plus de soixante ans d’indépendance ? Moufoutaou ADJERAN &Michael AKINPELU (éd.), Éditions du Sodylary, septembre 2024, Université d’Abomey-Calavi, Bénin., pp 48-67
Baylon, Christian, 1991 : Sociolinguistique, société, langue, discours. Paris (Nathan).
172 pages

Boyer Henri, 1991 : Langues en conflit. Etudes sociolinguistiques, Paris, l’Harmattan.
Calvet Louis-Jean, 1996. Les politiques linguistiques, Paris : PUF.
Calvet louis-Jean, 2011 : La sociolinguistique. Paris : Presses universitaires de France
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Décret N°2022-0016/PRES/PM/MATDS/MENAPLN/MESRI/MCRPCAT portant adoption
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Halaoui Nazam, 1995 : Lois et règlements linguistiques des états francophones. Paris :
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Ki-zerbo, Joseph, 2004 : À quand l’Afrique ? Entretien avec René Holenstein, Paris, Éditions
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Lavaud Jean-Pierre, 1991 : instabilité politique de l’Amérique latine, le cas de la Bolivie .
Préface de François Bourricaud, Paris, L’Harmat- tan-IHEAL, 290 p.
Loi N°033-2019/AN du 23 mai 2019 portant loi d’orientation sur les modalités de promotion
et d’officialisation des langues nationales du Burkina Faso

Napon A., 1992 : Etude du français des non-lettrés au Burkina Faso. Thèse de doctorat
nouveau régime, Université de Rouen
Napon Abou, 2000, « La problématique de l’introduction des langues nationales dans
l’enseignement primaire au Burkina Faso », sudlangues revue électronique internationale de sciences du langage no 2, pp 145-156.

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