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Meeting de soutien au président du Faso : Une mobilisation contre l’impérialisme à Bobo-Dioulasso

Publié le jeudi 1er mai 2025 à 21h55min

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Meeting de soutien au président du Faso : Une mobilisation contre l’impérialisme à Bobo-Dioulasso

Des milliers de citoyens bobolais ont pris d’assaut la place Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, le mercredi 30 avril 2025, à l’occasion de la grande marche de soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Cette mobilisation populaire, organisée dans plusieurs villes du pays, vise à exprimer l’adhésion du peuple aux idéologies du chef de l’État et à dénoncer l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Burkina Faso. Cette marche est organisée par la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC).

C’est à la place Tiéfo Amoro, parée aux couleurs nationales, que la Coordination nationale des associations de veille citoyenne, section Houet, a sonné la mobilisation des fils et filles de la région, à l’occasion de cette grande manifestation pour soutenir le président du Faso. Pour la circonstance, plusieurs lieux de commerce, notamment le grand marché de Bobo-Dioulasso, ont fermé leurs portes.

Sur la place, les manifestants arboraient des drapeaux nationaux et celui de l’AES (Alliance des États du Sahel), des pancartes hostiles à l’impérialisme et scandaient des slogans patriotiques. En même temps, certains manifestant à moto sillonnaient les principales artères de la ville. Pour beaucoup de manifestants, cette marche n’est pas seulement un soutien au président, mais un acte d’engagement pour un Burkina Faso libre, digne et souverain, dans ce contexte de lutte contre le terrorisme.

La place Tiéfo Amoro prise d’assaut par les manifestants

Un message de souveraineté

Lors de ce rassemblement populaire, les premiers responsables de la coordination ont fait une grande déclaration de soutien au capitaine Ibrahim Traoré. Au cœur de cette déclaration, le rejet de toutes ingérences étrangères dans la gestion des affaires internes du Burkina Faso, notamment les propos dits « irresponsables et scandaleux » du général américain Michael Langley. Dans la déclaration, le porte-parole de la coordination a d’abord rappelé les objectifs visés à travers ce grand meeting.

À l’en croire, la manifestation, en plus du soutien au capitaine Ibrahim Traoré, donne aussi l’occasion au peuple burkinabè de réaffirmer son engagement dans la lutte contre l’hydre terroriste, contre l’impérialisme et ses valets locaux. C’est également une occasion pour la population de rendre un hommage aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui ne cessent de se battre pour la reconquête de l’ensemble du territoire.

Une vue des autorités coutumières à la manifestation

« Nous sommes réunis ce matin pour témoigner notre soutien indéfectible au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, contre les propos irresponsables et scandaleux du général américain Michael Langley et aussi porter notre soutien aux présidents du Mali et du Niger. Le capitaine Ibrahim Traoré, depuis sa venue, est dans la dynamique de libération totale du Burkina Faso et veut donner une véritable souveraineté au Burkina Faso et à l’Afrique toute entière », a fait savoir le porte-parole de la coordination, Ibrahim Gnoumou.

Pour les manifestants, les propos tenus par le général Langley lors de sa sortie du 3 avril dernier sont loin de la réalité car, disent-ils, « nous avons constaté des acquisitions historiques en matériels militaires, agricoles, sanitaires, routiers, sous la présidence du camarade président. Cette réalité démontre qu’il n’y a qu’une seule chose qui préoccupe notre président et, comme lui-même l’a dit, son souhait est que le Burkina Faso soit un eldorado dans dix ans. Et telles que les choses sont envisagées par notre président, ce rêve sera une réalité », se convainquent-ils.

Les dozos sortis nombreux pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré

Face à ces propos, ils invitent le général américain « à s’occuper de ses affaires, car le Burkina Faso est un pays souverain et indépendant ». La coordination invite le peuple burkinabè et de l’Afrique à se donner la main pour accompagner le président Traoré jusqu’à la libération totale du territoire national. « Il nous appartient de rester toujours soudés derrière notre président en particulier et ceux de l’AES en général pour nous libérer définitivement de la domination impérialiste. Nous sommes derrière notre président et nous lui demandons de continuer à dérouler son programme pour le bonheur du peuple burkinabè et africain », a lancé Ibrahim Gnoumou, porte-parole de la coordination.

Une marche salutaire

Cette manifestation a connu la participation des autorités de la région des Hauts-Bassins, dont le secrétaire général de la région, Abraham Somdo, représentant le gouverneur. Il avait à ses côtés, la représentante du président de la délégation spéciale communale, les présidents de délégations spéciales d’arrondissements, les autorités administratives, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses. Au nom du gouverneur de la région, le secrétaire général Abraham Somdo a salué l’initiative de cette marche de soutien au président du Faso.

Les femmes n’ont pas voulu se faire conter l’évènement

Il n’a pas manqué de faire un cours sur les paroles de l’hymne national du Burkina Faso. « Je vais m’adresser à vous en vous rappelant les paroles de notre hymne national que nous avons chanté. Nous avons dit qu’à la conquête de la liberté et du progrès, nous devons nous dresser contre la férule humiliante, nous devons nous dresser contre la rapacité venue de loin (…). Malgré les échecs, la sueur et le sang, nous allons aller à la conquête justement de notre liberté et de notre progrès, et l’horizon du bonheur ne peut qu’être radieux. Ces paroles-là, il faut être Burkinabè pour les comprendre », a-t-il laissé entendre.

Les bobolais mobilisés pour apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré

Il a invité les citoyens à incarner et à vivre ces paroles de l’hymne national comme leur propre parole, comme un comportement quotidien. « Car nous croyons que le président Traoré est la voie pour le progrès et la libération totale du Burkina Faso et que nous ne devons pas gérer notre pays par procuration. Nous devons gérer notre pays selon la vision des plus hautes autorités et nous ne devons pas faiblir, car c’est maintenant plus que jamais que le pays a besoin de ses fils et de ses filles. Nous devons nous engager à soutenir l’effort de paix, et nous mobiliser autour de nos forces combattantes », a-t-il souhaité.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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