« Si plusieurs actions relevant des objectifs stratégiques de l’axe 1 ont pu être mises en œuvre, c’est en grande partie grâce à l’allocation soutenue et prioritaire des ressources à cet axe durant trois années consécutives (2022-2024), conformément aux orientations définies dans le premier plan d’actions 2022-2024 du plan stratégique. Cela me donne l’occasion de rappeler l’importance de l’auto-évaluation de ce premier plan d’actions, prévue cette année. Cet exercice constitue une opportunité pour nous d’opérer les ajustements nécessaires et de rééquilibrer nos interventions futures. Il s’agira notamment de renforcer les investissements en faveur des axes 2 et 3, afin d’insuffler une dynamique nouvelle, plus inclusive et pleinement alignée avec la vision stratégique de l’académie », a dit le président de L’ANSAL-BF, Dr Paco Sérémé.

• Lire aussi : Burkina : L’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres tient sa première session ordinaire de l’année

Pour Dr Sérémé, le bilan de l’année 2024 est positif au regard de tout ce qui a été accompli comme activités par l’académie. « En 2024, nous avons été sollicités par le chef de l’État pour faire une réflexion sur la nouvelle organisation administrative et territoriale. Ce rapport lui a été remis en début d’année, en janvier. Donc la première institution de l’État qui saisit l’académie, pour nous, c’est un grand résultat, parce que cela fait partie de nos axes stratégiques », a révélé le président de l’académie.

Il a rappelé que L’ANSAL-BF a la possibilité de s’autosaisir de certaines préoccupations. Cependant, il souhaite que cela vienne également des plus hautes autorités et des institutions. « Quand le chef de l’État lui-même donne l’exemple, c’est déjà un résultat qui va au-delà de nos attentes. Actuellement, nous sommes en train de travailler sur une autosaisine que nous avons faite sur la question de la filière cotonnière. Aujourd’hui, tout le monde est au courant que ça ne va pas. Les résultats ne font que baisser d’année en année. Nous avons fait une analyse. Nous avons l’état des lieux. Nous allons passer maintenant à la phase des recommandations ; ce sera fait cette année », a fait savoir le président de L’ANSAL-BF.

• Lire aussi : Burkina : L’ANSAL-BF discute du rôle des sciences spatiales dans le développement du pays

Il a également souligné que les académiciens ont mené une étude sur les conséquences de l’exploitation aurifère au Burkina Faso. Et les résultats ont été soumis au chef de l’État, au président de l’Assemblée législative de transition et au Premier ministre. Pour lui, ces activités menées montrent que l’académie peut contribuer à éclairer les politiques.

Rama Diallo
Lefaso.net