L’Agence nationale de biosécurité est l’autorité nationale de régulation des biotechnologies modernes au Burkina Faso. La biotechnologie est une technologie qui s’applique aux vivants. C’est tout ce qui est processus de transformation qui peut être mis en œuvre pour suivre le vivant. Cela permet de créer des organismes et des variétés de plantes qui répondent à un certain désir des populations. La biosécurité, quant à elle, est l’ensemble des mesures qui sont prises pour s’assurer que les produits issus de la biotechnologie ne créent pas de danger ou de dommage à la santé humaine, animale et à l’environnement. La biosécurité accompagne la biotechnologie pour être au service des populations, selon le directeur de l’évaluation et du contrôle de l’ANB, Mathurin Rouamba.

« Nous sommes dans la science et la science évolue très vite. Il y a pas mal de technologies qui apparaissent. Il y a pas mal de manipulations qui se font dans les laboratoires. À un moment donné, il faut donner les informations sur les avancées de la science et pourquoi nous devons les réguler. Parce qu’étant l’Agence nationale de biosécurité, nous avons ce rôle de suivre tout ce qu’il y a comme activité scientifique, manipulation scientifique, surtout en ce qui concerne les nouvelles sciences, les modifications génétiques et biotechnologies de façon générale, et surtout celles qui sont dites modernes et qui vont plus loin jusque dans le système d’hérédité de l’homme et des animaux. Ce sont des choses que nous voulons partager avec les stagiaires et recueillir leurs points sombres, là où ils ont besoin d’éclaircissements, parce qu’il y a de mauvaises informations et des non-dits. Donc, étant un centre de formation de ce niveau, il était bon que nous échangions avec les stagiaires pour qu’à la fin nous ayons porté la bonne information et sensibilisé ces stagiaires sur les technologies et comment elles sont régulées au Burkina Faso », a indiqué le directeur général de l’ANB, Dr Koussao Somé.

Le directeur général adjoint de l’Ecole normale supérieure (ENS) Seydou Ouédraogo a remercié l’ANB pour la formation qu’elle a organisée au profit de ses stagiaires et étudiants. Pour lui, cette formation vient à point nommé. Parce que, dans un environnement qui est en pleine mutation, il est tout à fait normal que ces stagiaires qui constituent un maillon essentiel du système éducatif puissent être outillés sur cette thématique qui est d’actualité.

Participante à la formation, Larissa Kaboré dit avoir, à travers cette formation, appris que les organismes génétiquement modifiés sont toujours contrôlés par l’ANB avant d’être disponibilisés au Burkina. Aussi, elle vient de faire la connaissance de l’Agence nationale de biosécurité. Selon elle, elle a désormais un endroit où aller pour avoir des informations sur certaines espèces, vu qu’elle est étudiante en sciences de la vie et de la terre.

L’ANB a pour mission de prévenir et de juguler tous les risques inhérents à l’utilisation, à la dissémination et aux mouvements transfrontaliers des OGM susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la santé humaine et animale et qui affectent la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique du Burkina Faso.

Rama Diallo
Lefaso.net