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Burkina : Le Gouvernement interdit l’exportation de la noix brute de cajou

Publié le mercredi 2 avril 2025 à 22h04min

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Burkina : Le Gouvernement interdit l’exportation de la noix brute de cajou

PHOTO ISSOUF SANOGO, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

À travers ce communiqué en date du 28 mars 2025, rendu public par le ministère en charge du Commerce, le Gouvernement annonce la suspension immédiate de l’exportation de la noix brute de cajou. La mesure a pour objet de garantir l’approvisionnement des unités de transformation nationales.

En effet, le présent communiqué souligne que cette décision vise à renforcer l’industrie locale et à créer davantage de valeur ajoutée sur le territoire.

Il est par conséquent indiqué que, la délivrance des Autorisations spéciales d’exportation (ASE) est arrêtée. Aussi, les opérateurs disposant d’ASE en cours de validité ont sept jours pour finaliser leurs démarches.

Tout manquement à cette mesure expose les contrevenants à des sanctions. Le gouvernement appelle à la coopération des acteurs de la filière et met à disposition des numéros verts pour signaler tout non-respect de cette directive.

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Vos réactions (11)

par kiemtoré Mathias, 3 avril 09:31

De très bonnes mesures, mais cela doit être accompagné de fixation de prix au kg pour la noix d’acajou ou l’amande de karité pour mieux situer les producteurs car je ne suis pas Trop sûr que les industries locales puisse satisfaire nos producteurs. A ma connaissance le beurre de karité n’est un produit fini donc ne doit pas être exporté de peur de la mévente des noix de karité au niveau interne qui ne profite pas à nos paysans.

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par réagissons vite, 3 avril 14:35

Toutes mes félicitations et mes encouragements au courageux et vaillant peuple et à ceux qui ont pris cette décision, hihihi les noix de cajou renferment tellement de bienfaits pour la santé ça renferme l’oméga 3 , ça fait baisser le cholestérol pour ne citer que ceux-là, vivement que son prix baisse, et qu’on puisse le transformer youpi ! Huile, patte, croquette de noix de cajou... vite

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par Renault HÉLIE, 3 avril 19:46

Cela s’appelle du "mercantilisme". Le problème, c’est qu’il y a sûrement de vraies et bonnes raisons pour que les noix de cajou brutes partent dans le CEDEAO pour être traitées, il y a un problème à évaluer sérieusement. Soit les installations de traitement burkinabè sont peu efficace. Soit le prix offert pour le kilo de noix non traitées est insuffisant. Donc cette interdiction ou bien conduira au non traitement d’une partie des noix, qui seront alors gâtées et jetées, ou bien les producteurs verront leur rémunération baisser, ce qui les découragera de produire. Je fais confiance à la débrouillardise du secteur informel burkinabè, je suis sûr que certains trouveront le moyen d’envoyer leurs noix brutes en zone-CEDEAO ; petit peuple trrrrrrès débrouillard au Burkina là-même présentement. Bon, moi, le vieux nassara, il fait trop beau, je sors prendre ma tisane du soir... J’ai une petite collection de tisanes africaines, j’vous dis pas !

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- par Jeunedame seret, 4 avril 19:32
  
  Vieux nassara ou virus nassara, ce n’est pas du mercantilisme ; c’est de l’abnégation ; l’oubli de soi pour les intérêts des autres. On comprend tes mauvais souhaits. Tu envies notre peuple dans ses preuves de sacrifice de soi. Mais tes infiltration et divagation ici ne peuvent rien déjouer. Bonne fin de séjour !
  
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  - par Renault HÉLIE, 5 avril 08:46
    
    Gende Dame Seret, le terme mercantilisme est un terme économique non péjoratif. Il désigne la politique de freiner les importations et de favoriser les exportations. En pratique, ça peut marcher ... sauf si cela favorise la mauvaise qualité, ou provoque une hausse des prix en sur-favorisant des producteurs nationaux peu consciencieux.
    
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- par jan jan, 5 avril 13:58
  
  @Renault Heli, absolument, on ne peut pas prendre un produit noble comme l’acajou et faire comme si s’était un produit bas de gamme comme le néré par exemple, une telle politique va ruiner le secteur, allons seulement, ....
  
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par vik, 4 avril 11:47

Merci pour la mesure, mais j’espère que cela aura un impact positif sur le prix du sachet de croquette de cajou à l’étalage. je viens de prendre un petit sachet de quelques gain à 1100F. Combien de burkinabè peuvent se le permettre à ce prix la..........

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- par Renault HÉLIE, 5 avril 12:42
  
  Si vous n’en laissez pas un peu pour l’export, je fais comment, moi, dans mon Nassaraland ? Bon, ma femme me surveille, je n’ai pas le droit d’acheter des noix de cajou salées. Mais quand je vois de la noix bio non salée venant de par chez vous, j’en rapporte un peu. De temps en temps, mon supermarché "bio" affiche "provenance BF", ou "Provenance Afrique de l’Ouest". Je serais très content si je voyais "qualité BF garantie" ou "produit de RCI". Pour les bananes et les mangues, il est bien affiché "Côte-d’Ivoire" ou "Cameroun" ; merci, Bolloré ! NB : Petit rappel, l’anacardier, comme l’ananas, ça vient d’Amérique. La mangue et la banane viennent de l’Inde
  
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- par jan jan, 5 avril 13:45
  
  @Vik, quant on n’a pas les moyens de s’acheter le bon, on croque le moins bon simple, il y a l’arachide qui pilule à moindre coût autant se "gaver" de ça, ...
  
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- par jan jan, 5 avril 14:00
  
  @Vik, quant on n’a pas les moyens de l’acajou, on s’achète des cacahuètes, ...
  
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par jan jan, 5 avril 13:53

Vraiment, laissez le Peuple vivre en paix, en Haute Volta devenue BF, on a traversé trop de modèle de "gouvernances". Vous pensez que vendre à vil prix un produit si noble que l’acajou va arranger le Peuple ?? Beaucoup de gens de cette filière ne vivent que des revenus de l’acajou exporté, ils vont vivre comment maintenant ? Pensez-y, ......

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