Ouagadougou : Des élèves du Lycée professionnel Yennenga refoulés pour coiffures non conformes

Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), plusieurs élèves du Lycée professionnel Yennenga de Ouagadougou ont été interdits d’accès à leur établissements, ce mardi 1er avril 2025. La raison est le non-respect des nouvelles règles sur la coiffure en milieu scolaire. Cette mesure découle d’un arrêté conjoint du 6 mars 2025, qui impose une coiffure sobre et uniforme aux élèves, avec des coupes à ras pour les garçons et des tresses ou nattes simples pour les filles.

Vos réactions (21)

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• par ahah, 1er avril 14:34

  Franchement je pense qu’on a mieux à faire.

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  • par NAYDA, 2 avril 14:57

    Au delà de ce qui vous parait banal, il y a derrière de l’incivisme et un défi lancé à l’état face à sa capacité à faire régner l’ordre et la discipline....

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• par African, 1er avril 14:42

  C’est quoi ça encore ? Interdire l’accès à la connaissance pour une question esthétique, c’est exagéré !

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  • par NAYDA, 2 avril 15:07

    Quand on a la connaissance et on est incivique c’est encore plus catastrophique.....

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• par kinkester, 1er avril 15:09

  Et le voile pour les petites filles du primaire. J’espère qu’on va en parler. Parce que là on touche le fond. Retourner au moyen âge dans le désert d’Arabie est vraiment pitoyable

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• par Bendi, 1er avril 15:19

  Le refus d’exécuter les règlements qu’ils soient scolaires ou non, fait le lit de l’incivisme qui globalement aux transgressions diverses des lois. Ceci ne prépare pas à la formation de ces enfants de futurs bons citoyens. Il vaut mieux encourager et même veiller à ce que nos enfants respectent les règlements intérieurs de leurs établissements même par des parents qui ne sont pas d’accord avec ces textes. Tant qu’un règlement ou une loi existe, on est tenu de l’appliquer quand bien même on ne cautionne pas le texte. Regardons seulement la circulation pour comprendre que le désordre qui s’y règne n’est que le résultat du libertinage que nous sommes habitués depuis des décennies. Mais beaucoup de gens adorent cette pagaille qui gangrène tous les secteurs de la vie au Burkina.

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  • par ELDA, 2 avril 10:10

    merci Bendi. les gens ignorent que tout commence par les petites règles de conduite et reglements. Si nos enfants à bas âge ne peuvent les integer ce n’est pas à l’âge adulte que par miracle qu’ils respecteront les reglements.

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  • par pfff, 3 avril 10:58

    Il faut aussi savoir remettre en cause ces règlements intérieurs, qui justement ne sont pas des lois et ne reflètent pas le consensus national sur un sujet, mais la volonté d’un chef d’établissement ; sans compter le zèle éventuel à les mettre en œuvre. Je pense que les réactions dans ces colonnes sont éloquentes : ces points du règlement ne sont pas consensuels, et ne risquent pas de l’être tout de suite.

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• par saam, 1er avril 15:32

  Certaines personnes vont à l’extérieur et apprécient très bien de voir les élèves bien vêtus dans leurs uniformes et cheveux courts. Mais dès qu’on décide de faire pareil au pays, les mêmes personnes trouveront à redire ! Ahh !! la mauvaise foi quand tu nous tiens !! Certains parents aussi ne sont pas faciles. Il y a un arrêté qui est là mais vous trouvez moyen de faire comme bon vous semble ! Vraiment pas facile !

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  • par Passakziri, 3 avril 07:31

    Citez-nous au oins cet extérieur où c’est ainsi. ces cheveux courts sont-ils une imposition ou un choix ? Est-ce que les cheveux courts sont interdits ou étaient inderdits au Burkina pour filles et garcons ? Non , il existe plein de filles qui se plaisent dans leurs cheveux courts, mais il existe aussi des personnes qui pour une raison ou une autre préfèrent les cheveux longs, peut-être pour bien se sentir dans leur peaux . A-t-on vraiment fini avec le terrorisme pour commencer à terroriser les gamins pour des histoires de cheveux ? Passakziri

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• par De Balzac, 1er avril 16:07

  Bravo au gouvernement et aux responsables d’établissement. Il faut être ferme sur cette mesure salvatrice. A la rentrée prochaine, il faut également interdire les téléphones androïdes dans les lycées et collèges. Il faut revenir aux fondamentaux.

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• par Yol-Yolé, 1er avril 17:29

  Les spécialistes de l’éducation en diront certainement plus ! Quand je pense aux premières tenues scolaires sous la Révolution de 1983, les réactions pro et anti, pour voir plutard les anti se réjouir de la décision quand ils sont devenus eux-mêmes parents ! C’est cela la réalité de nos sociétés ! Concernant les coiffures, beaucoup de pays qui nous entourent, nous ont devancé dans la devancé et savent quels sont les bienfaits pour les élèves mais aussi pour la bourse des parents ! Soyons un peu plus sérieux, cette décision d’adopter cette coiffure simple ne devrait pas faire l’objet de polémique, on doit avancer et réfléchir sur d’autres points pour améliorer l’environnement d’apprentissage de nos enfants. Pour les enfants refoulés, ce n’est pas étonnant aussi car au Burkina, on trouvera toujours des gens pour désobéir et faire du buzz ! C’est l’heure des bonnes affaires des coiffeurs et coiffeuses, bonne chance à tous !

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• par Rabo, 1er avril 18:08

  Il faudra en effet, ’cher Kinkester, qu’on s’asseye un jour pour voir si nous avons la même compréhension du mot "laïcité". La situation au Burkina est compliquée par un nombre très important de personnes appartenant aux "religions du Livre" (judaïsme, christianisme, islam). De plus, tout le système politique et économique est entre leur main. Partant, toutes les décisions, a caractère religieux, n’obéissent que très rarement à la notion, généralement admise, de la laïcité. Si en plus, on considère les chefs coutumiers actuels comme représentants de nos us et coutumes, lesquels chefs coutumiers sont très souvent adeptes aussi de la religion des gens du Livre, on n’est près d’être sauvés.. Pour ce qui concerne les enfants fautifs, ce sont les parents qui doivent être sanctionnés sévèrement, car premiers responsables. Que les mânes des Ancètres nous viennent en aide.

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• par Houston, 1er avril 18:31

  N’importe quoi. ya pas sucrela vous n aviez pas pu resoudre ce problem, un grand pays comme ca ? c est coiffure des enfants votre problem. Regele d abord le problem du sucre. Burkina Faso, la capital du cinema Africain. Faillait juste laisser l an prochain car l ecole es presq finis mm, en milieu d annee ca perurbe.

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  • par Nerwaya, 3 avril 07:43

    Apparemment l’anarchie devient une norme. Que proposez-vous pour resoudre laquestion du sucre puisse que vous y tenez. La discipline pour les enfants c’est l’orsqu’on obeit aux règles surtout dès le bas age. Et cela commence par obeir à ses parents, à ses professeurs et surtout à l’Etat. La discipline pour les adultes c’est lorsquon obéit à la loi, et surtout lorsq’on propose au lieu de critiquer l’Etat ; cela vous donne une image d’un intelligent devant les enfants qui ont besoin d’un modèle parce que les adultes sont comme un mirroir pour les enfants. Que proposez-vous pour le sucre puisse que vous n’arrivez pas faire le lien entren éducation, discipline, production et productivité.

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• par Made, 1er avril 20:16

  Cest c’est la lutte contre le terrorisme

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• par SOME, 1er avril 21:33

  Bien sur les memes mauvaises fois viendront crier etc. Quelle qu’ait été la reaction ils auront toujours quelque chose à redire SOME

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• par kwiliga, 2 avril 13:32

  Ah, enfin un sujet que l’on peut commenter sans prendre trop de risques... D’ailleurs, au nombre d’interventions, on comprend qu’il s’agit d’un sujet urgent et prioritaire...

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• par Aïma, 2 avril 22:18

  Oui kinkester, merci pour cette question tellement pertinente que tout le monde feint de ne pas se poser : ET LE VOILE à L’ECOLE ??? Que ce soit au primaire ou au secondaire... Au 21ème siècle, dans un pays qui se veut en progrès, les enfants et les jeunes filles, au nom d’on ne sait quels moeurs sociales ou religieuses (quelle que soit la religion) sont enfermées de la tête aux pieds dans des tenues inappropriées pour des scolaires et dans le voile ou des accoutrements de la tête aux pieds pour aller à l’école. Aucun gouvernant dans ce pays ne dénonce ni ne rectifie cela et le phénomène s’amplifie. Par contre des élèves sont refusées à l’école pour cause de coiffures inappropriées. Beaucoup de jeunes filles ne peuvent plus s’épanouir dans le sport à l’école comme avant sinon en étant voilées car il faut rester enfermée dans le voile de la tête aux pieds pour paraître aux yeux de certains tellement respectables. Autrement, on est perçue comme pute ou en voie de le devenir. Personne ne trouve à redire sur ce sujet. Personne n’ose même quand on voit bien que ça choque parfois ! Alors que chez les arabes que nous copions sans rien comprendre d’eux, les femmes se battent comme elles peuvent pour se sortir de cet enfermement vestimentaire réducteur pour les femmes. Nos grand-mères, nos mères, nos aînées qui sont allées à l’école sans voile pour celles qui ont été scolarisées et qui ont respecté les codes vestimentaires africains étaient-elles peu respectables et sans foi ? Certainement pas. Qu’attend-on au Burkina pour instituer une fois pour toute et sur toute l’étendue du notre territoire le port de l’uniforme en tenue décente sans voile aucun à tous les niveaux de l’école burkinabè ? C’est peut-être difficile à mettre en place au début mais ce n’est pas impossible. D’aucuns diront que ce n’est pas la priorité actuellement et je suis d’accord. La priorité étant de gagner la guerre contre le terrorisme mais on peut commencer à y réfléchir car je pense que cela va libérer les écolières d’aujourd’hui et de demain de certaines emprises vestimentaires pour une scolarité plus sereine et épanouie. N’est-ce pas un thème intéressant à mûrir d’ici le 8 mars prochain ? Je crois que oui !

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  • par Passakziri, 3 avril 07:26

    Effectivement, au delà même de l’esthetique qui franchement laisse à désirer ( c’est une question de goût) , il faut avouer qu’être renfermées dans un voile noir sous la canicule frise la maltraitance corporelle. Va-ton parler de liberter vestimentaire ? Ca ne tient pas puisque la coiffure aussi de ces pauvres filles sont une question de liberté. Vous venez pour combattre les terroristes en trois mois et finalement après presque trois ans vous inventez des cibles comme si les priorités avaient changé. Que doit-on comprendre dans ces manoeuvres ? Passakziri

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• par Renault HÉLIE, 3 avril 20:08

  Dans les années 1970-1979, en RCI de Côte-d’Ivoire, les lycéens avaient un uniforme obligatoire vaguement militaire. Les jeunes français fréquentaient le lycée ivoirien sans réticence, le niveau était excellent, et ils étaient astreints eux aussi à porter l’uniforme réglementaire. Il y avait de petites différences dans le programme d’Histoire, mais les programmes ivoiriens assuraient un niveau exigeant. Personne n’y voyait problème ! Bien entendu, les cheveux ne devaient pas être extravagants, mais la coupe afro faisait fureur chez les jeunes Africains comme parmi les jeunes blancs, à condition de ne pas exagérer. Bon, ça, c’est la minute du vieux boomer toubab qui a bien voyagé ... et même voyagé en avions à hélices au bruit terrifiant.

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