« Je jure sur l’honneur de remplir avec discipline et intégrité ma profession dans le strict respect de la loi et de me soumettre aux obligations qu’elle m’impose ». C’est ainsi la formule de prestation inscrite à l’article 93 de la loi N°27-2018/AN, portant statut du cadre de la police nationale. A la barre, devant le président de l’audience et ses accesseurs, la main droite levée, chaque élève a juré de respecter cet engagement. « Je le jure », ont-ils répondu, fidèlement, à l’appel de leur nom.

En effet, le serment énoncé lors de l’audience, reflète les valeurs et les engagements qu’ils devront respecter durant leur service.

A ces sous-officiers paramilitaires, le substitut du Procureur du Faso, Aboubacar Compaoré, leur a demandé de s’approprier du serment qui est pour toute la vie. A cet effet, il a rappelé les différentes obligations relatives à cet acte. « Ils doivent être disciplinés, avoir pour seule boussole la loi et se conformer aux instructions de leur hiérarchie », a-t-il confié. Le juriste a également précisé à ces assermentés de suivre les instructions qui respectent la législation. « Un agent ne doit pas exécuter un ordre manifestement illégal », rappelant que le serment est un élément de la déontologie. Lorsqu’on s’en écarte, prévient-il, il peut subir la foudre de la même loi.

Oumarou Songné, directeur général de l’ENP, a renchéri que le serment donne des exigences à respecter par le policier. « Le policier doit faire son travail conformément aux textes en vigueur. Ces exigences proviennent des textes qui régissent le personnel de la police nationale », a ajouté le commissaire divisionnaire de police.
Théoriquement, 2 000 jeunes ont été recrutés. Mais, confie-t-il, seulement 1 996 ont été retenus et les quatre autres recalés.

Pour rappel, cette cérémonie est intervenue à deux jours de leur sortie officielle, prévue pour le 28 mars 2025 à Ouagadougou.

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Serge Ika KI
Lefaso.net