Le ministère et ses partenaires vont mener pendant une semaine ( 17 au 27 mars 2025) des activités en faveur de cette commémoration. Parmi elles, figurent ces journées portes ouvertes. De nombreux étudiants ont effectué le déplacement pour mieux comprendre la thématique. Ils ont interrogé les spécialistes de la question. Grâce à cet événement, certains ont pu avoir des contacts pour des futurs stages. En outre, les représentants des différentes institutions étatiques et organisations ont profité de cette tribune pour mieux faire connaître leurs activités au quotidien pour un meilleur accès à l’eau des populations.

« A travers cette commémoration, nous adressons un message de remerciement, de gratitude et d’encouragement à l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le cadre de l’approvisionnement en eau potable, de la protection des ressources en eau et de nos écosystèmes aquatiques, ainsi qu’à tous les acteurs qui accompagnent l’État burkinabè avec des financements pour l’amélioration de la protection de nos ressources et de la desserte en eau.

Nous invitons l’ensemble des usagers à utiliser l’eau de manière rationnelle. Au regard de la situation hydrogéologique et climatique du Burkina Faso, nous lançons un appel à tous les acteurs afin qu’ils s’engagent dans la protection des sources d’approvisionnement en eau », a signifié la Directrice de l’approvisionnement en eau potable, Colette Tiendrebéogo/ Nakelsé.

Le thème national et international

Au niveau mondial, le thème choisi pour mener les réflexions est la protection des glaciers.
« La préservation des ressources en eau, gage d’une sécurité alimentaire et d’une résilience climatique au Burkina Faso » est celui choisi au niveau national pour célébrer l’eau et son accès pour tous . A travers ce thème, l’État et ses partenaires veulent sensibiliser la population burkinabè en général et les usagers de l’eau en particulier sur l’importance des ressources en eau et aussi sur leur vulnérabilité et les engager à leurs préservations.

Selon le directeur du suivi,de la réglementation et des organismes de Bassin au sein de la Direction générale des ressources en eau, Firmin W. Ouédraogo, « le symbole est fort dans la mesure où il n’ y a que l’eau, lorsqu’elle est bien mobilisée et préservée qui peut nous permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Au delà de la commémoration, c’est une interpellation intelligente autour de la thématique afin que nous réfléchissions sur notre apport individuel et collectif pour le devenir de nos ressources en eau. Il faut rappeler que les ressources en eau ne sont pas très abondantes au Burkina Faso. Il faut donc faire en sorte que le peu que nous avons puisse être utilisé pour le développement de notre nation », a-t-il souligné.

Parmi les partenaires du ministère ayant dressé des stands à ces journées portes ouvertes figure l’ONG Eau Vive Internationale Burkina-Faso. Des dires de son chargé de communication, Lassina Ko , « notre organisation contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations du Burkina Faso. Nous appuyons le ministère dans toutes ses activités. Nous sommes une structure qui fait aussi des plaidoyers. De telles occasions permettent d’interpeller les communautés sur la nécessité d’agir ensemble pour régler des questions importantes comme celles de l’eau, d’où notre participation à cette activité », a-t-il justifié.

Pour les personnes désireuses de se rendre aux journées portes ouvertes, la Direction générale des ressources en eau est située en face de la salle de conférence Ouaga 2000.

Pour la petite histoire, l’Assemblée générale des nations unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année "Journée mondiale de l’eau", à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED).

Cette journée vise à sensibiliser le public à l’importance de l’eau douce et à promouvoir une gestion durable de cette ressource vitale. La journée est coordonnée par ONU-Eau et soutient entre autres la réalisation de l’objectif de développement durable 6 (ODD 6), qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. La gestion efficace de l’or bleu est essentielle pour la santé publique, la prospérité économique, les systèmes alimentaires et énergétiques, ainsi que pour la protection de l’environnement.

SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net