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Burkina : Le procureur du Faso ouvre une enquête sur les appels à exterminer des personnes appartenant à un groupe ethnique

Publié le jeudi 20 mars 2025 à 22h33min

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Burkina : Le procureur du Faso ouvre une enquête sur les appels à exterminer des personnes appartenant à un groupe ethnique

Dans un communiqué, le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I, Blaise Bazié a dit constater que certains internautes s’adonnent à des publications, des commentaires de soutien et des partages massifs sur les réseaux sociaux, de messages d’appels à l’extermination de personnes appartenant à un groupe ethnique au motif que ces personnes seraient des terroristes. Au regard de la gravité de tels actes, il tient à rappeler que ce genre d’agissements sont contraires à la loi. Ces individus s’exposent donc à la rigueur de la loi. Des enquêtes sont ouvertes pour qu’ils répondent de leurs actes.

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Vos réactions (7)

par Manuel, 20 mars 22:27

Bonjour Bon courage à Mr le procureur On les connaît, puisqu’ils le font à visage découvert, donc il faut les interpeller. Décidément certains burkinabè ne rendent pas service au pouvoir actuel. Pendant que les autorités pronnent la paix et la tolérance, certains burkinabè appellent au meurtre d’autres burkinabè !! Bon Dieu, ne nous abandonne point !!!

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par Samuel, 21 mars 06:34

N’oublions pas non plus les manœuvres de déstabilisation orchestrées depuis la France par la DGSE non seulement à travers des personnalités et des organes médiatiques bien connus comme Jeune Afrique qui fait régulièrement des éditoriaux visant à opposer les Burkinabé les uns aux autres, mais aussi à travers la création de milliers de faux profils avec des noms africains sur la Toile, notamment sur Facebook. Il y a aussi des Africains qui prêtent leur nom pour passer pour des auteurs d’articles en réalité rédigés par des agents de la DGSE. C’est notamment le cas au Niger où les noms des opposants en exil sont régulièrement ’’empruntés’’ pour signer des posts su Facebook ou des articles dont ils ne sont pas en réalité les auteurs. Le thème central de ces écrits est toujours ’’la haine atavique’’ supposée exister entre les citoyens d’une même nation africaine. On victimise les uns pour faire naitre des sentiments de ’’vengeance’’ et on fait des autres des bourreaux désignés du doigt par les médias internationaux et la prétendue communauté internationale afin de justifier des condamnations à l’ONU et par les ONGs internationales ainsi que des appels à des interventions extérieures pour soi-disant sauver des communautés de ’’l’extermination’’. A mesure que les succès enregistrés par nos armées nationales font entrevoir la fin prochaine du terrorisme au Sahel, les officines impérialistes s’activent pour créer une situation qui justifierait une intervention extérieure pour continuer à semer le chaos dans nos pays.

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par kwiliga, 21 mars 08:12

Ben, maintenant que l’on a chassé la France, que l’on s’est quelque peu calmé avec la Côte et le Bénin, certaines individus, qui ne se nourrissent que de haine, ont besoin d’un nouveau bouc émissaire. Prenons également garde à ce que certaines exactions de nos FDS et VDP, ne semblent pas donner caution à cette vague de détestation.

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- par idéologue-en-chef, 22 mars 11:59
  
  @kwiliga : Chassée mais pas partie. Ce n’est que des émanations physiques parmi tant d’autres de la présence française qui ont été éliminées. On ne chasse pas vraiment des gens qui vous ont dominé pendant très très longtemps sur tout les plans (culture, économie, enseignement, etc.) en 3 années. Cela va prendre des décennies. Il faudra un travail herculéen pour les enlever des cerveaux. La France n’est donc pas parti. Elle est dans des gens qui à la moindre occasion inventent des narratives pour inspirer le regret du départ partiel de la France. Elle est dans les media et réseaux sociaux a travers des Français et des Burkinabè certains résidents en France et qui ne se cachent pas. Elle est dans tout les instruits à l’école française parce-que la France à su implanter et laisser implanter des petits sur-moi défendeur de celle-ci dans chacun de nous. Et rare sont ceux qui sont capables de s’en débarrasser par un effort personnel. Elle est dans la mystification inculquée pendant plus d’un siècle aux Burkinabè . Elle est dans les activités de subversion localement au BF et dans la sous région (Cote, Bénin) organisées par les services secrets français. Vous écrivez aussi : « que l’on s’est quelque peu calmé avec la Côte et le Bénin ». Laissant une accusation sournoise que c’est le Burkina l’agresseur. Vous inversez les roles. Ce sont ces pays qui avaient des positions hostiles au Burkina. En parti du à un ego surdimensionné et des aspirations de contrôle par Ouatara mais aussi, et peut être surtout, par des injonctions de la France obligeant ces dirigeants à adopter la ligne dictée par Macron. La réaction du Burkina n’était donc que de la légitime défense. Nous sommes satisfaits si ces pays ont revissé leurs positions et espérons que cela est sincère. Le Burkina peut donc utiliser et concentrer tout son énergie pour des choses plus sérieuses (le terrorisme, autosuffisance alimentaire, etc.) au lieu de perdre ses énergies dans des conflits fratricides inutiles et qui servent uniquement les intérêts de la France et des terroristes.
  
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par daa, 21 mars 09:17

Bonne nouvelle , ils ont publiées à visage découvert donc vous pouvez les appréhendés facilement.

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par s. diallo, 21 mars 10:49

Puisque qu’on est dans le factuel je me demande pourquoi le procureur ne précise pas cette ethnie ?. Quel problème ça pose d’appeler un chat chat. Que les érudits juristes ou sociologues …éclairent ma lanterne.

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- par idéologue-en-chef, 22 mars 11:50
  
  @s. diallo : J’ai une interprétation. Je suis convaincu que c’est par les échanges francs et sincères que le savoir augment. Ainsi j’espère qu’en présentant mon interprétation cela va vous aider à augmenter votre compréhension. La voici donc ci-après. Sommes nous tous d’accord que ces gens ont dit des sottises et sont tombés dans le piège tendu par les terroristes ? Qu’est ce que cela dirait de nous si nous répétions verbatim leurs sottises et ainsi les diffuser plus. On pourra même interpréter une telle « publicité » à ce stade de la procédure judiciaire comme équivalent au partage de message sur les réseaux sociaux. Donc en principe on se mettra dangereusement aux antipodes de la loi que l’on veut par cette démarche faire connaître et faire respecter. La Radio Fausses Infos a diffusé l’info en nommant l’ethnie. Dans la même lancée elle ajoute que l’armée aurai fait un massacre. Elle sait bien ce qu’elle fait et pour qui : l’essence de la propagande est la répétition. L’intention derrière et la véracité du contenue véhiculé sont simplement fonction du libre choix intéressé du propagandiste. La loi n’est pas non plus écrite pour une personne ou une ethnie ou un groupe précis. Donc en gardant l’esprit de la loi cette formulation sied pour les objectifs recherchés (pédagogie et recadrage) . Ce serait aussi faire et jouer le jeu voulu par les terroristes, puisqu’ils veulent diriger l’attention vers et exagérer des problématiques qui nourrissent leur recrutement. Ne soyons pas non plus trop pressé. Un des objectifs principaux de cette démarche est pédagogique (à l’échelle nationale). Donc quand les procès seront conduits et pour donner la leçon aux Burkinabè les noms seront explicités.
  
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