2ᵉ édition de « La pédale de la résilience et de la paix » : Rendez-vous le 9 mars 2025 sur l’avenue Thomas Sankara
Les différentes articulations de la 2ᵉ édition du Grand prix cycliste, « La pédale de la résilience et de la paix », qui se tiendra le dimanche 9 mars 2025, ont été données, le lundi 3 mars 2025, au cours d’une conférence de presse. La course longue de 121km 820 se tiendra sur l’avenue Thomas Sankara sur un circuit à deux temps. Elle est mixte et nationale.
Qui succèdera à Vincent Mouni chez les hommes et à Adèle Guissou, coté dames ? Rendez-vous le dimanche 9 mars 2025, sur l’avenue Thomas-Sankara, pour la 2ᵉ édition du Grand prix cycliste : « La pédale de la résilience et de la paix ». La course mettra aux prises plusieurs clubs cyclistes du pays à travers des équipes dames et hommes. L’innovation majeure de cette édition, sera l’hommage rendu à la femme minière à travers une course en levée de rideau par ces dernières. Les trois premiers cyclistes U21 entreront en piste après la levée du rideau. Celles-ci seront primées seulement si leur vitesse moyenne atteint les 40 km/h.
La course dame concernera « les femmes élites ». Elles parcourront une distance de 51,1 km. Pour les hommes, le départ sera donné à Ziniaré sur un circuit en ligne, accompagné de sprints intermédiaires. Le circuit sera bouclé dans les artères de la ville de Ouagadougou, en gros 10 tours qui font 51km. En plus de la distance en ligne Ziniaré-Ouagadougou qui est de 70,820km, les hommes auront donc à parcourir une distance totale de 121 km820. 1,2 million de francs CFA, c’est la cagnotte que les coureurs masculins devront se partager en dehors des primes et des points chauds qui s’élèvent à 105 000 FCFA. Chez les dames, le total des prix est de 600 000 FCFA et 40 000 FCFA pour les primes et les récompenses des points chauds.
Selon le secrétaire général de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC), Issouf Sawadogo, ce prix a pour visée d’encourager les jeunes à se battre. L’idéal, c’est de récompenser tous ceux qui franchiront la ligne d’arrivée. Vu que ce n’est pas évident qu’ils puissent tous la franchir, un classement sera fait par le comité d’organisation. Ce classement se fera du début à la fin de la course pour pouvoir récompenser tous les coureurs.
Selon le président du comité d’organisation, Gustave Taro, le cyclisme a une grande capacité de mobilisation. C’est pourquoi elle a été retenue. En plus de cela, elle est l’une des disciplines qui nous apportent beaucoup de lauriers. L’utilisation du « photo-finish » sera au rendez-vous de cette 2ᵉ édition comme au Tour du Faso, foi du PCO. En rappel, « La pédale de la résilience et de la paix » est portée par la direction générale de I AM GOLD Essakane SA en partenariat avec la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC).
Obissa Juste Mien
Lefaso.net