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29e FESPACO : Le réalisateur burkinabè Michel K. Zongo désormais ambassadeur de l’ONG WaterAid

Publié le lundi 3 mars 2025 à 21h10min

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29e FESPACO : Le réalisateur burkinabè Michel K. Zongo désormais ambassadeur de l’ONG WaterAid

Le réalisateur Michel K. Zongo a été le lauréat du prix spécial « Climat, eau et assainissement » de WaterAid avec son film « L’homme qui plante des baobabs », à la 29e édition du FESPACO, le vendredi 28 février 2025, lors de la cérémonie dédiée aux prix spéciaux. En plus du trophée, il a reçu la somme de 5 millions de francs CFA et une attestation. Il reprend le flambeau à Apolline Traoré et devient aussi un ambassadeur de l’ONG pour l’aider à porter haut le message de l’importance du climat, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement dans le développement.

« L’homme qui plante les baobabs », c’est le film qui a capté l’attention du jury du prix spécial « Climat, eau et assainissement », porté par l’ONG WaterAid, d’une valeur de 5 millions de francs CFA et d’un trophée. Il devient désormais l’ambassadeur de cette ONG et devra l’accompagner à porter haut le message de l’impérieuse nécessité de la prise en compte du changement climatique, de l’eau et de l’assainissement dans développement. Il prend le flambeau à la réalisatrice Apolline Traoré, lauréate de ce prix à la 28e édition du FESPACO.

Apolline Traoré a passé le flambeau à Michel K. Zongo

C’est tout naturellement un sentiment de fierté qui anime le réalisateur. Parce que, a-t-il dit, quand on fait une œuvre et que cela touche des gens, on ne peut qu’être satisfait. Le film, a-t-il-poursuivi, parle de la nature. Et le message principal, c’est de sensibiliser les populations à faire attention à la nature, à l’environnement. « J’ai l’impression que ce message est passé parce que j’ai obtenu jusqu’à quatre prix de quatre institutions. Ce qui me fait plaisir, mon objectif est atteint », a-t-il soutenu avant d’ajouter : « je pensais climat en faisant ce film. Comment ça se fait qu’un homme perdu quelque part au Burkina Faso, plante des arbres sans rien demander depuis plus de 50 ans, sans forage. Il a planté en tout et pour 4 600 baobabs », se questionne-t-il. Il était aussi question pour le réalisateur, de s’interroger sur le fait que tous ce qui est programme, COP, il ne soit jamais associé sur la réflexion, sur comment régler le problème climatique. « Ailleurs, il serait professeur, on amènerait des étudiants chez lui. Je suis content que WaterAid se positionne sur cette œuvre », a-t-il terminé.

« L’Homme qui plante des baobabs » est le film parfait pour porter notre plaidoyer, a indiqué Célestin Pouya

Une soirée avec des jeunes réalisateurs et producteurs

Célestin Pouya, directeur du département politique et campagne de l’ONG WaterAid, a indiqué que le jury a suivi la plupart des films. « Nous cherchions un film qui gère la question de l’eau, de l’assainissement et du climat. Pas seulement un film qui raconte une histoire mais un film qui nous servira de support pour nos messages de plaidoyer pour un meilleur accès à l’eau potable. Mais surtout pour prioriser la prise en compte de l’eau dans les politiques et financement climat », a-t-il précisé. Selon lui, il n’y a aucun doute ce film qui parle de ce sage qui, pendant 50 ans, plante des milliers de baobabs. Qui connaît l’importance d’un baobab, de ses dires, il n’y a pas mieux pour atténuer le changement climatique. « Il n’y a aucun doute, c’est ce film qui méritait notre prix. Ça fait déjà la troisième édition que WaterAid participe au FESPACO, vu l’impact que nous avons, nous pensons que nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin », a-t-il rassuré.

Selon le réalisateur Michel K. Zongo, son objectif est atteint

L’ambassadrice de WaterAid, Apolline Traoré et Michel K. Zongo au cours d’un diner, dans la soirée, ont échangé avec des jeunes cinéastes dont Appoline Traoré était la marraine lors de Yennenga académie, la réalisatrice a voulu cette rencontre pour permettre à ces jeunes de connaître davantage l’ONG WaterAid. Il s’est agi aussi pour elle, de faire passer le message sur la problématique de l’eau et de l’assainissement qui mérite d’être portée sur les écrans. « Je tenais à ce diner avec WaterAid tout simplement parce qu’il y a deux ans, j’étais la lauréate du prix WaterAid et ambassadrice. J’espère qu’à la 30e édition, vous serez en compétition avec moi », a-t-elle lancé à l’endroit de ses filleuls.

Le directeur pays de l’ONG WaterAid a présenté brièvement l’ONG aux jeunes cinéastes

Quid de WaterAid

Au cours de cette soirée, le directeur pays de l’ONG WaterAid, Eric Mamboué, WaterAid, a présenté brièvement son institution basée en Angleterre. C’est une ONG qui œuvre pour l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et l’hygiène. Depuis quelques éditions elle s’est engagée dans une dynamique de travailler avec le FESPACO, donc, avec les cinéastes pour porter le message du positionnement de l’eau et l’assainissement. L’objectif de faire de ces acteurs de cinéma des ambassadeurs de WaterAid, a-t-il décliné, est de les accompagner à porter haut le message de l’importance de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement dans le développement. Parce que, a-t-il insisté, Il faut vraiment sensibiliser et emmener les gens à un changement de comportement. « J’invite les jeunes cinéastes à s’intéresser à la problématique de l’eau et de l’assainissement », a-t-il terminé.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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