Toute chose qui pourrait rendre encore plus difficile la situation déjà assez précaire des pays importateurs de pétrole comme le Burkina. Les autorités burkinabè qui se trouvent entre le marteau et l’enclume, en paient les frais depuis quelques années.

En effet, pendant que les luttes syndicales contre surenchère la surendère des produits de première nécessité, en particulier le pétrole, se multiplient, le prix du baril de pétrole ne fait que grimper. Dans ce contexte, le pays a le dos au mur.

A l’allure où vont les choses, même la réduction des taxes sur les produits pétroliers souhaitée par les syndicats et les associations consuméristes ne pourra pas grand-chose. La seule solution efficace demeure le recours aux énergies renouvelables. Aussi le gouvernement se doit-il d’encourager tout programme de promotion de centrale éolienne, solaire, et de la biomasse énergie.

De ce fait, l’accent devra être mis sur l’information et la sensibilisation afin de faire percevoir par l’ensemble des populations, les avantages d’une telle alternative, ainsi que le déphasage entre le niveau de revenus de notre pays et le coût élevé de certaines technologies.

Ce qui permettra sans doute l’émergence d’une industrie locale moins tributaire du yoyo du prix du baril occasionnant du même coup, une réduction des coûts de production. De là dépendra la survie de nos entreprises et le développement économique du Burkina Faso. Plus que jamais, les chercheurs se trouvent interpellés.

La seule richesse du Burkina demeure jusque-là, le soleil qu’il a à revendre. Alors, à vos marques donc ! Le peuple burkinabè attend de vous des propositions concrètes, susceptibles de le faire sortir de ce labirynte voire de ce piège sans fin.

Fatoumata Sophie OUATTARA

Sidwaya