LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Pour les idiots, toutes les difficultés qu’ils rencontrent sont des malédictions ; alors que le sage y voit des opportunités de parvenir à la sérénité dans la vie qui est un combat.” Proverbe togolais

Burkina / Littérature : Halima Gnessien dévoile son premier roman policier

Publié le lundi 17 février 2025 à 13h02min

PARTAGER :                          
Burkina / Littérature : Halima Gnessien dévoile son premier roman policier

Halima Gnessien a présenté son tout premier roman policier, « Soir d’ombre sur l’université ». C’était lors d’une cérémonie tenue à la direction générale des archives de Ouagadougou, le samedi 15 février 2025.

Ce thriller de 107 pages, édité par les Éditions Hector Adams, plonge les lecteurs dans une enquête sur la mort mystérieuse de Bérékissa Condombo, une étudiante retrouvée sans vie dans sa chambre de la cité universitaire.
Comptable de formation et titulaire d’un master en finance, Halima Gnessien consacre son temps libre à l’écriture. À l’entendre, se lancer dans le genre policier est un moyen de stimuler sa réflexion et son imagination.

L’intrigue, composée de 13 parties, met en scène plusieurs suspects, dont le fiancé de la victime, ses camarades de classe et quelques responsables de l’université, ce qui maintient le suspense tout au long du récit. Lors de son discours, l’auteure a expliqué que le choix du titre, « Soir d’ombre sur l’université », fait donc référence aux troubles et difficultés qui secouent le milieu universitaire.

Halima Gnessien promet une suite de l’œuvre d’ici fin 2025

« Une jeune fille est retrouvée morte dans sa chambre. Les enquêteurs, après les premiers constats de police, aidés de leurs collègues de la police scientifique, se rendent compte qu’il s’agit d’un homicide. Qui sont les coupables ? Le titre, Soir d’ombre, c’est donc pour indiquer les difficultés qui sont en train d’arriver au sein de l’université. C’est une enquête de police qui est menée sur la disparition d’une jeune étudiante qu’on a retrouvée morte dans sa chambre. Donc, lorsqu’on parle de soir d’ombre, c’est une ombre qui annonce les difficultés qui arrivent sur l’université, c’est-à-dire l’enquête qui est menée avec ses tenants et ses aboutissants, avec des rebondissements au cours de l’enquête », a expliqué l’auteure.

Halima Gnessien a également souligné l’importance de la littérature pour éveiller les consciences. Elle a indiqué que son œuvre, pure œuvre de son imagination, interpelle aussi bien les hommes que les femmes sur les différents maux qui minent la société.
La cérémonie a eu pour marraine Aminata Konaté, qui n’a pas manqué de féliciter le travail de l’auteure. Elle a exprimé sa fierté d’accompagner cette jeune auteure dans cette aventure littéraire.

La marraine Aminata Konaté a décidé d’offrir 10 exemplaires du livre à ses connaissances

« C’était pour moi pas un devoir, mais une obligation d’accepter son invitation en tant que marraine pour l’accompagner pour cette cérémonie. Vu la qualité de la personne qu’est Halima, pour moi c’était un honneur de la soutenir et d’être là à ses côtés. De façon générale, je retiens une invite de la romancière à l’endroit des hommes et des femmes, mais surtout des jeunes filles qui sont souvent dans des situations difficiles et qui sont dans un choix de vies », a déclaré la marraine de cérémonie, Aminata Konaté.
Comme contribution à la promotion du livre, elle a décidé d’offrir 10 exemplaires du livre à ses connaissances.
Halima Gnessien promet une suite de l’œuvre d’ici fin 2025. Mais pour l’instant, « Soir d’ombre sur l’université », vendu à 3 000 FCFA, est disponible à la librairie Mercury.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Bientôt en librairie : "Joseph Ki-Zerbo et l’éducation "
Onisha, fille des arts et puissance africaine