Fousseyni Diakité, Mali

Economiste de formation, Fousseyni Diakité est un producteur, plasticien-designer autodidacte et consultant en stratégie de communication sur les nouveaux médias. Il est le président du Groupe Walaha, une organisation culturelle spécialisée dans le secteur de l’économie créative et numérique.

Il est l’initiateur et le directeur artistique de « Walaha Web TV », du festival AG’NA, un évènement culturel né de deux festivals : « le Festival du désert ou Festival d’Essakane » et le « Ciné à Dos ».

Fousseyni Diakité a présidé le réseau Kya/ Arterial Network Mali pendant 5 ans où il a cédé la présidence à une année de la fin de son mandat pour s’occuper de l’organisation de l’ensemble du secteur avec toutes les faîtières de la culture, présentes au Mali.

Il a aussi été membre du comité de pilotage d’Arterial Network et le représentant de la région Afrique de l’Ouest et trésorier de la même organisation panafricaine des acteurs et organisations culturelles.

Il fait désormais partie du réseau des jeunes acteurs culturels du Centre international d’étude pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), une organisation intergouvernementale qui se consacre à la préservation du patrimoine culturel dans le monde entier.

Amina Abdoulaye Mamani, Niger

Elle est la lauréate de quatre prix spéciaux (prix de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ; Gambere Ernest ; Chance de la LONAB et UEMOA court métrage fiction) au Fespaco 2023 avec son film « L’envoyée de Dieu », produit par Diam production (BF) du célèbre Michel Zongo.

Amina Abdoulaye Mamani est la fille de Abdoulaye Mamani, l’auteur du roman « Sarraounia : Le drame de la reine magicienne » qui a été adapté au cinéma par Med Hondo, vainqueur de l’Étalon de Yennenga en 1987.

En 2008, après avoir obtenu son BTS en gestion commerciale, elle a effectué un stage à l’Office national d’édition et de presse (ONEP) à Niamey. Elle postule à une offre de formation en réalisation de films documentaires destinée aux femmes et fait partie des dix femmes retenues.

De 2010 à 2012, elle s’inscrit à l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication (IFTIC) de Niamey. Là, elle décroche une licence professionnelle en réalisation/production et avec son film d’école de 13 minutes intitulé « Hawan-idi au sultanat de Zinder », elle remporte le prix du meilleur film documentaire d’école au FESPACO 2013.

Après un stage effectué à la Télévision nationale du Niger, elle se rend en France à Cinédoc-films, pour une résidence d’écriture afin de développer son projet de documentaire qui deviendra en 2018 son tout premier long métrage documentaire : « Sur les traces de Mamani Abdoulaye ».

Inoussa Kaboré, Burkina Faso

Réalisateur et scénariste burkinabè, Inoussa Kaboré a fait des études cinématographiques à l’Institut supérieur de l’image et du son de Ouagadougou (ISIS) d’où il est sorti avec un parchemin d’ingénieur des travaux audiovisuels ; option création cinématographique. Il a poursuivi sa formation en écriture et réalisation de films documentaires de création à la FEMIS en France.

Inoussa Kaboré a réalisé et scénarisé plusieurs œuvres notables, parmi lesquelles "Le Linge Sale" (2009), un court-métrage traitant de l’inceste, doublement primé en 2011 à la 22e édition du Fespaco avec le prix spécial Wamdé - Alliance francophone et la mention spéciale du jury Droits humains. Ce film a été sélectionné au festival Vues d’Afrique. Il a également à son actif les films « Ali le Millionnaire » (2010) et "Femme de feu" (2016), qui a remporté 1er Prix Cractour 2016 (Trésor du Faso) au Burkina Faso.

Scénariste de « La république des corrompus », en sélection officielle panorama au Fespaco 2019, Inoussa Kaboré est, avec Abdoulaye Diallo et Gdeon Vink, co-auteur du documentaire « Espoir Démocratie », prix spécial du jury aux Escales Documentaires de Libreville , au Gabon en 2017. Ce film porte sur les élections présidentielle et législatives de 2015, organisées une année après l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

Inoussa Kaboré a également écrit et réalisé plusieurs séries à succès dont « La Famille démocratique » et « Entre nos murs » diffusé en 2020 sur des chaînes de télévisions nationales ; et « Dafra », retenu en sélection officielle dans la catégorie Séries TV au Fespaco 2021.

Sylviane Gboulou, Centrafrique

Actrice, scénariste, réalisatrice et productrice, Sylviane Gboulou est titulaire d’une licence de droit public et ancienne capitaine dans la police centrafricaine. Elle a débuté sa carrière cinématographique en 2008 avec le film « Sophia la Banguissoise », un long métrage qui dénonce la maltraitance des orphelins.

En 2012, elle réalisa le court métrage « Bienvenue en France », abordant les enjeux de l’immigration, suivi de la série « L’amour de l’Afrique » en 2014, et du court-métrage « Talitha Koumi » en 2019, rendant hommage aux 170 victimes de l’attentat contre le DC-10 d’UTA, survenu le 19 septembre 1989 au-dessus du Niger.

Titulaire d’un master professionnel en gestion de projets de l’Ecole internationale du marché de l’art et de la culture à Paris, Sylviane Gboulou est la fondatrice du festival International de films africains et afro-descendants “Bangui Fait Son Cinéma” et propriétaire d’une société de production audiovisuelle et cinématographique dénommée « La Vallée des Aigles Village ».

Sylviane Gboulou a déjà été membre du jury documentaire au festival l’Afrique fait son cinéma en 2022. En 2024, elle a été faite Commandeur dans l’Ordre des arts et des lettres.

Domoina Ratsara, Madagascar

Critique de cinéma et journaliste malgache, Domoina Ratsara est également titulaire d’un master en communication en 2020. Elle a fait des études en littérature française et histoire de l’art au sein du département d’Etudes françaises à l’université d’Antananarivo en 1996. Après avoir fourbi ses armes au sein du Quotidien qu’elle a intégré en 2004 et l’Express de Madagascar où elle a travaillé de 2010 à 2014, elle devient free-lance, et coordonne jusqu’en 2022 la revue panafricaine des critiques ciné, Awotélé.

En parallèle, elle anime l’atelier de critique dans le cadre des Rencontres du film court (RFC) et a contribué à la mise en place du prix Critique, une récompense initiée, en collaboration avec la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC).

Membre fondateur de l’Association des journalistes et animateurs culturels de Madagascar, Sorakanto, créée en janvier 2012, elle préside depuis 2019, la présidente de l’Association des critiques cinématographiques de Madagascar (ACCM).

Rassemblés par Fredo Bassolé
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